Arwen Marine
 
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G

 
  G Se dit Golf. Signifie : je demande un pilote. G  
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  Gabarit Pièce en bois de faible épaisseur qui sert de modèle grandeur nature de la pièce à réaliser. Posé sur le matériau dans lequel sera confectionnée la pièce, on s'en sert comme guide de traçage ou de découpe.    
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  Galbord

Premier bordé du bas de la coque qui viendra contre la quille dans la rablure. On parle moins de son voisin le second bordé, appelé "contre-galbord" et du troisième, le "ribord". Après, ils n'ont plus que des numéros jusqu'à la préceinte, qui ceinture le haut des membrure et forme le haut du bordé (et que l'on s'appelle le carreau sur une embarcation légère.

Le "retour de galbord" est la zone concave dans la courbe de la membrure où le bordé fait la transition entre le fond et la quille.

Galbord  
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  Galhauban Câble tenant latéralement et sur l'arrière les mâts supérieurs des anciens gréements. Aujourd'hui, c'est le câble qui tient latéralement (mais pas sur l'arrière) la tête de mât, par opposition au bas-hauban, qui tient le mât à hauteur des barres de flèche.    
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  Gambeyer ou gambiller

Gambeyer signifie faire passer d'un côté à l'autre du mât la vergue d'une voile au tiers ou latine lors d'un virement de bord. Cette manœuvre permet d'établir la voile sous le vent du mât, car ces deux types de voile gréées sur des vergues comportent une partie de leur surface devant le mât. Si on laissait la voile au vent du mât, celle-ci ne porterait pas de façon optimale car le mât crée un obstacle dans la forme du profil. Voir portance pour plus de détails.

Avec une voile latine, on dit plutôt "faire le car" (le car est la partie basse de l'antenne), et la manœuvre est un peu plus complexe du fait de la présence de deux manœuvres au point d'amure : l'orse poupe et le davant.

Le gambeyage se déroule ainsi :

  1. choquer la drisse de la voile (parfois affaler mais cela varie selon la surface de la voile et l'habileté de l'équipage),
  2. libérer l'amure,
  3. passer l'amure de l'autre côté du mât (qui sera sous le vent sur le nouveau bord) et l'amarrer,
  4. passer la vergue du même côté du mât que l'amure,
  5. réétarquer la drisse ou renvoyer la voile.

Gambeyer vient de gambe qui signifie jambe en vieux françois, et le nom de cette manœuvre vient de l'analogie avec un changement de jambe d'appui à chaque virement.

On ne gambeye qu'avec les voiles ayant une surface importante devant le mât, car c'est une manoeuvre qui complique singulièrement le virement de bord. Si la voile a peu de surface en avant du mât, on ne gambeye pas, et c'est un sujet habituel de discussion que de savoir si une voile au tiers porte mieux du bon coté (sous le vent du mât) ou du mauvais, et si elle permet alors de faire un meilleur cap, etc. Offrez une bière (ou autre boisson de son choix, généralement alcoolisée) au patron d'un bateau gréé au tiers, lancez le sujet et installez vous confortablement...

Gambeyer

La voile ci-dessus doit impérativement être gambeyée à chaque virement de bord.

Cancalaise

A contrario, la bisquine "La Cancalaise" ne gambeye jamais, et ses voiles sont sur des cotés différents des mâts : la misaine est gréée sur bâbord, la grand-voile sur tribord et le tapecul sur bâbord de nouveau.

 
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Gandalf

 

Gandalf est le nom que j'ai choisi pour le prototype du "Grand Skerry", un Skerry que j'ai construit en multipliant toutes les cotes des panneaux de coque par 1.2 (et donc les les surfaces par 1.44 et re-donc les volumes par 1.73). L'abondance de ce volume m'a permis de dessiner des aménagements spacieux pourvus d'importants volumes de rangement dans des coffres étanches, et de 132 litres de ballast liquide dans deux réservoirs le long du puits de le dérive pivotante. Cela donne un bateau étonnant de puissance et de stabilité (et donc de vitesse!!!)

