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  Blackburn, Howard

Howard Blackburn devient célèbre en 1883 (il avait alors 24 ans) quand il fut pris par un coup de vent alors qu'il relevait ses lignes de fond avec un collègue à bord de l'un des doris de la goélette Grace L. Fears. Je rapelle que la pêche à la morue sur les Bancs était une pêche d'hiver (l'été, on péchait la sardine, le maquereau et d'autres poissons de saison chaude à proximité de la côte.)

Dans l'impossibilité de retrouver la goélette, Blackburn décida de rallier la côte par ses propres moyens, à l'aviron, malgré la perte de ses gants, passés à la mer. Il savait que ses doigts allaient geler, et il les laissa en "crochet" afin de pouvoir continuer à ramer quand l'inévitable serait arrivé. Il essaya de sauver sa main droite grâce à l'une de ses chaussettes mais rien ni fit, au contraire, les doigts de ce pied gelèrent aussi. Son collègue renonça à ramer avec Blackburn et se coucha au fond du doris. Il mourrut de foid dès le deuxième jour. Blackburn garda son corps afin de le mettre en terre chrétiennement.

Au bout de 5 jours sans eau, nourriture ni sommeil, Blackburn atteint le rivage de Terre-Neuve. Son compagnon fut enterré et Blackburn fut traité pour ses doigts et doigts de pied gelés. Il perdit tous ses doigts, ainsi que ses pouces jusqu'à leur première articulation, et beaucoup de doigts de pieds (?)

Blackburn retourna à Gloucester (port d'attache de l'essentiel de la partie américaine de la flotte des goélettes pratiquant la pêche à la morue sur les Bancs, se prononce "Glouster" car les marins anglo-saxons se nourrissent de syllabes), où il fut accueilli en héros et ouvrit un bar grâce au support de la communauté. Il se fatigua assez vite de son comptoir et organisa une expédition pour aller chercher de l'or au Klondike (Alaska) par la mer en passant par le Cap Horn plutôt qu'à travers le pays, car c'était plus rapide et moins risqué à l'époque...

Il ne trouva guère d'or et décida d'accomplir un nouvel exploit : traverser l'Atlantique en solitaire. Cela avait déjà été fait par Alfred Johnson en 1876 sur son Centennial, et Joshua Slocum avait déjà quant à lui fait le tour du monde en solitaire sur son Spray en 1898. Mais tous les deux avaient des doigts ! Blackburn quitta Gloucester sur son sloop Great Western en 1899 et atteignit les côtes anglaises en 62 jours. Il repartit en 1901 pour rallier le Portugal sur son sloop de 7.60 m Great Republic. Il échoua dans sa troisième traversée de l'atlantique dur le doris ponté America.

Howard Blackburn

Howard Blackburn, et son America, ci-dessous.

America

 
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  Bluenose

Bluenose était une goélette de pêche à la morue sur les Bancs, au large de Terre-Neuve. Elle a été lancée à Lunenburg en Nouvelle-Ecosse (Canada) à l'apogée de ce type de bateau, en 1921, juste avant que le moteur à explosion et la réfrigération des cales ne condamnent ce type de voilier de travail. Bluenose (nez-bleu, le froid, peut-être ?) était le surnom donné affectueusement aux pêcheurs de Nouvelle-Ecosse par leurs camarades d'en dessous de la frontière.

Bluenose a été dessinée spécifiquement pour courir les régates que disputaient ces bateaux (International Fishing schooners Races), opposant le meilleur des Américains au meilleur des Canadiens. Pour éviter que des bateaux trop extrèmes soient présentés, leur qualification pour les régates incluait un certain nombre de campagnes de pêche sur les Bancs : ils devaient en principe rester d'abord des bateaux de travail.

Bluenose est restée célèbre car c'est le dernier vainqueur de ces régates, avant la disparition des goélettes des Bancs. Elle a coulé en 1946 à Haïti après avoir été convertie au cabotage.

Ces bateaux étaient très extrèmement rapides avant même l'évolution causée par les régates, depuis le début du 20e siècle, car il y avait un grand avantage à être le premier à rentrer au port, les cales pleines de morue, pour en obtenir le meilleur prix.

