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Images des activités en cours à l'atelier

22 février 2015

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Suite de la construction du Skerry Raid. Avec le recul, j'ai l'impression d'avoir peu avancé cette semaine. Après avoir passé 4 couches de vernis PU sur la surface intérieure (en autant de jours), je m'attaque enfin au pontage. Ici, je colle les deux segments de plat-bord qui raccordent les parties avant et arrière, qui sont chacune divisée en deux motiés sur l'axe du pont, moitiés que j'avais déjà collées voilà quelques lunes. Notez les filoirs posés sur le pont : j'avais eu l'idée de les fixer afin de pouvoir soulever le pont au-dessus de la coque afin d'encoller les chants et passer une dernière couche d'époxy sur la face inférieure du pont.

 

Finalement, je décide plus simplement de basculer le pont verticalement sur le coté pour passer cette dernière couche d'époxy, et j'ajoute 4 renforts de fibre de verre sous les joints-puzzle des plat-bords. Avant cela, j'avais percé et fixé quelques vis inox à des points stratégiques afin de bien plaquer le pont sur le chant des cloisons, le barrot du puits de dérive et le chant du carreau. J'ai ensuite enlevé toutes les vis et les remettrai après encollage. Toute la difficulté est de retrouver des trous des vis après avoir encollé, car on ne les voit plus et ça glisse !

 

J'ai remis le pont en place et l'ai soulevé tour à tour sur bâbord et tribord, avant-arrière afin d'encoller tous les chants sur lesquels il repose maintenant, et j'ai remonté les vis dans leurs trous (oui, je les ai tous retrouvés, merci). Je complète la fixation temporaire du pont à la coque grâce à des bouts d'adhésif. J'ai intercalé des bouts de latte afin d'éviter le risque d'obtenir un livet sinueux, en répartissant la pression des bandes d'adhésif. J'ai ajouté une bande de film plastique par-dessus le livet afin d'éviter de devenir tout collant car je fais un joint-congé dans l'angle entre le haut de la coque et le bord du pont, et le fond du joint n'est bien sûr pas étanche, et donc une partie de l'époxy chargée que je pousse dans le joint par l'intérieur ressort par la fente.

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J'incline la coque afin d'avoir un accès plus facile au joint. Comme on le voit, j'utilise aussi un petit tabouret afin de prendre 20 cm de hauteur (sachons modérer nos ambitions !) Je ne fais au cours de cette opération que les joints autour de l'ouverture du cockpit, faciles à atteindre, et je ferai ceux de l'intérieur des caissons demain en mettant la coque sur la tranche ou en la retournant carrément. Je ne voulais pas le faire avant d'avoir fait la première partie des joints, et que l'époxy ait durci, car tout aurait bougé malgré les vis et l'adhésif.

 

Le lendemain, je sors le Skerry Raid et utilise un de mes palans jumeaux afin de le soulever par les ancrages intérieurs bâbord pour de le mettre sur la tranche.

 

J'utilise avec jubilation mes ancrages vissés-collés pour amarrer la patte d'oie du palan (ici, c'est la "patte avant").

         
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J'ai vissé deux "béquilles" sur mon chariot afin de pouvoir appuyer la coque sur la tranche.

 

La coque tient en appui sur les extensions verticales du chariot, et j'ai passé deux sécurités entre la pointe des extensions et la traverse afin d'éviter qu'elle bascule en avant.

 

Je retourne sous la mezzanine pour réchauffer le Skerry Raid après ces manoeuvres. En effet, l'atelier n'est encore qu'à 5°C ou 10°C, alors que j'arrive à plus de 20°C la partie enclose sous la mezzanine.

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La hauteur disponible sous les solives est suffisante pour avoir la coque dans cette position, mais on est au maximum pour la porte, comme on le verra ci-dessous.

 

Damned ! j'avais oublié les courbes verticales de support des plat-bords, et je m'en occupe avant de sortir l'époxy. Je veux pouvoir m'assoir sur le plat-bord pour faire du rappel, notamment, et je ne veux pas me demander s'il supportera mon poids avec sérénité. Je vais donc fixer deux courbes entre la cloison arrière et la cloison centrale, et une autre entre celle-ci et le barrot de l'avant du puits de dérive. J'ai évidé leur centre pour les alléger et les ai percées de deux trous chacune pour compléter les ancrages à l'intérieur de la coque. Par curiosité, j'ai pesé ces courbes : 434 grammes. Avec moitié autant d'époxy chargée pour les coller, cela fait autour de 650 grammes de poids ajouté pour prix de l'ataraxie (et 100 000 points de bonus à chacun de ceux qui n'ont pas eu besoin d'aller demander à Google la signification ce mot).