Gandalf provient, tout comme Arwen, de l'univers fantastique tissé dans ses livres par le professeur de littérature et linguistique J.R.R.Tolkien. Son "grand oeuvre", la trilogie du Seigneur des Anneaux (Lord of the Rings) fut publié en 1954-55 dans l'indifférence quasi-générale. La trilogie rencontra un succès croissant à partir du début des années 1960, grâce notamment à une édition américaine non autorisée. La traduction française de Francis Ledoux parut seulement en 1972-73. La trilogie des films réalisés par le néo-zélandais Peter Jackson, sortie en 2001, 2002 et 2003, fit connaitre l'oeuvre au grand public dans le monde entier. Il faut noter que la trilogie sur grand écran est extrèmement fidèle à l'esprit, sinon à la lettre, de l'oeuvre de Tolkien. C'est remarquable de la part de Peter Jackson, qui était jusque là plutôt connu par ses films d'épouvante "gore"...

Gandalf est un personnage-clé de la trilogie, c'est une sorte de magicien d'une race très ancienne, distincte de celle des Hommes et des Elfes. C'est lui qui prend la direction de fait de la lutte contre le Mal, incarné par Sauron, qui voudrait soumettre tous les êtres vivants à sa volonté. Ceux qui sont intéressés trouveront plus de détails sur Wiki (mais devraient lire le Seigneur des Anneaux si ce n'est pas encore fait).

Gandalf

Gandalf

 
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  Garcette

Manoeuvre frappée dans les oeillets de la bande de ris, qui permet d'étouffer la toile située entre la bande de ris et la bordure ou la bande de ris inférieure. Autrefois petit cordage utilisé pour fouetter les matelots punis (aille !)

Aujourd'hui, désigne génériquement tout petit cordage de faible diamètre.

Garcettes de ris  
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  Garde

Amarre transversale permettant d'immobiliser le bateau à quai. Les pointes sont les amarres perpendiculaires (généralement une à l'avant, une autre à l'arrière) et la garde évite que le bateau ne bouge en longueur. On a la garde montante, qui part de l'arrière du navire vers le quai à hauteur de l'avant, et la garde descendante qui part de l'avant du navire vers le quai à hauteur de l'arrière.

Un bon amarrage à quai nécessite 4 amarres : 2 pointes aux extrémités du bateau et deux gardes, montante et descendante. Les pointes maintiennent le bateau contre le quai et les gardes le maintiennent parallèle au quai, de sorte que les extrémités ne puissent pas toucher.

Notre image : l'artillerie à pied de la Garde Impériale en 1808. Cliquez sur l'image pour un schéma montrant les différentes gardes (d'amarrage).

Garde Impériale  
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  Garnement

Encore une invective du capitaine Haddock. Le sens original, vieilli, de garnement est : mauvais sujet, vaurien. Aujourd'hui, désigne plutôt un enfant ou adolescent impertinent, turbulent.

Le mot est apparu vers 1100 : guarnement « équipement d'un soldat » puis il a dérivé pour désigner un homme armé, peut-être coquin, vaurien , puis carrément le vaurien ou le mauvais sujet.

Garnement  
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  Génois

On appelle "foc de Gènes", "foc génois", ou génois tout court le grand foc de beau temps à recouvrement.

Recouvrement signifie que la partie arrière du génois ne couvre pas seulement le triangle avant (zone entre l'étai et le mât), et recouvre partiellement l'avant de la grand-voile, mais sous le vent de celle-ci, bien sur.

Génois  
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  Genou

Pièce courbe servant à joindre deux éléments d'une membrure.

Genou   Genou
     

 

   
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  Gilet de sauvetage
  Demoiselles en gilet   Dispositif d'aide à la flottabilité personnelle qui fait partie du matériel de sécurité de base. Il est impératif que le gilet soit bien ajusté sur la personne qui le porte, sans quoi elle passera à travers au moment de vérité !

Sur notre image de droite, ce "sumo tube" n'est pas exactement un gilet de sauvetabe, mais ça a l'air bien !

Ce "sumo tube" n'est pas exactement un gilet de sauvetabe, mais ça a l'air bien !  
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  Gîte

La gîte est l'inclinaison du navire par rapport à sa ligne de flottaison normale. Elle peut être causée par plusieurs facteurs : soit un déplacement du centre de gravité (par exemple un chargement qui a rippé), soit sous l'effet de la poussée du vent dans les voiles et/ou la superstructure. Cet effet est maximum à l'allure du près car la composante latérale du vent est très forte (alors qu'au vent arrière, elle est nulle.)