La pêche à la morue se faisait sur des lignes de fond, posées et relevées à partir des doris, manoeuvrés à l'aviron par un ou deux hommes, qui voyageaient en pontée empilés les uns dans les autres (les doris, car les pêcheurs avaient chacun leur bantte dans le poste avant). La goélette se déplaçait en fonction du lieu de pêche où l'on mouillait les lignes, et restait mouillée comme "bateau-mère" pendant les opérations de pêche.

Beaucoup de ces goélettes furent perdues dans les coups de vent, quand leur ancre chassait ou que le ragage sur le fond coupait leur cable et qu'elles étaient drossées sur les hauts-fonds. Un certain nombre d'entre elles furent également abordées et coulées par des paquebots transatlantiques alors qu'elles étaient au mouillage ou en route, car elles étaient peu visibles du fait de la brume persistante sur les Bancs.

Hormis ces dangers, les équipages de pêcheurs étaient décimés par la dureté et les risques de leur métier : le beaupré était par exemple appelé "widow maker", faiseur de veuves, car il était fréquent que le bateau "pique dans la plume" lors d'une manoeuvre de foc, décrochant le ou les malheureux en train de "crocher dans la toile". Et il n'était pas rare que les doris chavirent, à cause de leur grande instabilité à lège, condamnant les malheureux à une mort immédiate dans l'eau à peine au dessus de 0°C. Au contraire, une fois surchargés des morues prises sur les lignes, les doris coulaient facilement : une vague vicieuse pouvait suffire à les remplir. D'autres encore s'égaraient dans la brume et ne retrouvaient jamais la goélette, voir l'histoire d'Howard Blackburn ci-dessus...

Caractéristiques de Bluenose
Déplacement : 258 tonnes
Longueur : 49 m hors-tout
34 m flottaison
Bau maximum : 8 m
Tirant d'eau : 5 m
Hauteur du grand-mât au dessus du pont : 38 m
Hauteur du mât de misaine au dessus du pont : 36 m
Surface de voilure 1,036 m²
Surface de la grand-voile 386 m²

Une copie de Bluenose fut construite en 1963 pour faire la promotion d'une brasserie d'Halifax, son port d'attache, et qui sert maintenant d'ambassadeur du port de Lunenburg et de la province de Nouvelle-Ecosse.

Bluenose

Bluenose

Doris en pontée

 
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  Blush

La réaction de l'époxy peut causer du "blush" : une pellicule cireuse se forme à la surface du revêtement ou de la stratification, causée par une humidité excessive de l'air. Indirectement, la cause réelle de la formation de blush est une température insuffisante pendant le "mûrissement" de l'époxy, qui laisse le temps à l'humidité de contaminer la surface. Cette pellicule est difficile à voir mais on la sent très bien en passant la main sur la surface. Les amines présentes dans le durcisseur réagissent avec le dioxide de carbone et l'humidité de l'air pour former du carbamate d'ammonium (et ça, ça vous en bouche un coin !) Les époxy "évoluées" (c'est à dire chères) contiennent des amines hybrides qui ne produisent pas ou peu de blush (on peut même utiliser certaines époxy sous l'eau).

Il est impératif d'éliminer le blush de la surface car rien n'adhère dessus, mais c'est facile : un simple rinçage à l'eau tiède suffit pour s'en débarrasser.

Blush est un mot anglais qui signifie "rougir, devenir brillant". En français comme en anglais, blush désigne aussi la poudre ou la crème qui s'applique sur les pommettes afin de donner une touche vive au maquillage du visage.

   
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  Boit-sans-soif

Encore une invective du capitaine Haddock : l'humour de cette insulte vient de la tartufferie, car les tendances à l'alcoolisme du capitaine sont initialement assez marquées à son apparition dans les aventures de Tintin (Le Crabe aux Pinces d'Or). C'est l'histoire de la paille et de la poutre...

Notre image fait partie d'une campagne anti-alccolique : "Je m'énivre à mort, et vous, c'est quoi votre hobby ?"

 

Hobby  
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  Bolger, Philip C.

Philip C. Bolger (né en 1927, décédé le 24 mai 2009) architecte naval prolifique et iconoclaste est né, a résidé et s'est donné la mort à Gloucester, Massachusetts. Il citait volontiers L.F.Herreshoff et Howard Chapelle parmi ses inspirateurs.

