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  L Se dit Lima. Signifie : stoppez votre navire immédiatement (or else...) L  
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  Laiton

Le laiton est un alliage de cuivre et de zinc, aux proportions très variables. Il contient souvent également d'autres métaux tels que le plomb, l'étain, le nickel, le chrome et le magnésium. Le nickel est utilisé dans les pièces de monnaie ou pour le plaquage du laiton, en raison de sa résistance à l'oxydation et à la corrosion. La corrosion fait apparaître à la surface du laiton une couche appelée vert-de-gris.

Le laiton est connu depuis la préhistoire, les Grecs le connaissaient aussi dans l'Antiquité. Il a été découvert bien avant le zinc.

Il ne faut pas confondre le laiton avec le bronze, qui est également un alliage de cuivre, mais où le zinc est remplacé par l'étain.

Il existe trois catégories de laiton :

  • les laitons simples (binaires) : ils ne contiennent que du cuivre et du zinc. L'ajout de zinc abaisse la température du point de fusion de l'alliage ainsi que sa conductivité électrique, mais en augmente la dureté et la résistance mécanique.
  • les laitons au plomb (40 % de zinc, 1 % à 3 % de plomb) : le plomb améliore l'usinabilité en se disséminant en fins globules qui permettent une meilleure fragmentation des copeaux.
  • les laitons spéciaux : ils ont pour but d'augmenter les propriétés mécaniques par l'addition d'éléments d'alliage (étain, aluminium, arsenic, magnésium, nickel, fer, silicium…).
Laiton ou letton ?  
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  Lamellé-collé

Dans la construction navale traditionnelle, les éléments de structure (quilles, lisses, barrots, membrures) étaient formés dans le bois massif, pliés à la vapeur ou obtenus par assemblage de bois sciés. Dans la construction moderne, ces éléments sont conçus à la forme désirée en collant plusieurs lamelles de bois maintenues sous pression sur une forme ou un moule jusqu’à polymérisation de l’adhésif. Règle d’or du lamellé-collé dans la construction navale: l’épaisseur des éléments composant le lamellé ne doit pas excéder 25 mm. On utilise en général des lamelles de 4 à 12 mm d'épaisseur.

Les avantages techniques sont évidents :

  • Amélioration des performances mécaniques: le joint de colle est mécaniquement plus résistant que les cellules lignifiées du bois. Coller deux pièces de bois, c’est interposer un polymère adhérant parfaitement sur le support, reconstituant entres ces deux pièces des liaisons mécaniques supérieures à la pièce de bois unique.
  • Les probabilités de rupture dues aux défauts du bois (nœuds) sont réduites par leur dispersion et par correction des lamelles adjacentes.
  • Le lamellé composite permet des conceptions optimisées avec par exemple des lamelles d’un bois plus résistant à la superficie, du bois de faible densité au centre, des renforts multidirectionnels... tout est envisageable.
  • Réalisation facile et précise de formes complexes: le lamellé-collé permet la virtuosité plastique.
  • Les lamelles sont sciées ou tranchées dans des pièces de bois souvent plus économiques, plus petites ou dans des chutes.
  • Réalisation de grandes longueurs avec des lamelles relativement courtes.
  • Pèces courbes à petits rayons par des lamelles de faible épaisseur.
  • Fiabilité dans le temps: résistance à l’humidité et aux bactéries améliorée par le joint de colle, vieillissement sans altération des performances techniques.
  • Esthétique: mariage des essences et couleurs.

(Article partiellement emprunté à la documentation Sicomin.)

Lamellé-collé  
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  Lancer

Lancer est un verbe et un nom. C'est l'action de projeter un objet, c'est aussi le verbe de cette action. On dit par exemple pêcher au lancer. Lancer, c'est aussi faire partir ou démarrer un projet, un véhicule et plus spécifiquement un navire. Dans ce cas on parle de lancement. Le lancement est plus particulièrement la première mise à l'eau d'un navire.

Notre image : le lancement du Götheborg, réplique d'un navire de commerce suédois naufragé en 1745.

Lancement du "Gotheborg"  
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  Lapin

Animal détesté des marins, très superstitieux, qui n'en emmènent (ou plutôt emportent) jamais à bord, mort ou vif et ne prononcent même pas son nom dont le son à lui seul attirerait les ennuis...

