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Pourquoi Construire Son Propre Bateau ?
 

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Voir cette image dans son contexte : les "Nouvelles de l'atelier" du 21 mars 2010

 

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Contexte : construction accompagnée d'un Cavelier avec Alain

 

En effet, c'est une drôle d'idée, car nous avons en France une industrie de la plaisance de pointe qui produit pratiquement tous les types et modèles de bateau que vous pouvez souhaiter.
Grâce à des précurseurs comme Les Glénans, la navigation de plaisance s'est "démocratisée" : on peut considérer que jusqu'à la seconde guerre mondiale, il fallait être fortuné pour s'offrir un yacht et tout ce qui allait avec, y-compris l'équipage.
L'industrialisation des chantiers, allant de pair avec l'arrivée de nouvelles techniques de fabrication (alliages légers, bois moulé et contreplaqué) et de nouveaux matériaux (polyester et fibre de verre) ont fait considérablement baisser le coût de production en permettant la production en masse de grandes et petites unités.

Mais en parallèle, nous nous sommes hélas massivement détournés de la pratique d'une "plaisance de proximité" que l'on appelait le canotage. En effet, jusqu'aux années 1970, il y avait en France une multitude de petits constructeurs de canoës, périssoires, yoles et toutes sortes de petits bateaux de pagaie, d'aviron et voiliers, que l'on faisait naviguer le dimanche sur les étangs, les lacs et les rivières du voisinage. Les congés payés, puis l'enrichissement général des "trente glorieuses" nous ont petit à petit conduits à dédaigner cette plaisance de proximité en nous donnant accès à la mer...

 

Cliquez pour une image plus grande. Contexte : construction d'une Prame d'Eastport par Loïc et ses petits-enfants

 

Wood Duck 12
Voir cette image dans son contexte : construction accompagnée d'un Wood Duck 12 avec Maud et Gaël

L'ouverture de ce nouveau marché de masse a ainsi forcé le secteur d'activité de la construction de bateaux de plaisance à accomplir une mutation spectaculaire sur deux décennies.

En relisant la presse nautique des années 60 et 70 (par exemple les revues "Bateaux", "Neptune-Nautisme", "Les Cahiers du Yachting"...), on constate qu'existait encore partout en France une multitude de petits chantiers artisanaux produisant aussi bien des canoës "canadiens" que de grosses vedettes à moteur en acier, en passant par les voiliers de course-croisière, en bois "classique" ou plus ou moins "moderne" (bois moulé notamment).

Dans les années 1960, le polyester armé de fibre de verre déferle sur les chantiers et engage le processus de concentration industrielle du secteur de la construction de bateaux de plaisance.

 

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Contexte : construction du Skerry "Brin d'Ile" par Jacques

 

Les chantiers artisanaux disparaissent massivement et avec eux l'essentiel de la production en petite série, et singulièrement l'utilisation du bois.

Il nous reste heureusement encore bon nombre de chantiers construisant à l'unité, mais pratiquement tous vers le haut du marché : les grandes unités (vu de chez Arwen Marine, une unité est très vite "grande"...), les protos de course et les "yachts".
Le polyéthylène rotomoulé a complété l'élimination du bois pour les (toutes) petites unités.

L'époxy, associée aux techniques nouvelles de mise en oeuvre du bois, est arrivée trop tard pour sauver les petits chantiers, contrairement à ce que l'on peut voir aux Etats-Unis, par exemple, où la transition vers le polyester n'a pas fait délaisser les bateaux en bois aussi catégoriquement qu'en France.

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Contexte : construction du Skerry "Anouket" par Ludo

 

En effet, une aversion difficile à comprendre pour la possession d'un bateau en bois (mais c'est très beau chez les autres) a condamné ce matériau sur la base de ses crimes passés (*) et éclipsé l'évolution radicale de ses techniques de mise en oeuvre en construction navale, avec les contreplaqués marine de qualité, le bois moulé, le strip-planking, et surtout l'arrivée de l'époxy, permettant entre autres la technique du cousu-collé.