Le premier plan de Phil Bolger a été publié en janvier 1952, et il a dessiné depuis plus de 680 bateaux de toutes sortes, de la réplique d'une frégate du 18e siècle (Rose, renommée Surprise) de 34 m jusqu'à l'annexe Tortoise de 1.95 m.

Bien que ses plans couvrent tous les types d'embarcations, Phil Bolger préfèrait les bateaux simples. Cette citation, de sa propre plume, résume assez bien son credo :"The best boats are either small enough to carry home, or big enough to live on.- Les meilleurs bateaux sont soit assez petits pour les rapporter à la maison, soit assez grands pour vivre à leur bord".

Beaucoup de ses coques sont dessinées pour être construites en contreplaqué à bouchains vifs, expressément pour leur facilité de construction par des amateurs aux moyens limités. Bolger est considéré comme l'un des experts du sharpie et l'un des grands promoteurs des gréements traditionnels et des dérives latérales, pour la simplicité dans les deux cas.

En plus de ses activités d'architecte naval, Phil Bolger a écrit de nombreux livres "pédagogiques" autour de ses dessins et plus de 500 articles dans la presse nautique américaine, principalement sur ses dessins d'embarcations légères.

Sur nos images de droite, un plan typique de Phil Bolger : le "Bird Watcher", la coque de sharpie est longue et fine et la tonture inversée donne un peu de hauteur sous barrots, vitrée de bout en bout en polycarbonate pour éviter la claustrophobie et ouverte du pied de mât au cockpit (couvrable par une capote), car la hauteur sous le pont est d'1.20 m seulement. Le mât (non haubanné) et la dérive sont excentrés pour permettre la circulation dans cet espace ouvert. La voile houari est tenue en bas par une bôme-livarde (sprit boom), ou balestron chez nous, qui permet un réglage facile de son creux et supprime la nécessité d'un hale-bas. On peut ramer de l'intérieur par des sabords faisant office de tolets. Le nom de bird watcher (observateur d'oiseaux) est lié à sa grande surface vitrée, à son faible franc-bord et à sa faculté d'approcher silencieusement les oiseaux à observer à la voile ou à l'aviron.

Ci-dessous, "Sneakeasy", également typique Bolger : coque légère, plate, longue et étroite pour aller vite avec un moteur hors-bord de très faible puissance sans lever un sillage de patrouilleur. Et en plus, il est très élégant, ce qui est loin d'être le cas de tous les dessins de Phil Bolger, qui privilégie souvent la simplicité et le "bang for the buck" que l'on pourrait traduire par "rendement par euro" (?) sur les canon de l'élégance classique...

Sneakeasy

Phil Borger

Bird watcher
 
Bird watcher
 

Voir des images du Light Scooner, un autre plan Bolger, en provenance du site australien qui leur est dédié : http://www.ace.net.au/schooner/

 
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  Bôme

Espar horizontal aussi appelé gui dont une extrémité s'articule sur le mât par l'intermédiaire du vit de mulet (ou alternativement par un encornat en bois.) Il existe aussi des focs bômés. Dans ce cas la bôme est soit articulée au pont, soit sur le bout-dehors.

Sur notre image, la bôme d'un Hobie Cat 16 lors d'une chaleureuse régate d'hiver sur le lac Michigan...

Voile d'hiver  
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  Bonnette

Les bonnettes sont des extensions de voiles qui s'ajoutaient autrefois aux basses voiles, et s'aiguilletaient ou se transfilaient au-dessous de leurs ralingues basses pour augmenter leur surface par beau temps. On parlait alors de bonnette maillée ou mailletée. Plus récemment, les bonnettes sont les voiles de beau temps établiées sur des bout-dehors.

Ci-dessous, schéma montrant le gréement des bonnettes sur les bout-dehors des vergues et du pont. Notez au passage la surface considérable de la bonnette de grand-voile.

A envoyer les bonnettes Bonnettes établies
   
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  Bon plein

Allure du voilier qui marche entre le près et le travers. Voir Allure.

Sur notre image, ces trois goélettes sont au bon plein, car au près serré elles ne pourraient pas porter leur fisherman, la voile d'étai établie entre les deux mâts. Il y a quand-même pas mal de licence artistique dans cette peinture car le fisherman ne se porterait pas si près du vent, car la misaine "renvoie" dedans. De plus, le fisherman ne descend pas normalement si près du pont, c'est plutôt une voile haute.