 

   
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  LapStitch™

Le système d'assemblage breveté LapStitch™ (littéralement : suture à feuillure) permet de construire facilement des coques à clin. Le brevet du LapStitch™ a été déposé en 1999 par Chris Kulczycki (fondateur de la société Chesapeake Light Craft, fabriquant de bateaux en kit dont Arwen Marine est l'agent exclusif pour la France).

Le LapStitch™ est un grand pas en avant par rapport à la méthode de construction en "cousu-collé" car les bordés sont feuillurés à mi-bois sur un bord, ce qui permet de les suturer avec une grande précision : les bordés se "vérouillent" les uns dans les autres. La coque prend sa forme par le seul rapprochement des bordés au fond des feuillures des bordés contigus : aucune structure de construction de type mannequin n'est requise. Beaucoup moins de résine époxy est consommée dans les joints, et la coque est donc plus légère.

Lapstitch Lapstitch
Perçage et mise en place des sutures. La coque prend sa forme sans structure. Collage et remplissage des joints de la coque cousue.

Les cloisons et membrures éventuelles sont ajoutées après que la coque soit "cousue". C'est donc une façon extrèmement simple de construire des coques à clin légères et fidèles au plan.

Lapstitch

LapStitch

 

Lapstitch

 

Lapstitch

 

 

La coque en Lapstitch ci-contre est celle d'un canoë Sassafras 16, à 5 bordés sur chaque côté, tout en Lapstitch. On distingue la feuillure, plus sombre, sur le bord intérieur du bordé 5 en cours de montage.

L'un des principaux intérêts de cette variante du cousu-collé est l'inutilité d'un mannequin ou de toute autre structure intérieure temporaire, superbement absente de cette image.

 

Voir également notre page consacrée à la technique du "cousu-collé".

 
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  Largue (grand largue, petit largue)

Le largue est l'allure synonyme du travers : à 90° du vent. Il va du petit largue, un près bon plein arrivé, au grand largue, qui entame les allures portantes.

C'est une l'allure préférée des "voileux" : on ne lutte pas contre le vent comme au près, le bateau est stable car bien appuyé par la pression du vent, contrairement au vent arrière, et surtout, c'est là que le potentiel de vitesse est le plus élevé, car le vent qui frappe les voiles (vent relatif, ou vent apparent) est augmenté de celui créé par le déplacement du bateau.

Sur notre image, la goélette "Casco" au petit largue, tout dessus.

La goëlette "Casco" au petit largue, tout dessus.  
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  Lascar

Encore une invective du capitaine Haddock.

Le mot est apparu en français en 1610 (mais si, rappelez-vous !), désignant un matelot hindou, sans doute par l'intermédiaire de l'anglais. Lascar désigne aujourd'hui un individu rusé et hardi, et par extension sujet à caution.

Les lascars ont d'abord embarqué sur les vaisseaux Portugais, à partir du 16e siècle. L'usage se répandit ensuite rapidement dans la flotte de commerce britannique au point qu'il dut être limité par le Navigation Act de 1660 qui imposait un minimum de 75% de britanniques dans les équipages. Les lascars permettaient alors de maintenir la flotte de commerce britannique opérationnelle en remplaçant les déserteurs, les morts de maladie et les conscrits.

 

   
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  Laser

Sorti en 1970 sous le nom de "Weekender", il fut officiellement présenté au New York Boat Show de 1971 sous le nom de Laser. Sa simplicité (on peut parler de rusticité pour l' accastillage) alliée à sa qualité de construction et à ses qualités marines lui valurent un succès immédiat, mais ce n'est qu'en 1996 qu'il devient série olympique. La version "Radial" avec une voile plus petite (5.7 m2) est série olympique féminine depuis 2008. Le premier championnat du monde des Lasers en 1974 accueille déjà 24 nations aux Bermudes. On compte 190 000 exemplaires produits à fin 2007. Trois voiles sont disponibles pour la même coque : standard (7.06 m2), radial (5.7 m2) et 4.7 (4.7 m2).

La série est très strictement monotype, ce qui explique en partie son succès auprès des régatiers, et a longtemps été produite sur une seule ligne de production. Aujourd'hui plusieurs sites produisent le Laser, toujours dans le strict respect de monotypie.