Sur notre image du haut, le catamaran Orange dans un coup de gîte. Sur les catamarans, la gîte est spectaculaire, car on passe très vite de la situation de l'image du haut à la situation "sur le toit" (chaviré quoi !), en passant par la photo du bas. Là, Orange (en haut) est à sa situation de stabilité maximale, contrairement aux apparences : le poids de la coque soulevée (donc non supportée par la poussée d'Archimède) déplace le centre de gravité au vent, alors que le centre de carène est totalement basculé sous le vent (voir l'article Lest pour des explications plus détaillées.)

Le formule 40 du bas a largement dépassé sa position de stabilité maximum (le centre de gravité est nettement plus proche du centre de carène, mais pas encore dans le même plan, quoique si on compte le poids du gréement...) L'inclinaison du gréement suffit sans doute à déventer suffisament les voiles, ou la risée est passée, toujours est-il que dans le cas de cette image, cela ne s'est pas fini par un chavirage.

 
 
 
 
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  Glaçage voir Imprégnation. Glacage  
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  Godiller

L'aviron repose dans une engoujure à l'arrière du bateau (éventuellement une dame de nage peut faire l'affaire à condition d'être inclinée pour être d'équerre avec l'aviron). L'aviron est mis en mouvement par le godilleur qui se tient face à l'arrière et saisit l'aviron à la hauteur des épaules. Il est possible de se tenir de côté et d'actionner l'aviron d'une seule main pour avoir une meilleure visibilité dans les manœuvres, mais c'est au prix d'une réduction de la force propulsive.

Le mouvement de la pelle de l'aviron est celui qu'aurait la pale d'une hélice dont le sens de rotation et le calage (l'angle d'atttaque) s'inverseraient tous les huitièmes de tour, le secteur angulaire décrit étant de l'ordre de 20 à 30 degrés de chaque côté de la verticale. Les mains du godilleur décrivent des sortes de « 8 » pour donner à la pelle une incidence plus ou moins forte compatible avec un écoulement "attaché" (non décroché). Au changement de sens le godilleur donne un rapide mouvement de poignet pour que la pelle ne soit pas soulevée par la pression de l'eau.

Technique de virage : le godilleur peut tourner large en se décalant latéralement, plus serré en donnant plus d'incidence à la pelle dans un sens que dans l'autre, et sur place en effectuant un mouvement identique à celui de la nage ou de la vogue.

Pour apprendre à godiller, il est préférable d'utiliser un aviron long, sur un bateau assez lourd. Il est souhaitable que le bateau ait une bonne stabilité directionnelle, grâce à une surface immergée, comme une quille ou un gouvernail bloqué dans l'axe qui empêche l'arrière de l'embarcation de déraper latéralement sous l'effet de la composate latérale de la poussée.

Emprunté à Wikipedia.

Godille  
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  Goéland

Oiseau palmipède des bords de mer, à plumage blanc avec le manteau gris ou noir, vivant en colonies et dont plusieurs espèces sont migratrices. Emprunté au breton gwelan «mouette». Nos côtes sont fréquentées par le goéland marin, le goéland brun, le goéland argenté. Le premeir a une envergure de 150 à 170 cm pour un poids de 1 à 2 kg. Les deux autres ont une envergure de 20 cm de moins et sont deux fois plus légers.

Le goéland marin a la tête, la poitrine, le ventre et la queue blancs, formant un contraste saisissant avec le dos presque noir. Les ailes sont également noirâtres avec un peu de blanc sur les bords antérieurs et postérieurs. Le bec est jaune avec une petite tache rouge sur la mandibule inférieure. Les pattes palmées sont rose pâle. Les juvéniles sont brun sombre et fortement bigarrés. Une étroite bande noire aux limites imprécises couvre l'extrémité de la queue. Le goéland marin peut être confondu avec le goéland brun qui présente un aspect général assez semblable. Toutefois, ce dernier est largement plus petit, plus élancé et possède un bec plus mince et des pattes jaunes.

