Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

7 décembre 2014

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Je poursuis la construction du PassageMaker Dinghy de Thierry et Catherine, et on voit ici les sutures en fil de laiton que je viens d'extraire en les chauffant modérément, après les avoir coupées sur le coté intérieur de la coque.

 

J'ai ensuite de nouveau retourné la coque en utilisant le même système de boucle en cordage qui me permet de suspendre le bateau à la charpente, puis j'ai déposé la cloison centrale et fait tous les joints intérieurs et bouché les trous des sutures. La béquille que l'on aperçoit au premier plan soulève l'avant sur bâbord afin de contrer une légère tendance au voilage de la proue.

 

Le lendemain (mardi), je ponce tous les nouveaux joints en vue de la stratification de la surface intérieure. Il tombe une légère pluie et je fais donc ce ponçage à l'intérieur. J'ai branché la ponceuse sur l'aspirateur afin de limiter la dispersion de poussière d'époxy dans l'atelier. J'ai ensuite fini le travail à la main, et fait cette photo avant de passer un bon coup d'aspirateur et un chiffon humide pour terminer le dépoussiérage.

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Je drape trois pièces de tissu de verre sur la surface intérieure basse de la coque. En effet, la stratification est volontairement limitée à la sole et aux bordés 1, car cela suffit à rigidifier la coque et à protéger la surface intérieure dans la zone où elle sera piétinée. Le surpoids d'une stratification intégrale serait peu justifié. De plus, les tissus les plus courants sont disponibles en largeur d'un mètre, ce qui convient à la zone visée. Il n'y a qu'à l'avant que je couvre aussi les bordés 2 afin de rigidifier un peu plus la proue.

 

Je commence la saturation de la fibre de verre par le compartiment central qui fait 1.90 m de longueur. Petite expérience intéressante : j'ai mixé 320 grammes d'époxy que je viens de verser au centre de la zone à traiter et que je vais maintenant étaler à l'aide de la "squeegee" que l'on aperçoit ici. On compte à peu près le même poids de résine que de fibre de verre à saturer, mais il m'en faudra finalement 30 grammes de plus : on est donc un peu au-dessus de l'estimation car il y a presque 2 m2 de tissu à 162 grammes par m2.

 

Tout le tissu du compartiment central est saturé jusqu'au joint entre les bordés 1 et 2. Les joints-congés des cloisons sont également couverts, et je vais maintenant couper l'excédent de tissu de verre non saturé au cutter, en appuyant la lame sur le bord extérieur des joints d'époxy chargée, afin de ne pas entailler et marquer la surface du contreplaqué.

         
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Voilà qui est fait, ainsi que pour les compartiments avant et arrière. Je viens de passer au rouleau une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé" sur la stratification du compartiment central afin de remplir la trame du tissu pour qu'elle devienne quasi invisible. Je ne le fais pas dans les compartiments avant et arrière qui seront pontés et où le tissu sera donc déjà invisible.

 

Le lendemain (mercredi), il ne pleut plus et je peux sortir la coque afin de poncer la surface du compartiment intérieur en vue de la suite des opérations. Petit bémol : il fait 0° et je songe avec nostalgie aux belles températures que nous avons eues toute cette année jusqu'au début du mois de décembre... Comme on le voit sur la table à gauche, je ponce aussi la surface des sièges sur laquelle j'ai passé une couche d'imprégnation.

 

Je rentre au chaud (j'atteinds facilement 20° et plus en utilisant deux radiateurs électriques soufflants, et je maintiens 15° la nuit avec le radiateur à bain d'huile visible à gauche) afin de coller la cloison centrale, le puits de dérive et le pied de mât. Notez que j'ai aussi arasé les extrémités des bordés au ras du tableau, visible au premier plan, et de la marotte pendant que j'étais dehors et avant que mes premières phalanges gèlent.

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J'ai passé une couche d'époxy sur le pied de mât avant de le fixer dans l'angle de la cloison avant et de la sole. Comme d'habitude, je l'ai fixé avec 4 vis inox à travers la sole et collé à l'époxy chargée.