Des kits d'accastillage ont été homologués pour remplacer l'accastillage original, réellement très basique : d'abord par Holt, puis par Harken. Ces kits améliorent le contrôle du cunningham, de la tension sur la bordure, et du hale-bas.

Laser

Laser  
Architecte :
Longueur hors-tout :
Longueur flottaison :
Maître bau :
Tirant d'eau :
Poids coque :
Surface de voilure :
Bruce Kirby
4.24 m
3.81 m
1.42 m
0.79 m
57 kg
7.06, 5.7, 4.7 m2
 
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  Latéral (balisage)

Le balisage latéral marque les cotés d'un chenal : il faut le considérer en relation à l'entrée dans le port ou l'abri balisé. Ainsi on laissera sur tribord les balises tribord quand on entre dans un abri.

Les balises tribord sont : de couleur verte, leur voyant est conique et quand elles sont numérotées, elles portent des numéros impairs. Les balises babord sont de couleur rouge, leur voyant est cylindrique et elles portent des numéros pairs le cas échéant.

Balisage latéral  
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  Latin (de cuisine ?)

Encore une fois, Arwen Marine vous en donne plus ! Nous vous offrons ici le recueil des citations latines qui vous permettront de briller en société, d'impressionner vos relations et de vous faire de nouveaux amis.

 

 
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  Latine (voile)

Voile triangulaire enverguée sur une antenne, vergue portée obliquement sur le mât. Comme on le voit sur l'image ci-contre, les bandes de ris sont parallèles à l'antenne dans la partie haute de la voile, comme sur les voiles carrées, mais contrairement aux voiles auriques ou marconi, où les ris se prennent en bas de la voile, sur la bôme.

 

Voile latine  
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  Latte

Une latte est une pièce fine et alongée utilisée pour "tenir" la chute d'une grand-voile et s'insérant dans un "gousset" cousu sur celle-ci. On en voit parfois également de courtes dans la bordure d'une grand-voile ou sur la chute ou la bordure d'un génois.

Initialement, les lattes étaient relativement courtes et ne servaient qu'à structurer le "rond de chute", mais elles sont de plus en plus "forcées", c'est à dire qu'elles s'étendent sur toute la largeur de la voile et viennent s'appuyer sur le mât. L'avantage des lattes forcées est d'établir plus de surface pour une même longueur de mât et de bôme, en créant un très important rond de chute. Certaines voiles lattées actuelles sont pratiquement de forme aurique.

L'autre avantage des lattes forcées est d'empêcher ou de très largement limiter le fasseyement des voiles, en empêchant le textile de suivre les turbulences de l'écoulement du vent.

Lattes sur une grand-voile de F-41  
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  Lazy-jack

La fonction des lazy-jacks est de faciliter la manoeuvre des grand-voiles, et plus largement de toutes les voiles bômées (on en voit sur des trinquettes bômées) en guidant la voile lors des opérations de hissage, afallage, et prise de ris.

Les lazy-jacks sont toujours installés par paire, un de chaque côté de la voile. Ils sont capelés sur le mât à 3/4 de la hauteur de la voile (ou près de la tête de mât sur les gréements auriques), et sur la bôme en plusieurs points, grâce à une ou plusieurs pattes d'oie. On les voit souvent capelés sur un "sac de bôme" en toile.

Lazy-jack se traduit "balancine à filet" pour ceux qui répugnent à utiliser des mots anglais (perfide Albion !) Littéralement, c'est Jacques le paresseux...

Lazy-jack  
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  Lège

Un navire à lège ou lège est un navire sans chargement.

Sur notre image, ce cargo à lège flottait très haut sur l'eau et son fardage était plus important que la capacité de tenue de son mouillage. Il y en a qui ont du se faire engueuler !

J'avais écrit plus haut "tanker" au lieu de "cargo" et Pierre m'a écrit pour me signaler une confusion : "... il ne s'agit pas à mon avis d'un tanker avec la présence de cinq grues de chargement. Ce gréement correspond plutot à celui d'un petit vracquier ( grain, charbon, etc...). Un tanker possèdera une grue ou un mat de charge uniquement à proximité des manifolds." Merci de cette précision, Pierre. Cliquez ici pour voir la photo du pont d'un tanker qu'il a envoyé avec ces précisions.