(*) Les crimes que l'on attribue au bois "classique" sont liés à la charge d'entretien qu'il requiert, très largement surestimée du fait d'expériences anciennes mais douloureuses. Qui ne se souvient de journées entières passées à tenter, sans outillage approprié ni connaissances requises, de calfater, décaper, poncer, puis peindre et vernir une coque hors d'age qui faisait eau de toutes parts et engloutit finalement tout ce travail et tous ces rêves...

 

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Contexte : construction du PassageMaker "Pélican" par André

 
Voici au moins Quatre Raisons !

Pourquoi donc ne pas choisir un de ces bateaux moulé à la chaîne et disponible en toutes les tailles, formes et modèles, et de plus à des prix raisonnables du fait de l'industrialisation et plus récemment de la délocalisation de la production vers des pays à bas coût de main d'oeuvre...

 

Voir l'image ci-contre dans son contexte : construction d'un Skerry par Lionel

  Cliquez pour une image plus grande.   La première raison est souvent économique : on pense qu'en construisant soi-même, on économisera le coût de la main d'oeuvre. C'est tout à fait exact, à deux bémols près : d'une part on ne paiera pas la main d'oeuvre d'un tiers, mais on fournira le travail soi-même, on substituera donc un paiement en nature au paiement en espèces (et ça peut faire plus mal !) Et d'autre part, la construction d'un bateau nécessite un travail qualifié, voire très qualifié, en fonction de la technique mise en oeuvre : sera-t-on capable de fournir un travail au niveau de qualité requise?
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La seconde raison est que l'on ne trouve pas le bateau que l'on cherche : malgré l'offre pléthorique, vous ne trouvez pas exactement ce que vous cherchez car les bateaux sont aujourd'hui des produits standardisés fabriqués à la chaîne (on peut encore se faire construire un bateau sur mesure, mais cela a un prix...) L'offre de bateaux "voile-aviron", par exemple, est d'une pauvreté navrante chez les chantiers industriels. Il existe en effet très peu de jolis bateaux très légers, faciles à manutentionner, adaptés à une pratique "un petit tour et puis s'en va", qui se rangent au fond du jardin entre deux sorties.

 

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Contexte : les "Nouvelles de l'atelier" du 9 mai 2010

 

La troisième raison est que vous voulez un bateau personnalisé : vous savez que le bois "moderne" permet de construire des bateaux solides, durables, légers, et surtout beaux et rares... Construire vous-même, c'est aussi pouvoir faire du sur-mesure à vos mesures, et pas à celles du bureau d'études de tel ou tel grand chantier.

 

 

 

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Voir cette image dans son contexte : les "Nouvelles de l'atelier" du 16 mai 2010

 

Contexte : construction d'une Prame d'Eastport par Geff

 

La quatrième raison est que l'idée de construire votre propre bateau vous enflamme ! C'est ce que je constate chez une majorité des clients d'Arwen Marine. A entendre certains d'entre eux, construire le bateau sur lequel ils naviguent ensuite a presque changé leur vie ! Cette construction est un projet extraordirairement satisfaisant : c'est un défi que l'on se lance et dont la réalisation nous grandit. Et quelle fierté, plus tard au bord des plages ou des pontons de pouvoir dire : "C'est moi qui l'ai fait..."

 

 
Nos Kits correspondent à Vos Raisons :
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Ils sont économiques : vous divisez par deux le prix de votre bateau, sauf pour certains bateaux particuliers comme les kayaks ou les annexes , pour lesquels la production en série est imbattable, que ce soit avec le polyéthylène ou le polyester. Mais le bateau obtenu n'est pas comparable...

 

Voir les explications sur le contenu des kits


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Voir cette image dans son contexte : les "Nouvelles de l'atelier" du 26 avril 2010

Ils sont uniques : voyez le PocketShip, un micro-croiseur à gréement aurique, ou le Skerry, un voile-aviron ultra-léger, ou encore la Yole de Chester, superbe yole d'aviron... Vous ne leur trouverez aucun équivalent dans la production de série.