Le goéland marin a un comportement de prédateur beaucoup plus marqué que la plupart des autres goélands. Les races d'oiseaux les plus touchées par ses captures sont les macareux moine, les puffins et les océanites dont il ravage les sites de nidification. Pour cela, il utilise des techniques de chasse bien différentes mais tout aussi impitoyables : ainsi, il tue le puffin des anglais au sol alors qu'il saisit au cou et en plein vol les jeunes macareux. Il lui arrive même de s'attaquer au gibier d'eau en hiver. Les poissons représentent une part non négligeable dans son alimentation. Il suit également en groupe les chalutiers, s'emparant des poissons et des déchets rejetés par dessus bord. C'est un grand amateur d'ordures et de charognes qu'il mange dans les décharges et sur les plages.  

Partiellement emprunté à Oiseaux.net

«Les goélands (...) volent, de leurs yeux morts cherchant quelque proie morte, s'attroupant, hâtant en famille la destruction des grands cadavres qui pour eux flottent sur la mer. Point féroces d'aspect, égayant le navigateur par leurs jeux, par l'apparition fréquente de leurs blanches ailes, ils lui parlent des terres lointaines, des rives qu'il quitte ou qu'il va voir...»
Michelet, Oiseau, 1856, p. 46.

Goéland marin

Goéland brun

Goéland argenté

Goéland marin en haut, goéland brun au milieu, et goéland argneté en bas.

 
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  Goélette

Voilier à gréement aurique ou marconi sur deux mâts ou plus (jusqu'à 7 mâts sur le Thomas W. Lawson, image du bas ci-contre), dont le grand mât est placé à l'arrière et le mât de misaine à l'avant. Ce type de gréement a largement été utilisé par les pêcheurs et survit aujourd'hui en France sur l'Etoile et la Belle Poule qui sont des goélettes à hunier. Eric Tabarly a ré-introduit ce gréement en course-croisière sur son Pen Duick III, qui est une goélette à mâts égaux.

L'essentiel est qu'il y ait au moins deux mâts, et qu'aucun mât ne soit plus haut que celui placé le plus en arrière. L'invention du gréement de goélette est attribuée aux Hollandais, mais il a surtout été utilisé et développé par les Américains après la guerre d'indépendance contre l'Angleterre. Parmi les plus célèbres goélettes : Bluenose (canadien !), America, Atlantic...

L'origine du mot goélette en français est probablement "goéland", qui vient lui-même du breton gwelan. En anglais, une goélette est appelée "schooner", et l'origine de ce mot est encore plus incertaine. Il viendrait de "scoon", ancien mot écossais qui signifiait sauter, ricocher, ou éfleurer... L'idée est d'un truc qui va vite sur la surface de l'eau.

Ci-contre la goélette à huniers (ou brigantin) "Pride of Baltimore", et dessous "Pride of Baltimore II". Baltimore était la capitale américaine de la construction navale à la fin du 18e siècle, et construisait notamment les "Baltimore Clippers", qui étaient en fait des goélettes à huniers très fines, très toilées et donc très rapides. La ville de Baltimore décida de construire une réplique de ces fameux navires comme ambassadeur de prestige de la ville, et une souscription fut lancée par la municipalité pour financer le projet.

La première "Pride of Baltimore" fut lancée en 1977, et c'était une réplique assez proche des anciennes goélettes, tant dans sa construction que dans son gréement très puissant. Elle fut chavirée et coulée en mai 1986 par un violent coup de vent. Elle n'avait aucune cloison étanche et son lest de 40 tonnes était uniquement à l'intérieur. Le naufrage fit quatre victimes, le captiaine et trois membres d'équipage. La construction d'une seconde "Pride" fut décidée et financée par les administrés de Baltimore. Les leçons du naufrage font que ce n'est plus une réplique, bien qu'elle ait conservé la même apparence générale. Sa coque est pourvue de 6 cloisons étanches, son lest augmenté de 50% est placé pour 1/3 sous la quille, et sa coque est 50% plus volumineuse (allongée de 15%) pour une surface de toile similaire à l'originale. Autre différence notable, la hauteur sous barrots du pont princiapl fut porte de 1.53 m à plus de 2 m... La nouvelle "Pride" fut lancée en avril 1988 et commissionnée le 23 octobre de la même année.