 

J'ai cousu en place les trois courbes tribord, et je vais les passer à l'époxy claire avant de faire les joints-congés qui vont les souder au pont et au carreau. Toute la surface intérieure de la coque est stratifiée afin de lui donner la rigidité et la solidité nécessaire pour étaler la poussée des courbes : ainsi, il n'y a pas de point faible dans l'ensemble de la structure. Cette solidité est obtenue sans que le poids devienne trop important, je pense toujours arriver à un poids inférieur à 60 kg pour la coque complète du Skerry Raid (la coque non pontée était à 45 kg).

         
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Je soulève de nouveau la coque pour la mettre sur son autre tranche après avoir également passé un moment assez fastidieux à faire les joints-congés tribord à l'intérieur des caissons par les ouvertures des trappes (ovale de 43 cm par 22 cm, j'arrive à y passer un bras et la tête, mais sans masque ni lampe frontale).

 

Pendant que la coque se réchauffe après son excursion à l'extérieur de la partie chauffée pour les manutentions, je ne résiste pas à l'occasion de faire un essayage de la dérive pivotante, qui ajoute 70 cm de tirant d'eau au Skerry Raid. Attention les bigorneaux !

 

Voici les courbes bâbord vues d'avant en arrière après que j'aie passé dessus une couche d'époxy claire et fait leurs joints-congés. Notez que je n'ai pas encore raclé l'excédent d'époxy chargée qui fait une ligne parallèle au joint sur la courbe avant.

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Je fais cette photo au moment où je ressors la coque pour l'accrocher de nouveau au palan afin de la reposer à plat sur l'autre chariot, après 4 heures de travail sur les joints : ouf ! La hauteur de la porte est tout juste suffisante pour ce bateau, ce chariot et cet angle d'inclinaison.

 

Le lendemain, j'ai retourné la coque (que j'avais remise à l'endroit pour la nuit), j'ai coupé le bord du pont (taillé un peu grand exprès) à la scie affleurante, passé un coup de ponceuse à bande, puis un coup de ponceuse orbitale (Houston, we have no problem ) sur toute la surface du carreau, pendant que j'y étais. En effet, je vais stratifier une bande de fibre de verre tout le long de l'arête pour la renforcer, avant d'ajouter le liston.

 

J'ai ajouté un peu d'époxy chargée tout le long du joint du livet, aux endroits où l'époxy du joint-congé n'avait pas totalement rempli le joint. De plus, l'angle formé par le carreau et le pont est aigu, ce qui laisse subsister une fente sur l'extérieur de la jonction. Comme on le voit ici, j'ai aussi bouché les trous des sutures des courbes (sutures que j'ai coupées et laissées dans le contreplaqué), et passé un petit coup sur un noeud que l'on voit ici au croisement des deux diagonales entre les 4 paires de trous. L'époxy "fraîche" ressort bien en mouillé sur la surface poncée (et donc ternie).

         
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Christian nous envoie les 5 images suivantes de Bretagne : elles sont été prises à bord de son Skerry Nouelig (qu'il a construit avec moi pendant "Je construis mon bateau" sur les quais de Vannes durant la Semaine du Golfe 2013) en baie de Morlaix ce mercredi...

 

Christian était déjà l'heureux propriétaire d'un Aber, mais il a voulu construire ce Skerry car il trouve qu'il devient de plus en plus difficile d'accéder aux cales de mise à l'eau ou à un parking attenant pour garer la remorque, car les municipalités de front de mer restreignent ces accès et ces parkings en faveur des "professionnels" d'une part, et d'autre part donnent la priorité au parking lié aux commerces et restaurants. Un chariot de mise à l'eau minimum (comme le chariot alu Nautiraid qui se plie ensuite à bord) permet de lancer un Skerry sans cale, il suffit d'avoir accès à une plage !

 

La jolie voile de Nouelig a été coupée par Anne Renault, qui a aussi fait les voiles d'un bateau nommé Hermione (plus onéreux qu'un Skerry, et je ne vous parle pas des problèmes de mise à l'eau...)

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Christian écrit : "Hier en baie de Morlaix avec un copain ... Rencontré un phoque avec un poisson en travers de la gueule !"

 

J'ai hâte d'être début juillet (du 2 au 5) pour aller moi aussi traîner ma dérive en baie de Morlaix pour "Entre Terre et Mer"...

 

Déjà 7 bateaux inscrits au Rassemblement Arwen Marine du Lac d'Orient, du 24 au 26 avril prochain ! Vous trouverez tous les détails sur cette page.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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