Trois goëlettes bon plein.  
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  Bord (tirer un bord) Le voilier tire des bords pour remonter contre le vent. Comme on ne peut pas aller directement contre le vent, on tire des bords au près (au plus près du lit du vent.) Tirer des bords  
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  Bordé (ou Bordage)

Nom masculin : une bordée, c'est tout à fait autre chose ! Le bordé est la "planche" de bois fixée sur les membrures et formant la "peau" de la coque.

Une virure est un ensemble de bordés bout-à-bout et formant une ligne longitudinale de l'avant à l'arrière.

Plus généralement, on désigne par bordé la "peau" du bateau.

Bordage  
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  Border Soit action de poser le bordage sur les membrures, soit action d'embraquer ou raidir l'écoute. Enfin, troisième sens, plus ancien : border les avirons signifie les mettre en position de nage, mais hors de l'eau. Vas-y chérie, borde !  
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  Bordure

C'est le coté inférieur d'une voile, du point d'amure au point d'écoute. La bordure est dite "libre" si elle n'est pas tenue entre ces deux points (par un transfilage sur la bôme, par exemple.)

Sur notre image, la misaine de cette goélette est à bordure libre, et son point d'amure est un peu plus bas que le vit-de-mulet de sa bôme. Ainsi, on n'a pas besoin de hale-bas pour contrôler l'ouverture de sa chute.

Voir grand-voile pour plus de détails sur les voiles.

Bordure libre  
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  Bosse

Manoeuvre courte et de faible diamètre, qui sert à saisir. Exemple : bosse de ris.

Sur notre image, un système de prise de ris "automatique" : les bosses de ris coté guindant et coté chute sont renvoyées sur un système à chariot et poulies situé à l'intérieur de la bôme (ouverte pour la photo) qui permet de prendre le ris en bordant une seule bosse.

Bosses de ris  
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  Bossoir

Poutre ou potence saillant à l'extérieur de la coque pour hisser une ancre ou une annexe.

Clliquez sur la petite image ci-dessous pour voir comment ranger votre bateau si vous n'avez pas de garge (mais où est la remorque ?)

Bossoirs

Bossoirs  
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  Bouchain

Anciennement, le bouchain était la partie arrondie de la coque qui joint les fonds et la muraille. Aujourd'hui, ce terme désigne plutôt les arêtes d'une carène assemblée à partir de matériau plat : tôle d'acier ou d'alumimium, ou encore contreplaqué. On parle de bouchains vifs pour désigner les angles très marqués de ces carènes.

Sur notre image, le bouchain vif d'un Muscadet.

Bouchain vif  
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  Bouchon

Un bouchon est une courte cheville de forme légèrement conique utilisée pour boucher un trou en menuiserie. On utilise en particuler les bouchons pour dissimuler les têtes de vis.

Synonyme : tapon ou tampon.

Image empruntée à HM Diffusion.

Bouchon  
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  Bouge

Flèche de l'arc des barrots qui donne une courbure au pont et favorise l'évacuation de l'eau qui se trouve dessus. Donne également plus de hauteur sous barrots au centre du bateau.

Vieux français : Petite pièce, pièce de grenier en hémicycle où il n'y a place que pour un lit.

Bouge du pont d'un Fireball  
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  Bourcet-malet

Le bourcet-malet est un type de gréement propre aux petits bateaux de travail des côtes de la Manche Est (entre le Cotentin et Dunkerke). Il est composé d'un foc sur un bout-dehors, d'une grand-voile au tiers (le bourcet) gréée sur un mât emplanté presque dans l'étrave et d'un tapecul (le malet) gréé sur un mât d'artimon très reculé, parfois jusqu'au tableau arrière, et bordé sur une queue de malet. Et voilà d'où vient le nom "queue de malet".

Ce gréement est spectaculaire sur les petits bateaux, qui doublent facilement leur longueur de coque avec le bout-dehors et la queue de malet.

Notre photo : le caïque "Vierge de Lourdes" gréé en bourcet-malet.