Autre goélette à huniers (ou toujours brigantin), la Recouvrance est la réplique d’un aviso, bateau militaire du début du 19e siècle, destiné à l’origine à transmettre les messages. Elle est construite selon le plan type « IRIS », dessiné par l’ingénieur Hubert. Le projet de construction de la goélette brestoise fut lancé à l’occasion du concours national « Bateaux des Côtes de France » en 1990. Une association se constitue et lance une souscription en complément du financement municipal, du d épartement du Finistère, de la région Bretagne et plusieurs sponsors privés. Elle fut lancée lors du rassemblement de Brest 92. L’armement se termine en 1993 et les travaux d’aménagement intérieur au printemps 1996. Au printemps 1998, des travaux complémentaires d’amélioration sont effectués par les ateliers de la DCN.

Cliquez ci-contre sur la goélette Thomas W. Lawson pour la voir en plus grand. Les grandes goélettes équipées de mâts multiples étaient très populaires en Amérique du nord pour le transport de marchandises, aussi bien au cabotage qu'au long cours. Thomas W. Lawson fut la seule goélette à sept mâts jamais construite, et le plus grand voilier pur (sans moteur auxilliaire) de tous les temps (120.40 m au pont). Le français France II la bat en taille mais il avait des moteurs auxilliaires. La carrière de la Lawson fut courte : lancée le 10 juillet 1902, elle fut perdue le 13 décembre 1907 dans les Iles Scilly, drossée à la côte suite à la rupture des ses deux chaînes d'ancre alors qu'elle tentait d'étaler une tempête d'hiver au mouillage. Seize de ses 18 membres déquipage, réfugiés dans la mâture, furent perdus lorsqu'elle chavira en se disloquant au rivage (parlez moi de pénibilité du travail....)

Elle avait été conçue pour le commerce transpacifique, au moment où les cargos à vapeur n'étaient pas encore compétitifs sur les grandes distances. Elle fit en fait du cabotage au charbon, et son tirant d'eau lui interdisant de nombreux ports, elle était rarement chargée à plus de 60% (ce qui en faisait un très mauvais voilier : trop de fardage et pas assez de raideur à la toile). Elle fut dématée pour être utilisée comme chaland, tirée de port en port par des remorqueurs à vapeur, puis regréée et transformée pour le transport du pétrole en vrac pour devenir le premier "tanker" à voile.

la goëlette Margareth K. Smith

Pride of Baltimore

Pride of Baltimore II

La Recouvrance

Thomas W. Lawson, 1902-1907

 
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  Goémon Le goémon désigne l'ensemble des algues détachées des fonds et qui se déposent sur les grèves. L'ennui c'est qu'avant de se déposer sur les côtes, le goémon flotte en mer à la surface et se prend dans les quilles, les dérives, les gouvernails et même les lignes de pêche à la traîne. Je ne parle même pas des filets... Goëmon  
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  Google

Notre image ci-contre montre le panneau d'affichage public d'une église presbytérienne : "Il y a des questions pour lesquelles Google n'a pas la réponse"... Sous-entendu : pour ces questions là, venez chercher les réponses chez nous...

En attendant, on trouve déjà pas mal de choses avec Google ! Mais c'est vrai que pour connaître le sens de la vie...

 

Google  
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  Gordini, Amédée

Amédée Gordini (Amedeo Gordini, 1988-1979) est l’un des plus importants constructeurs de voitures de course des années 1950. Français d'origine Italienne, mécanicien puis pilote préparateur de génie et enfin constructeur d'automobile de course avec Simca, Gordini puis Renault. Devenu orphelin, il entre en apprentissage comme mécanicien à l'âge de 10 ans chez un concessionnaire Fiat auprès de son maître et ami Edoardo Weber (célèbre plus tard pour ses carburateurs Weber). En 1913 âgé de 14 ans, il travail chez Isotta Fraschini à Milan sous les ordres directs d'Alfieri Maserati (fondateur de Maserati en 1914).

Après la Première Guerre mondiale, il se spécialise sur la préparation de moteurs Hispano-Suiza. En 1925, Gordini effectue un voyage à Paris dont il tombe amoureux et où il se fixe définitivement. Il se fait naturaliser, change son prénom en Amédée et travaille durant quatre ans comme préparateur de voitures Hispano-Suiza. En 1926 il épouse une française et s’installe comme concessionnaire Fiat à Suresnes dans la banlieue Parisienne. Il participe régulièrement à des courses automobiles régionales comme pilote préparateur sur ses propres voitures et remporte rapidement de nombreuses courses.