 

 
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  Lest

Le lest est utilisé pour abaisser le centre de gravité d'un monocoque. Un bateau non lesté a un centre de gravité très proche du centre de flottabilité (ou centre de carène) et sa stabilité provient exclusivement du dessin de sa carène. En simplifiant, plus celle-ci est large, plus le bateau est stable. Les multicoques ne sont pas lestés car ils n'ont pas besoin d'abaisser leur centre de gravité du fait que leur stabilité est obtenue par la distribution latérale de leur centre de carène. En guise de lest, les anciens entassaient des pierres au fond de leurs coques, aujourd'hui on met le lest dans le bulbe qui se trouve au bas du voile de quille.

Plus le centre de gravité est bas par rapport au centre de flottabilité, plus le bateau sera stable, et plus il supportera de voilure (plus il sera "raide à la toile") et plus son potentiel de vitesse sera élevé car plus son "moteur" sera puissant.

Les monocoques de course sont équipés de quilles mobiles : des vérins hydrauliques permettent d'incliner la quille latéralement afin de déplacer le centre de gravité vers le côté d'où vient le vent, ce qui augmente le bras de levier entre le centre de gravité et le centre de carène. Leur quille a donc perdu l'essentiel de son rôle de plan anti-dérive, et il sont donc équipés de dérives-sabres asymétriques en plus de leur quille.

Le lest a un autre intérêt : il augmente le poids total du bateau et donc son inertie. C'est intéressant par petit temps, notamment, car le bateau conserve mieux son erre pour les virements de bord. En règle générale, cela rend aussi le mouvement du bateau plus doux dans le clapot, et donc cela augmente le "confort".

Notre image du bas montre l'un des 2 bulbes de lest du Classe America "Emirates Team NZ" : 19 tonnes de plomb au bout d'un levier de plus de 4 m ! Le poids total d'un Class America en ordre de marche est de l'ordre de 24 tonnes... Pas besoin de chercher le centre de gravité !

LEst

Le bulbe de lest de "Emirates Team NZ" : 20 tonnes de plomb au bout d'un levier de plus de 4 m !

 
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  Lévitation

Phénomène qui semble délivrer certaines personnes de la pesanteur, leur permettant ainsi de s'élever dans l'espace ou de soulever des objets sans les toucher. Ce terme désigne des occasions supposées dans la vie des saints et des médiums spiritualistes, en général au cours d'une séance. La lévitation de mobilier et d'objets pendant une séance de spiritisme est également rapportée.

La lévitation des sorcières et autres figures folkloriques est appellée "transvection" et implique des frictions à l'aide d'un "onguent de vol" sur leur corps. La lévitation est généralement verticale, alors que celle des sorcières est un moyen de transport. Les théologiens ont longuement débattu sur le caractère fictif de la transvection, alors que la lévitation n'a pas été l'objet d'une telle controverse, bien que sa pratique ait été découragée...

Mot emprunté à l'anglais, qui le tient lui-même du latin levis, léger ou levitas, légèreté.

Lévitation  
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  Ligne de flottaison

La ligne de flottaison sépare les oeuvres vives, partie de la coque qui est sous l'eau (on parle aussi de la carène), des oeuvres mortes, situées hors de l'eau en situation normale de navigation.

Voir flottaison.

Ligne de flottaison  
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  Lisse

Pièce de faible section fixée longitudinalement sur les couples et renforçant le bordé qui sera posé par-dessus.

Sur notre image : construction d'un canoë à clin. Les lisses font partie du mannequin et servent à définir la forme des clins, elles ne feront pas partie de la coque finie. Quand celle-ci sera "démoulée" du mannequin, elle sera renforcée par l'addition de membrures ployées.

Lisses  
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  Liston

Le liston est la ceinture extérieure de la coque située en haut de la muraille juste en dessous du pont ou du plat-bord. Le liston est en général constitué par un demi-rond rapporté, et sa fonction première est de protèger la coque du ragage. Il a aussi une fonction décorative. Voir aussi engoujure.

Sur les petites embarcations ouvertes, le premier rôle du liston est structurel : il "tient" le haut du carreau, et répartit la charge sur les membrures et le reste de la structure transversale. Le liston du Doris 17 de notre image est collé en deux plis de 25 mm au carré, ce qui donne un liston de 25 mm par 50 mm, une section importante qui témoigne de son rôle structurel. On voit le second pli en cours de collage.