Bourcet-malet  
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  Bout Se prononce "boute", à la bretonne. Cordage générique. Voir bosse. Bout  
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  Bout au vent voir vent debout.    
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  Bout-dehors

Espar permettant d'établir des voiles de beau temps sur l'extérieur de la coque ou des espars habituels (bout-dehors de bonnette, par exemple). Il y avait de nombreux bout-dehors sur les grands voiliers.

Le bout-dehors de l'avant s'établissait sur le mât de beaupré. Je n'étais moi-même pas trop clair sur la différence entre le beaupré et le bout-dehors de l'étrave, car la disparition des gréements traditionnels les a rendus synonymes. En effet, le bout-dehors est réapparu en force depuis une quinzaine d'années, pour établir des voiles d'avant de portant ou de petit temps, ou de plus en plus, des voiles d'avant "ordinaires".

Notre image montre la goélette à huniers "Pride of Baltimore II" portant une bonnette de hunier au vent et sa bonnette de grand-voile. Le bout-dehors de hunier sous le vent est gréé, mais la bonnette n'a pas été envoyée car elle serait partiellement masquée par le pic de la misaine.

 

Bonnette sur Pride of Baltimore II  
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  Bouveter

Du nom du bouvet, le rabot à lame courbe qui servait à effectuer cette opération, aujourd'hui effectuée à la machine (toupie ou similaire).

C'est l'action de rainurer le côté d'une pièce afin qu'une autre, taillée à cette fin, vienne s'encaster dans cette rainure. Pour la construction en strip-planking, on utilise de préférence des lattes bouvetées en arc-de-cercle afin d'éviter les "jours" entre les lattes dans les section courbes de la coque, où les lattes prennent un angle par rapport à leurs voisines.

 

Bouveter  
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  Bras

Les bras servent à contrôler la vergue d'une voile carrée ou parfois la corne d'une voile aurique. Sur une voile carrée, il y a un bras au vent et un bras sous le vent, qui servent à "brasser" la vergue.

On parle aussi de bras pour désigner l'écoute au vent d'un spinnaker, du coté du tangon.

PAs facile de distinguer les bras dans ce gréement...  
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  Brasse

Mesure de longueur des cordages ou de profondeur : 1,624 m en France et 1,829 m pour les anglo-saxons. Tout s'explique, les anglais ont donc les bras plus longs que nous...

Au passage, merci à la Révolution Française pour nous avoir donné le système métrique !

Voir Impérial pour une table de conversion des mesures anglo-saxones.

Brasse  
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  Brasser Agir sur les bras ou manoeuvres d'un espar (vergue ou tangon) pour l'orienter horizontalement à l'angle voulu. Brasser carré : orienter l'espar perpendiculairement à l'axe du navire. Brasser en pointe : orienter l'espar pour aller au plus près du vent. Brasser une voile en ralingue : orienter son espar de façon à ce qu'elle ne porte plus (ou fasseye.)
Belem  
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  Bréhat, Ile de

La photo satellite ci-contre (merci Google Earth) montre l'île de Bréhat, légèrement sur la droite au centre de l'image. En haut à gauche on voit le Sillon de Talbert, cordon de galets amassés par les courants de marée, très puissants sur cette pointe, et qui constitue (le sillon, il y en qui ne suivent plus) un superbe abri pour l'île de tous les vents de secteur Ouest (de loin les plus fréquents en Bretagne.) Au bout du Sillon se trouve le phare des Héaux de Bréhat. Il a été construit en 1840, et s'élève à 57 mètres au dessus du niveau de la mer.

La petite île visible à l'est du Sillon de Talbert est l'île de Maudez. L'échancrure en bas à gauche est l'embouchure de la rivière du Trieux. La pointe au sud de Bréhat est la pointe de l'Arcouest, où l'on prend le bateau pour Bréhat (les Vedettes de Bréhat.) C'est la Baie de Paimpol qui s'ouvre en bas à droite, puis la Baie de Saint-Brieuc.

Bréhat est en fait un archipel où même l'île principale est extrêmement découpée. Les principales îles qui la bordent sont Béniguet à l'ouest, Lavrec et Logodec à l'est, et il y a toute une poussière de cailloux plus petits partout autour. Bref, c'est le paradis de la ballade en petit bateau à faible tirant d'eau.

 

Brehat  
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  Brion

En charpente traditionnelle, c'est la pièce de jonction de la quille et de l'étrave, lorsque cette pièce est affleurante.