 

Contexte : les "Nouvelles de l'atelier" du 12 septembre 2010

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Contexte : les "Nouvelles de l'atelier" du 30 mai 2010

Ils sont beaux et il n'y en aura pas deux pareils. Rien n'égale la beauté du bois verni pour un petit bateau, et personne ne construira le sien comme vous : seul le vôtre est construit de vos mains ! De toute façon, c'est sûr, le vôtre sera le plus beau !

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Voir cette image dans son contexte : les "Nouvelles de l'atelier" du 25 août 2010

 

Ils sont faciles à construire. Ou plutôt, ils ne sont pas "faciles à construire", mais ils sont sans difficultés, une nuance de taille. Ils sont conçus pour être construits par toute personne sachant tenir une perceuse, une pince ou encore une ponceuse.

Démarrer d'un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet.
Un manuel très détaillé vous guide étape par étape dans votre projet, et je suis disponible pour répondre à vos questions au téléphone ou par mail.
Encore plus facile : la construction accompagnée. Vous venez construire votre bateau à l'atelier Arwen Marine avec moi.

 

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Contexte : les "Nouvelles de l'atelier" du 1er mai 2010

 
Et la Réglementation ?

Depuis les changements de 1998 et 2005, les catégories de navigation ont été remplacées par des catégories de conception : les bateaux sont réputés conçus en fonction d'une zone de navigation et de conditions de vent et de vagues.
C'est au skipper qu'incombe (ou en décombe ?) la responsabilité de s'informer sur les conditions de navigation et de s'abstenir de sortir quand les conditions risquent d'être trop "musclées" pour la catégorie de son bateau. Nos bateaux ne sont concernés que par les catégories C et D (C : eaux côtières, jusqu'à force 6 et 2 mètres de creux, et D : eaux protégées, force 4 et 50 centimètres de creux).
Pour ces catégories, la règle est "l'auto-certification" : c'est le constructeur (amateur ou professionnel) qui certifie lui-même que le bateau qu'il a construit est conforme aux exigences de flottabilité et de stabilité de la réglementation telles que l'architecte les a prises en compte dans le plan de son bateau. C'est donc à l'architecte qu'incombe la responsabilité des calculs et/ou tests de conformité à la réglementation.

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Pour les plans américains de la plupart des kits présentés ici, c'est Arwen Marine qui est responsable de leur conformité à la réglementation. Dans tous les cas, le bateau doit être construit en respectant les plans et le manuel de construction (ce qui est facile avec un kit).

Au moment de l'immatriculation, vous devrez simplement fournir une déclaration sur l'honneur attestant que vous avez construit le bateau comme l'architecte l'a dessiné.
Aucun organisme externe ne doit venir certifier votre travail, comme c'est le cas pour les catégories A et B (A: Hauturier, B : Au large).
Vous êtes supposé conserver un dossier de construction pouvant démontrer la conformité de votre construction. De plus, c'est une excellente idée de vérifier cette conformité par l'expérience : de chavirer votre bateau et de vous assurer que vous pouvez le redresser sans aide extérieure, à remonter à bord, à l'écoper et à remettre en route.
Cela renforcera énormément votre confiance dans votre bateau et dans vos propres capacités de confirmer ainsi concrètement des capacités qui resteraient sinon très théoriques.
Votre assureur appréciera sans doute que vous lui fournissiez un petit document illustré relatant cette expérience. Gardez en une copie à toutes fins utilies.

Voyez notre page sur la réglementation de la navigation de plaisance.

 
   

Reportage France 3 chez Arwen Marine le 21 février 2011.

   
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Kits pour Embarcations Légères en Contreplaqué/Epoxy
Voiliers Bateaux d'Aviron Canoës et Petits Kayaks Kayaks de Mer
Voiliers Aviron et Annexes Canoës et Kayaks Compacts Kayaks de Mer
Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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