Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

12/10/21

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Je viens de laisser passer deux semaines sans mettre à jour les nouvelles, car je suis un peu dépassé en ce moment. Voici tout d'abord des images du Youyou, dont je passe à la peinture : je viens de finir de masquer le tableau arrière, dont le contour sera peint afin de cacher la tranche des bordés, et l'essentiel sera verni, de même que les listons principaux, alors que les petits seront peints.

 

Voilà ce que cela donne après trois couches de peinture. J'ai sorti le bateau afin d'évaluer le résultat à la lumière du soleil. J'utilise une peinture PU bi-composant spéciale, car j'ai fait réaliser une mise à la teinte, afin que le Youyou soit de la même couleur que son bateau-mère. Elle est nettement moins couvrante que ma peinture habituelle, et je vais devoir appliquer un total de 7 couches afin d'obtenir une opacité satisfaisante.

 

En parallèle, j'ai attaqué la réalisation du gouvernail et de la dérive du Youyou. Il ne reste plus qu'à coller les petits épaulements de sapelli qui empêcheront la dérive de passer à travers le puits, et de même sur le gouvernail pour supporter la barre juste sous la tête.

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Voici la barre en question en cours de collage. Elle sera remforcée par des tiges filetées traversantes en laiton devant et derrière la mortaise qui accueillera la tête de gouvernail.

 

Voila le gouvernail fini avec son safran, la barre, et la dérive, qui n'a pas encore reçu d'époxy, ce qui explique sa couleur plus claire et terne.

 

Peinture finie, j'ai vissé ces tasseaux verticalement sur le chariot afin de caler le Youyou sur la tranche, ce qui rend le travail sur l'intérieur bien plus aisé. J'ai percé à travers l'étrave juste au dessus du brion pour poser un anneau de remorquage. Son emplacement bas permet de traîner le Youyou à vitesse élevée sans risque d'enfournement.

         
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Je viens de coller les cales de pied de mât et celles d'étambrai. Les fins observateurs parmi vous auront noté que le mât est de section carrée au pied et de section octogonale à l'étambrai, puis arrondie vers le haut. J'ai également vissé-collé l'encormat de bôme, et il n'y aura qu'un petit pontet sur la vergue afin de caler l'erseau de drisse.

 

Je fabrique un gouvernail pour le Wood Duck 12 Hybride de Christophe, dont vous verrez deux images plus bas, car il ne voulait pas du gouvernail classique en plastique noir que je lui proposais. Il reste encore à faire la découpe d'insertion du palonnier, en tête du gouvernail, ainsi qu'un certain nombre de collages et usinages. Notez que je ne perce que l'une des deux joues du gouvernail avant collage, je perce la seconde après durcissement du collage, cela permet de s'assurer que les deux trous sont bien en face (sinon, il faut mettre une cheville dans le trou pendant le collage, et éviter qu'elle colle, bien sur...)

 

Et voilà ce que ça donne après quelques opérations. Plus qu'un bon ponçage et une dernière couche d'époxy.

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Me voici à Saint-Servan, au pied de la tour Solidor, et j'ai fait cette photo (un peu matinale pour la lumière) à la pleine mer : grande mer de 109, et cet Optimist est mouillé un peu court...

 

Voici la raison de ma présence à Saint-Servan, puis à Saint-Suliac sur la Rance (c'est étonnant le nombre de communes nommées Saint-X ou Saint-Y dans les environs). Il s'agit d'un prototype de canot à voile produit par la société Nautiraid, dont les essais et la mise au point sont très avancés. Il a d'ailleurs déja été présenté aux Tonnerres de Brest 2012, et plus récemment au Grand Pavois de La Rochelle. Vous pourrez aussi le voir au Nautic de Paris en décembre. Nautiraid m'a proposé de distribuer ses produits, et de participer à la mise au point finale de ce canot, qui n'a pas encore été baptisé. Me voici donc à l'oeuvre, occupé à baisser le safran en prélude à quelques bords sur la Rance.

 

Nautiraid est l'héritière de la société fondé par Jean Chauveau en 1936 à Saint-Cloud pour produire des kayaks pliants (structure lègère en frène et peau en textile enduit). La gamme s'est élargie pour inclure à une époque des canots à moteur et des voiliers, tous pliants. Nautiraid ne fabriquait plus que les kayaks et des annexes pliantes, et ce canot marque donc le retour de la société vers la voile. Ne manquez pas l'excellent historique Chauveau visible sur le site Kayak Univers, ni le site web Nautiraid, bien sur.
Sur cette image, voici l'essentiel du canot : sa structure pliée avec la "peau", le gréement et les avirons sont à l'intérieur. Le paquet mesure 3 m de long, nettement plus encombrant que les kayaks de la marque, qui se rangent dans deux sacs à dos. Il ne manque sur cette image que les couples, qui tiennent la coque ouverte, les sièges et les planchers.

         
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Guillaume vient d'insérer les trois couples et le tableau arrière, les sièges et le banc d'étambrai, et il gonfle les "stabilairs", poches gonflables insérées entre les deux peaux sur les cotés du canot. Il manque encore les planchers pour compléter le canot. Les stabilairs tendent la peau et assurent une partie des réserves de flottabilité du canot.

 

Et voilà ce que cela donne. La quille sera doublée d'une bande-molle nylon dans la version finale du canot.