La fonction de protection du liston est sans doute à l'origine de l'expression "Comment vas-tu, liston ?", car le bon état des listons a de tout temps été un souci des skippers.

Collage du liston sur une Yole de Chester  
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  Lit du vent Direction d'où souffle le vent.    
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  Livarde (Voile à)

Voile aurique sans corne mais établie par un espar en diagonale. Son extrémité supérieure maintient le coin supérieur arrière de la voile (le pic) et son extrémité inférieure est saisie sur le mât par une manoeuvre appelée "morveux" dont on peut ajuster la tension pour régler le creux de la voile. La livarde permet d'établir une grande surface de voilure avec des espars courts et un gréement courant minimum.

Type de voile injustement méprisé en France (sans doute est-il trop associé à l'Optimist de nos misérables débuts !) dont le rendement (force propulsive à surface égale) est supérieur à beaucoup d'autres formes, notamment à celui de la voile marconi qui ne lui est supérieure qu'au près serré.

La voile à livarde est ridiculement facile à réduire en cas d'urgence, tout simplement en décrochant la livarde, la surface de la voile est divisée par 2. En anglais cette manoeuvre très technique se dit "scandaliser" la voile.

Livarde est également le nom de l'espar qui met sous tension le pic de la voile.

Notez ci-dessous l'intéressante combinaison d'un flèche au-dessus d'une voile à livarde, sur 4 des 6 bateaux équipés de livardes. Le flèche est transfilé sur son mâtereau, qui est saisi en tête du bas-mât (au point bas de la voile de flèche) et à mi-hauteur de celui-ci, correspondant au talon du mâtereau de flèche. Le gui du flèche est pourvu d'une ou deux écoutes qui reviennent au pont, et non à l'extrémité de la livarde.

Gréements à livarde avec flèche

Livarde

Cliquer sur l'image pour voir des points de détail du gréement à livarde.

Voile à livarde

Ci-contre, ces jolis canotes montrent qu'il est possible de surmonter une voile à livarde d'un flèche.

 
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  Livet

Ligne de jonction du pont d'un bateau et de son bordé. Intersection du plan horizontal que constitue le pont avec le plan vertical que constitue la muraille. Sur les petits bateaux non-pontés, on considère que le livet est au liston.

Sur notre image, le livet de ce kayak est la ligne que forme la jonction de son bordé et de son pontage.

Le livet de ce kayak est la ligne que forme la joinction de son bordé et de son pontage  
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  Livre

Au temps jadis, "livre" désignait un tas de "pages" en papier sur lesquelles sont inscrits des signes destinés à être "lus", entre deux couvertures plus épaisses.

La livre est aussi une unité de masse qui n'existe plus que dans le système impérial et qui est divisée en onces. La livre actuelle équivaut à 0.454 kg. La livre française (qui n'existe plus) "vaut" aujourd'hui 0.500 kg. Avant l'adoption du système métrique, la livre valait entre 380 g et 552 g, en fonction de l'endroit et du moment... Cela valait sans doute la peine de couper la tête à un roi, une reine et tout plein d'autres gens...

 
         
       
  Lof (Partir au)

Un bateau part au lof quand, au portant par bonne brise, il "passe sur sa barre" (il ne répond plus à son gouvernail.) La cause première (mais pas obligatoire) est le roulis rythmique causé par son lest important et dont le centre de gravité est bas. Le bateau prend un coup de gîte, se couche et finit en travers, voire face au vent. Cela arrivait surtout sur les voiliers de course très "typés" pour le près : quille profonde, lest lourd, extrémités avant et arrière fines et peu portantes. Les formes de carène actuelles, très plates et portantes associées aux ballasts et aux dérives rendent ce type d'incident beaucoup plus rare.

Notre photo présente un beau départ au lof. Ce malheureux équipage n'a plus qu'à attendre que, voiles déventées, le bateau se redresse et redevienne contrôlable. Sinon, l'équipage peut essayer de choquer en grand l'une des écoutes du spi. Le cas inverse arrive aussi : départ à l'abatée consécutif à un coup de gîte à contre. Dans les deux cas, cela finit "au tapis"... mais le départ à l'abatée est encore pire car la bôme va empanner et gare aux têtes qui dépassent !