Lorsque le brion est intérieur, sur les charpentes plus élaborées, on ne l'appelle plus brion mais marsoin, et il peut être prolongé coté étrave par une contre-étrave (ou plastron) et coté quille par la carlingue, parallèle à la quille.

Par extension, le brion est l'angle qui se trouve à cet endroit. On parle d'un brion marqué quand il fait un angle saillant, ou d'un brion effacé quand la jonction de la quille et de l'étrave est plus proche d'une courbe douce.

Brion Brion
   
 
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  Brochetage Distribution des virures pour qu'elles s'ajustent entre elles et "habillent" la coque. Brochetage  
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  Brontosaure

Encore une invective du capitaine Haddock. Le brontosaure est un reptile fossile du Mésozoïque, herbivore, de grande taille (pesant environ 30 tonnes), à long cou et à tête minuscule. Son nom vient du grec brontê (tonnerre) terminé par saure, comme dinosaure.

Au niveau insulte, le plaisir d'Hergé vient sans doute plus de la musique du mot que de son sens.

   
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  Bronze

Le bronze est le nom générique des alliages de cuivre et d'étain. Le terme airain désigne aussi le bronze, mais est plutôt employé en poésie et dans les textes littéraires.

Les bronzes sont normalement composés de plus de 60% de cuivre et d'une proportion variable d'étain, et ils contiennent en outre des proportions variables d'aluminium, plomb, béryllium, manganèse et tungstène, accessoirement du silicium et du phosphore, mais pas de zinc en quantité notable (ne pas confondre avec le laiton).

Leurs caractéristiques principales sont une bonne résistance à l'usure et à la corrosion et une bonne conductivité électrique. On les utilise souvent comme matériau de frottement en face de l'acier.

Ces alliages ont été pour la première fois utilisés pendant l'âge du bronze pour fabriquer des outils, des armes, des instruments de musique et des armures plus robustes et résistants que leurs prédécesseurs en cuivre ou en pierre (pas les armures !) Pendant l'âge de bronze, de l'arsenic était souvent ajouté au bronze (principalement sous forme d'impuretés) ce qui en augmentait la dureté. Merci Wikipedia.

voir également Laiton.

Bronze  
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  Bulldozer (à réaction)

Encore une invective du capitaine Haddock. Mot d'origine américaine : contraction de bull (taureau) et dozer (to dozer : mater). Engin mécanique à chenilles et large lame frontale servant à excaver, déblayer ou niveler le terrain.

C'est un des cas, assez rares, où l'insulte et contextuelle : le capitaine vient d'être bousculé par un quidam pressé qui ne l'a d'ailleurs pas fait exprès. Ceci reflète le rôle du capitaine Haddock dans les aventures de Tintin : il introduit (presque) toutes les imperfections de la nature humaine, notoirement absentes du personnage de Tintin.

L'humour vient de l'association d'une propulsion d'avion à un engin très lourd et normalement lent dans ses déplacement.

Bulldozer  
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  Burning Man Festival

Burning Man est un festival annuel qui a lieu chaque fin août dans le désert du Nevada. Le festival a été créé en 1986 par Larry Harvey sur une plage près de San Francisco, avec pour point d'orgue la crémation d'un mannequin géant. Depuis 1990, l'événement a été déplacé en plein désert afin d'accueillir une foule croissante. Chaque année, c'est une ville qui surgit du sable : Black Rock City est, pour une semaine, la troisième ville de l'état du Nevada. Selon Wikipedia : "Les participants ont tendance à se regrouper en bandes affichant des thèmes vestimentaires et identitaires marqués, mêlant la culture développée par les groupes urbains avec une certaine forme de tribalisme revécu dans l'improvisation."

 
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Ce glossaire restera en développement : n'hésitez pas à me signaler les termes ou expressions que vous souhaiteriez voir ajoutés à cette liste, ainsi que toute erreur, omission ou tout autre défaut.Son objet est simplement de compenser la nécessité pratique d'employer des termes techniques sans lesquels les explications sont difficiles. J'ai essayé d'y inclure tout le vocabulaire maritime utilisé sur ce site, les termes "usuels" qu'il me semble utile de maîtriser (et finalement, par demande populaire, les étrangetés maritimes...)
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