 

Nous nous succédons pour tester le petit voilier, profitant d'une petite brise oscillant autour de force 2. Ici, c'est Eric qui est à la barre. Notez qu'Eric est le patron de Nautiraid et n'hésite donc pas à se mouiller pour ses clients ! Il faut dire que le canot est très sécurisant du fait de son étonnante stabilité.

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C'est au tour de Guillaume d'essayer le petit voilier. On le voit ici amorcer un virement de bord. Grâce à sa dérive sabre et à son petit foc, le canot est étonnamment maniable : il vire presque sur place. Il est forcément assez peu rigide du fait de sa technique de construction, mais il marche très bien à condition de ne pas serrer le vent de trop près, un peu comme un catamaran léger. La surface du voilure du prototype sera augmentée afin de le rendre plus vivant dans les petits airs.

 

A l'unanimité moins une voix (la sienne), Guillaume a été désigné volontaire pour les essais de redressement et de flottabilité. Le redressement est un peu laborieux, du fait de la grande stabilité, que l'on retrouve à l'envers, mais tout à fait faisable comme nous le démontre Guillaume avec brio (qui ça?)

 

Deux poches d'air amovibles sont clipsées à l'avant et une troisième est logée devant le tableau arrière, en complément des stabilairs latéraux. Comme nous le montre Guillaume, la stabilité du canot plein d'eau est bluffante, il est très difficile à chavirer. Bref, voila qui fera une superbe annexe à voile (et à moteur et à rame) pour ceux qui veulent plus qu'une annexe gonflable et n'ont pas la place de loger une annexe rigide.

         
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Arjan nous envoie les quatre images suivantes des premiers essais du Wood Duck 12 qu'il vient de terminer. Le voici sur la rive du Léman à coté d'un surf ski Epic V10L (6.50 m par 43.4 cm contre 3.66 m par 76 cm pour le Wood Duck 12, le programme est un peu différent...)

 

Contrairement à l'habitude, Arjan a choisi un pontage central en okoumé, au lieu du sapelli, nettement plus rouge, que l'on voit d'habitude sur le pont des Wood Duck et des Shearwater.

 

On aperçoit derrière le Wood Duck d'Arjan le grand jet d'eau de Genève, d'une hauteur moyenne de 140 m. Il est intéressant de noter que l'ancètre de ce jet d'eau était une soupape de surpression du circuit de force motrice hydraulique de la ville (par captage du Rhône), installé en 1886. Le jet actuel date de 1951 et n'a plus qu'une fonction esthétique : il est alimenté par des pompes dédiées et projette de l'eau du lac.

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Arjan nous écrit "It was great autumn weather this weekend, and we paddled almost 40 km in 2 days. For such a short and rather wide kayak, the speed is quite good and it tracks very well." En français : nous avons couvert 40 km à la pagaie sur deux jours. Pour un kayak aussi court et large, la vitesse est plutôt bonne et il tient très bien sa route (nota bene : s'il était en compagnie du V10L visible ci-dessus, c'est très élogieux...)

 

 

 

Christophe nous envoie deux nouvelles photos du lattage du pont de son Wood Duck 12 Hybride, bientôt fini.

 

Les ponts lattés sont troujours spectaculaires, et Christophe a choisi un lattage simple, toutes les lattes sont parallèles à l'axe du kayak, ce qui permet d'éviter les coupes à angle variable, qui prennent un temps fou.

         
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Voila un bon petit moment que Francis m'avait envoyé les images suivantes de la construction de son Skerry, largement amélioré. En effet, voici le coffre que Francis ajoute par dessus le caisson étanche arrière, augmentant considérablement la capacité de stockage à l'abri sur son bateau. On voit aussi sur cette image que Francis a coupé le dessus du caisson étanche au droit de la cloison arrière afin d'installer des bancs latéraux à claire-voie.

 

Vue du banc bâbord. Francis m'a dit que les supports ne sont pas définitifs, car ils ne sont pas très esthétiques. Notez que Francis a aveuglé la membrure centrale en bouchant son ajourage, car il prévoit d'installer un réservoir de ballast liquide. Il est clair qu'il n'installera pas le banc central prévu sur les plans, car le banc latéral arrive au droit de la membrure centrale.

 

Et voici le coffre avant, miroir de celui de l'arrière. Voila un Skerry qui sera intéressant à découvrir au lac d'Orient lors de notre rassemblement de printemps...

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Pierre nous envoie trois photos de construction de Shearwater 14 ou 16 : Pierre construit en effet deux tailles du même kayak pour naviguer de conserve.

 

Vue de face de la proue caractéristique des Shearwater.

 

Drapage du tissu de verre en vue de la stratification de la coque.

         
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Jérôme nous avait envoyé en décembre dernier une image de la conversion d'une planche à voile Dufour Wing au rebut en ... bateau ?

 

Et voila une photo récente de Jérôme : le gréement original de la Dufour Wing est également recyclé, le mât étant planté dans un étambrai et un pied noyé dans le flotteur. Simple et élégant, et en plus ça a l'air de bien marcher !

 

Le trimaran de Jérôme est sur la droite et celui de gauche est celui construit par Jean-Jacques, dont il s'est inspiré. Notez le gréement de goélette, combinant deux mâts et voiles de planche !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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