Départ au lof  
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  Loffer

Faire pivoter un bateau pour aller vers le lit du vent. Pour virer de bord, on loffe jusqu'à passer le lit du vent et se trouver sur l'autre amure.

   
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  Log canoe

Le log canoe (littéralement "canoë de troncs") est un type de voilier de travail développé autour de la Baie de Chesapeake. Les immigrants européens ont copié la technique de construction des indiens locaux, qui taillaient des troncs afin de les assembler cbord à bord pour créer de grands et larges canoës capables de transporter des charges importantes et surtout d'affronter la mer pas toujours clémente sur la Baie. Afin d'aller plus vite et plus loin, les européens ajoutèrent des voiles sur leur log canoes, et bien sur, ils se mirent à organiser des régates ! Bien que le bateau soit totalement tombé en désuétude comme outil de travail, on continue à faire courir ces étonnants voiliers, dont le plus récent fut construit en 1974.

Ils sont très impressionnants à cause de la finesse de leur coque qui porte un gréement de ketch d'une surface énorme et de leurs multiples planches de rappel.

Voir un diaporama de la construction d'un log canoe et deux photos de log canoe sur l'eau (source : Mariners Museum)

 

Log canoe

Cliquez sur l'image pour voir des photos des log canoes en régate. Et ici pour voir "Blossom".

 
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Loukoum

Le nom complet est "rahat loukoum". L'étymologie du mot loukoum n'est pas claire  ; il semble que ce soit une corruption du turc lokma (« morceau »). Rahat signifiant en turc paix ou contentement, une traduction correcte serait morceau de contentement. Une autre étymologie serait contentement de la gorge, le mot arabe désigant la gorge étant proche de loukoum.

Le loukoum est une confection préparée à partir d'amidon et de sucre. Il est souvent parfumé à l'eau de rose, qui lui donne une couleur rose pale caractéristique. Le loukoum est mou, élastique comme de la gelée et parfois collant. Il est conditionné en cubes saupoudrés de sucre glace pour éviter qu'ils ne collent les uns aux autres. Certains loukoums contiennent des morceau de pistache, noisette ou noix.

Cette confiserie est apparue en Turquie au 15e siècle, produite initialement à partir de miel et de mélasse additionnés d'eau et de farine comme liants. La recette du lokoum "moderne" a été introduite au 19e siècle, et c'est cette version qui a été exportée tout d'abord au Royaume-Uni puis dans le reste de l'Europe.

La présence de loukoums ici est justifiée par le fait que le ponçage de l'époxy produit une poussière très fine qui donne au bateau poncé l'apparence d'un loukoum...

Loukoum  
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  Louvoiement, Louvoyer

Un voilier ne peut pas avancer face au vent (vent debout), sauf sur une courte distance en profitant de son erre. Il doit s'écarter d'environ 45° de l'axe du vent pour pouvoir progresser à l'aide de ses voiles. Si la destination visée par le voilier nécessite de prendre une direction face au vent, le voilier devra louvoyer (ou tirer des bords), c'est-à-dire progresser en traçant des zigzags de part et d'autre de la route à suivre. Au louvoiement, le voilier est à l'allure du près.

Louvoyer  
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  Lyre

La lyre est l'un des instruments à cordes pincées les plus populaires des civilisations antiques. Les représentations qui nous sont parvenues ont les formes les plus variées. La caractéristique principale est la caisse de résonance qui est très étroite, ce qui rend l'instrument beaucoup plus facile à transporter. Le nombre de cordes, très limité (de 5 à 8), réduisait l'instrument à un rôle d'accompagnement du chant.

 

Manille lyre   On appelle "manille lyre" le type de manille ci-contre du fait de sa forme en lyre inversée.
Lyre  
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Ce glossaire restera en développement : n'hésitez pas à me signaler les termes ou expressions que vous souhaiteriez voir ajoutés à cette liste, ainsi que toute erreur, omission ou tout autre défaut. Son objet est simplement de compenser la nécessité pratique d'employer des termes techniques sans lesquels les explications sont difficiles. J'ai essayé d'y inclure tout le vocabulaire maritime utilisé sur ce site, les termes "usuels" qu'il me semble utile de maîtriser (et finalement, par demande populaire, les étrangetés maritimes...)
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