Suite à ses remarquables résultats techniques et sportifs, Henri Théodore Pigozzi (fondateur de Simca en 1934, qui détient la licence de fabrication des Fiat en France) lui apporte son soutien avant d'en faire le représentant officiel de la marque en compétition. En 1937 Simca charge officiellement Gordini de préparer ses Simca 5 de 568 cm³ pour les Rallyes automobiles et toute une série de records du monde. La Simca 5 remporte les 24 Heures du Mans dans sa catégorie et bat le record du tour de l'autodrome de Montlhéry (4 950 km en 48 heures à la moyenne de 103 km/h avec le meilleur tour à 107 km/h). Cette performance incroyable sur les bases d'un simple 568 cm³ vaut à Amédée Gordini d'être surnommé « Le sorcier ».

En 1957 Gordini est contraint d'abandonner définitivement la compétition individuelle suite à d'importants problèmes de financement. Renault demande alors à Gordini de s'occuper de son département compétition et de préparer sa toute nouvelle Renault Dauphine en faisant passer son moteur de 30 à 38 cv avec deux carburateurs double corps pour 170 km/h en vitesse de pointe et 18 s au 400 m départ arrêté. Les Renault Dauphine Gordini remportent le Rallye automobile Monte-Carlo et le Tour de Corse de 1958.

Gordini se consacre ensuite à la R8 Gordini avec son moteur de 1108 cm3 (1964), puis de 1255 cm3 (1966 - 1970) qui marque son apogée et qui symbolise toute une génération de pilotes Français.

En 1969 Renault rachète la marque Gordini (dont le nom est conservé jusqu'en 1981).

Sur notre image du haut, la Renault Dauphine Gordini, et en bas la R8 Gordini, avec les deux fameuses bandes blanches sur une peinture bleue, caractéristiques des Gordini.

Merci Wikipedia.

Dauphine Gordini

 

 

R8 Gordini

 

 
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  Goscinny, René

René Goscinny (14 août 1926 - 5 novembre 1977) est un écrivain, humoriste et scénariste de bande dessinée français, d'origine juive polonaise. Il est connu mondialement pour les albums d'Astérix et Lucky Luke (personnage créé par Morris, mais auquel Goscinny donna, en tant que scénariste et gagman, un second souffle. Il est d'ailleurs choquant que les nouveaux albums ne fassent aucune allusion à l'immense contribution de Goscinny).

René Goscinny est né le 14 août 1926 à Paris. Son père Stanislaw est ingénieur chimiste, originaire de Varsovie, et sa mère Anna, fille de rabbin, dut quitter avec sa famille le village de Khordorkow (maintenant en Ukraine), à la suite des pogroms récurrents. Stanislaw et Anna se sont rencontrés à Paris, se sont mariés en 1919 et ont d'abord eu un premier fils, Claude Goscinny, né près de 6 ans avant René.

Les Goscinny partent pour Buenos Aires, deux ans après la naissance de René, où Stanilaw a trouvé un poste. René étudie dans les écoles françaises de Buenos Aires. Il commence à dessiner très tôt, inspiré par les histoires illustrées qu'il adore lire. En décembre 1943, après l'obtention de son baccalauréat à dix-sept ans, le jeune René perd son père des suites d'une hémorragie cérébrale, et se voit obligé de rechercher un travail. L'année suivante, il obtient son premier emploi comme comptable adjoint dans une entreprise de pneumatiques. Il démissionne peu après pour devenir dessinateur dans une agence de publicité. Parallèlement, il publie ses premiers textes et dessins dans Quartier latin, bulletin interne du lycée français de Buenos Aires.

René, accompagné de sa mère, quitte l'Argentine pour New York en 1945, afin de rejoindre son oncle Boris, le frère de sa mère. René devient traducteur dans une firme d'import-export en attendant de trouver une situation plus stable. Pour échapper au service militaire américain, René part pour la France rejoindre l'armée française en 1946. Il sert à Aubagne, dans le 141e bataillon d'infanterie alpine.