 

La cloison, le puits de dérive et leurs joints-congés tout frais.

 

Le lendemain (jeudi), je fais un petit ponçage sur les nouveaux joints. Je ne sors pas comme je le fais d'habitude car c'est un tout petit ponçage de rien du tout et c'est un peu compliqué de dégager la porte de la partie chauffée, sortir le bateau, puis le rentrer etc. D'autant plus qu'il fait toujours bien frais (1° ce matin)... Ah, vous croyez vous aussi que se sont des excuses ?

         
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Cadrage audacieux à travers l'ouverture de la trappe bâbord de la cloison avant pour cette photo de la surface intérieure avant dépoussiérage.

 

Cette photo prise à travers l'ouverture de la trappe du caisson arrière ferait double emploi avec la précédente si elle ne permettait pas de vérifier (sur sa "grande" version) que la coque est légèrement voilée : on voit en haut de l'image que la proue "part" vers le bas sur bâbord.

 

En vue du collage des sièges et de la fermeture des caissons étanches, je passe une couche d'époxy sur toute la surface intérieure, y compris sur la face inférieure des sièges. Pendant que j'ai sorti le rouleau, j'en profite aussi pour passer une couche d'époxy sur la marotte et le tableau.

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J'encolle ensuite le chant supérieur des trois cloisons et du puits de dérive et je mets en place les trois sièges. Les bidons sont tous remplis d'eau, malgré leurs étiquettes variées, et aident à presser les collages.

 

Je fais ensuite des joints-congés dans tous les angles de contact entre le dessus des sièges et l'intérieur du bordage.

 

Je ferai les joints-congés entre le dessous des sièges et les cloisons qui les supportent dans quelques jours, en ayant retourné la coque.

         
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Auparavant, je vais coller les listons, dont je viens de coller les scarfs : en effet, les lattes des listons sont coupées afin de tenir dans l'emballage du kit, qui ne fait que 2.49 m de long. Les biseaux des scarfs sont déjà coupés, il n'y a qu'à les coller avant de poser les listons.

 

Voici la béquille que j'ai mise en place afin de contrarier le vrillage de la proue. J'ai cherché (et surtout trouvé, n'est-ce pas Pierre !) une chute de sapelli de la bonne longueur pour caler la marotte en exerçant une pression suffisante pour la remettre en parallèle au tableau et aux trois cloisons. Le niveau à bulle me permet de vérifier que le haut des carreaux est parallèle à la proue et à la poupe.

 

Le lendemain (vendredi) j'ouvre le puits de dérive : j'agrandis à l'aide de la défonceuse (montée avec la fraise droite à copier) la prédécoupe que j'avais faite hier à la scie sauteuse avant de coller le siège central. La fraise à copier est pourvue d'un roulement à bille en bas et celui-ci prend appui sur la face interne des "joues" du puits pour découper l'ouverture dans le siège.

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Après avoir avoir poncé la surface de tous les joints-congés réalisés la veille, je rentre le PassageMaker Dinghy dans la partie chauffée de l'atelier et je colle les listons. Les tasseaux posés en travers de la coque à l'avant et à l'arrière me servent à vérifier visuellement que le bateau n'est plus vrillé.

 

En effet, il suffit de viser en se baissant pour superposer les deux tasseaux et on voit immédiatement s'ils sont parallèles ou non.

 

Le lendemain (samedi), j'enlève les 46 presses et je sors le bateau pour "finir" les listons : je vais d'abord passer un bon coup de ponceuse à bande afin d'éliminer les excédents d'époxy et mettre de niveau le chant du carreau, le haut des "cornes" des cloisons et les deux lattes des listons.

         
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J'enchaîne en arrondissant l'arête supérieure extérieure des listons à l'aide de la défonceuse montée avec la fraise en quart de rond, et je fais également un arrondi aux quatre coins. C'est presque Noël avant l'heure avec ce bon coup de soleil qui réchauffe bien l'ambiance (le thermomètre indique 3° à l'ombre).