Il retourne à New York. René traverse alors la période la plus difficile de sa vie. Il reste un moment sans emploi, seul et totalement déprimé (il en tirera l'un de ses textes les plus percutants : " Seul, sans amis, sans un sou..."). En 1948, il trouve un travail dans un petit studio, collaborant avec Harvey Kurtzman, Willy Elder, John Severin et Jack Davis dans l'équipe de Mad magazine. Contrairement à l'archétype du rêve américain, il sera le seul de cette équipe à bâtir une fortune (raisonnable tout de même)... en allant s'installer en France !

René Goscinny devient ensuite directeur artistique à Kunen Publishers, toujours à New York, chez qui il écrit quatre livres pour enfants. En 1949, il rencontre, grâce à Jijé (les aventures de « Jerry Spring » !), Maurice de Bévère alias Morris, le dessinateur et premier auteur de la série d'albums « Lucky Luke ». Puis il rencontre Georges Troisfontaines, directeur de World Press agency, qui le convainc de retourner à Paris travailler comme directeur de l'antenne locale en 1951. Il y rencontre Albert Uderzo, avec qui il débute une longue coopération. Ils travaillent ensemble sur Bonnes Soirées, un magazine féminin pour lequel Goscinny écrit Sylvie.

En 1955, Goscinny, Jean-Michel Charlier et Uderzo tentent de monter un syndicat au sein de la World Press afin que les dessinateurs soient considérés comme les propriétaires de leurs œuvres, et non les éditeurs. Goscinny, suspecté d'avoir fomenté ce mouvement, est licencié de l'agence de presse. Charlier, Uderzo et Jean Hébrard l'accompagnent par solidarité et fondent le syndicat d'édition Edipress/Edifrance. Sous le pseudonyme d'Agostini, Goscinny écrit Le Petit Nicolas pour Jean-Jacques Sempé dans Le Moustique et plus tard Sud Ouest puis Pilote.

En septembre 1956, Goscinny est contacté par André Fernez, le rédacteur en chef du Journal de Tintin. Ce dernier a en effet entendu parler de la réputation de scénariste et d'humoriste de Goscinny et souhaite travailler avec lui pour redonner au journal la pointe d'humour qui lui manque pour rivaliser avec le Journal de Spirou. L'auteur démarre alors une fructueuse collaboration avec Le Journal de Tintin. En complément, Goscinny participe au magazine Paris-Flirt et collabore avec Morris sur Lucky Luke (1955-1977).

En 1959, les éditions Édifrance/Édipresse lancent le magazine Pilote. Goscinny devient un des écrivains les plus productifs pour le magazine. Dans la première édition, il lance sa plus fameuse création, Astérix le Gaulois, avec Uderzo. Il fait de Pilote un magazine pour adolescents, publiant des bandes dessinées plus inventives et libérées que celles de la presse pour enfants. Pilote est acheté par Georges Dargaud en 1960. Goscinny en sera le rédacteur en chef de 1963 à 1974.

En résumé, René Goscinny sera scénariste d'un très grand nombre de BD, outre ses très grands succès que sont Astérix et Lucky Luke : on peut citer Iznogoud, Oumpah-pah, Spaghetti et les Dingodossiers, rien que du (très très) bon. Pendant un temps, il signe entre autres la rubrique savoir-vivre de "Bonnes Soirées" sous le pseudonyme de Liliane d'Orsay... Il est l'un des auteurs français les plus lus au monde : l'ensemble des bandes dessinées et livres qu'il a écrits représente environ 500 millions d'ouvrages vendus.

Merci Wikipedia.

René Goscinny

 

René Goscinny

René Goscinny

René Goscinny

René Goscinny

 
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  Suite de la lettre G (Gouvernail à Guirlande)  
     
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Ce glossaire restera en développement : n'hésitez pas à me signaler les termes ou expressions que vous souhaiteriez voir ajoutés à cette liste, ainsi que toute erreur, omission ou tout autre défaut. Son objet est simplement de compenser la nécessité pratique d'employer des termes techniques sans lesquels les explications sont difficiles. J'ai essayé d'y inclure tout le vocabulaire maritime utilisé sur ce site, les termes "usuels" qu'il me semble utile de maîtriser (et finalement, par demande populaire, les étrangetés maritimes...)
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