 

Je rentre au chaud pour passer une couche d'époxy sur tout le bois nu (ouh!) : listons, chant des carreaux et ouverture du puits de dérive dans le siège central.

 

J'ai aussi collé les deux épaisseurs de l'aileron, dont je vais bientôt avoir besoin, et le scarf de l'un des grand cotés du mât, qui sera creux et donc constitué de deux faces larges sandwichant deux baguettes qui laisseront un vide au milieu. J'ai en effet profité du soleil pour déligner les planches avec lesquelles je vais réaliser le mât et j'ai aussi coupé tous les scarfs d'assemblage des espars. Je me suis déjà lamenté de la difficulté de trouver de l'épicéa sans noeud dans des longueurs suffisantes, et j'utilise donc du bois de petite longueur qui m'oblige a scarfer tous les espars.

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J'ai aussi fait les joints-congés sur le pourtour de la courbe verticale entre le tableau et le siège arrière...

 

Ainsi que ceux de la courbe qui joint la marotte au siège avant. J'ai aussi repassé une couche sur le joint-congé entre la partie avant du siège et l'intérieur du bordage, car il y avait des zones un peu concaves, ce qui n'est pas très joli.

 

Depuis le temps que je vous en promettais : du sang, du sexe et de la violence ! Bon, voilà juste quelques gouttes de sang en attendant la suite. Je me suis piqué sur une des sutures en fil de laiton que je n'ai pas encore extraites suite au remontage de la cloison centrale. C'est arrivé lors du troisième retournement du PassageMaker, que j'ai encore fait tout seul avec l'aide d'une boucle en cordage, et cette fois avec les yeux bandés et une main attachée dans le dos (je déconne, car c'est dimanche).

         
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Je sors le bateau retourné pour "nettoyer" les premiers collages que j'avais faits sur les joints extérieurs, car je vais bientôt faire la stratification de l'extérieur de la coque, et je dois donc finaliser ces joints, c'est à dire faire de petits joints-congés entre tous les panneaux de coque, afin de faire des transitions plus élégantes et légèrement renforcer les collages..

 

Une petite heure plus tard, c'est fait. Notez que j'ai fortement poncé l'arête basse des bordés 1 le long de la sole, car je devrai faire passer ces arêtes au tissu de verre, et l'angle en "Z" était la garantie d'avoir des bulles tout le long du joint, car le tissu de verre n'accepte pas de prendre d'angles trop vifs, en particulier si ce sont deux angles proches et inversés.

 

Je rentre au chaud afin de faire les joints-congés et boucher tous les trous des sutures.

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Ce gros plan du bas de la marotte montre la largeur importante des joints d'époxy chargée entre le bas des bordés 1 et la sole. Le chant du contreplaqué des bordés 1 témoigne également de la vigueur de mon ponçage (si j'ose ainsi dire). J'ai remplacé le "Z" que j'avais au départ par un "S" très ouvert. Ainsi, mes risques de voir des bulles se créer le long de ces joints sont bien moindres.

 

C'est au Nautic ce mardi 9 décembre à 14h30 qu'aura lieu la présentation de la première édition du « CHALLENGE NAVIGUEZ LÉGER - PERTUIS 2015 » sur le stand de la Charente-Maritime, pavillon 1, allée A, stand 42.

« MARDI 9 DÉCEMBRE À 14H30

Une régate de 100 milles dans les Pertuis, facile ! Mais, une régate de 100 milles dans les Pertuis qui oblige à emprunter la Sèvre et descendre la Charente à la seule force humaine, avec quelques points de passages obligatoires près des îles… Là, ça devient plus difficile ! »

Au risque de casser le suspense, les dates sont déjà annoncées sur la page Fessebouc du Challenge : ce sera du 18 au 21 juin 2015. J'ai réservé mon week-end.

 

Arwen Marine n'est hélas pas au Salon Nautique de Paris, car le prix de location d'un stand est y déraisonnable pour une petite entreprise, comme annoncé la semaine dernière.

Si vous voulez vraiment me voir avec mes bateaux, mon atelier se trouve à une heure de métro et train (ou de voiture) de la Porte de Versailles...

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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