Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

11/01/27

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Suite de la construction du Mill Creek 13 : j'ai retourné la coque pour redonner un tour à toutes les sutures qui en ont besoin afin d'avoir des joints fins et réguliers.

 

Je remets la coque à l'endroit et je suture en place les cloisons avant et arrière. Notez le bouge important de la cloison avant, qui permet de remonter la jonction avant de l'hiloire de cockpit, fixée sur sa face arrière, afin de réduire le risque qu'une vague arrive à s'inviter à bord.

 

J'ai toujours un "cran" dans la ligne de l'étambot : il semble que les bordés de bouchain soient trop longs de 5 à 10 mm par rapport aux carreaux. Ce n'est pas un problème, j'éliminerai ce cran quand toute la coque sera collée.

         
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Et je passe au collage : j'ai de nouveau retourné la coque et je dépose un filet d'époxy chargée dans les joints, entre les sutures. Il vaut mieux éviter de faire tout de suite des joints continus car il sera plus difficile d'extraire les sutures prises dans l'époxy, et surtout il y aura beaucoup plus de grattage et de ponçage des excédents d'époxy. Il vaut mieux faire un second passage sur les joints pour remplir les vides.

 

Je racle l'excès d'époxy en surface du joint (où elle ne sert à rien), ce qui pousse le mélange au fond du joint. Au bout de quelques instants, la surface du joint est concave, car la tranche des panneaux de contreplaqué a "bu" un peu d'époxy. Le joint sera complété lors du second passage pour boucher les trous aux endroits des sutures.

  Photo vespérale artistique... L'éclairage met en valeur la ligne des bouchains. J'adore la ligne de l'étrave verticale avec son brion rond et net.
         
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Le lendemain, l'époxy des joints a durci et la coque est maintenant suffisamment rigide pour la jucher ainsi : la poupe est en l'air afin de couler de l'époxy chargée à l'intérieur de l'étrave afin de la coller et de créer un petit massif au brion. En effet, c''est une zone très exposée en navigation.

 

Un jour après, même traitement pour l'étambot. Entretemps, j'ai aussi fait les joints-congés sur le pourtour des cloisons avant et arrière.

 

Vue intérieure de l'étambot : j'ai réalisé un joint-congé sur toute sa hauteur, et j'ai ébauché la jonction avec les joints intérieurs entre la sole et les panneaux de bouchain.

         
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Voici la poupe vue de dessus. Les cales biseautées donnent aux vis temporaires qui tiennent le collage des serres bauquières un angle de travail plus proche de la perpendiculaire à l'axe du kayak (oui je sais, ça fait une phrase indigeste).

 

Je viens d'extraire les sutures, car l'époxy est maintenant assez dure. Le décapeur thermique m'a servi à chauffer les quelques sutures prises dans l'époxy : exposées quelques secondes au flux d'air chaud, elles viennent gentiment, même celles qui sont totalement noyées dans l'époxy, comme celles des cloisons.

 

Les sutures extraites, je prépare la phase suivante : la réalisation des joints entre les panneaux, sur l'intérieur de la coque. Je commence par poser de l'adhésif de masquage à la Gordini, afin d'obtenir des bords bien nets.

         
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Voici l'arme : j'ai rempli ma seringue d'époxy chargée. Le dosage de la charge est délicat : la consistence de l'époxy doit être assez liquide pour être déposée à la seringue, mais assez visqueuse pour "tenir" une fois déposée sur les parois verticales par endroits.

 

Voici les filets de jonction de la sole et des panneaux de bouchain dans le compartiment avant : je viens de les lisser avec un autre outil ultra-sophistiqué : la cuiller en plastique !

 

J'ai fini tous les joints intérieurs. Le tas de nouilles que l'on aperçoit sur l'établi à gauche est l'amoncellement des bandes d'adhésif que je viens d'arracher et que je n'ai pas encore jetées.

         
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Le froid persistant m'incite à aménager un peu ma tanière : j'ai passé un coup de blanc sur les plaques de BA13 qui recouvrent le mur du fond et, après moult cogitations, j'attaque la construction d'un établi tout le long de ce mur.

 

J'ai eu du mal à me décider sur les matériaux (contreplaqué, agglo, bois d'arbre...) et la technique de montage. Finalement, j'ai opté pour un plateau en sapin (planches de 25 mm d'épaisseur) afin de pouvoir visser directement dedans pour presser des collages, par exemple. Du coup, pas besoin de structure longitudinale sous les planches. J'installe une étagère légère (sapin de 15 mm) à 40 cm du sol pour ranger du bazar sous le plan de travail.

 

La surface du plateau est assez haute (96 cm) afin de travailler debout sans se courber. Les trois planches de 20 cm de large sont simplement posées sur les traverses. Je verrai à l'usage s'il y a lieu de les fixer. Un établi de 7 mètres de long : j'en rêvais !

         
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Je passe à la stratification de l'intérieur du Mill Creek 13. Normalement, on ne met que de la bande bidirectionnelle pour renforcer les joints, mais je trouve les lisières assez proéminentes, ce qui est désagréable dans le cockpit notamment. Seule cette zone est intégralement stratifiée : dans les compartiments avant et arrière, j'arrête le tissu au-dessus du joint entre les panneaux latéraux pour gagner un peu de poids dans les extrémités.

 

Et voilà ce que cela donne après saturation du tissu de verre (sergé de 170 g/m2). Je n'ai pas pris le temps de poser la squeegee pour faire des photos du tissu partiellement saturé car j'ai chauffé l'atelier un peu fort pendant cette phase afin que l'époxy "prenne" bien, et du coup j'étais sous pression pour finir vite ! Entre le tissu et la résine, je viens d'ajouter 900 grammes au poids de la coque, soit 5% du poids du bateau fini.

 

Courez vite acheter le "Chasse-Marée" qui vient de sortir ! Il contient en effet la première des huit questions du concours "30e Anniversaire" de la revue qui vous permettra de gagner un Skerry "barre en main". Je vais prochainement commencer la construction de ce bateau qui sera exposé sur le stand du "Chasse-Marée" à la Semaine du Golfe, et sera attribué au gagnant du concours lors du Nautic de Paris en décembre prochain.

* Règlement du concours et bulletin de participation sont disponibles sur <www.chasse-maree.com>.

         
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Claude nous envoie quelques images de la construction de son Skerry. Gros plan sur le pied de son mât : je suis très admiratif de ce qu'il appelle son "rond de cuir". Afin de rattrapper l'épaisseur de son renfort d'étambrai, il a dessiné cette pièce de contreplaqué qui s'adapte autour et permet de s'assoir (plus) confortablement pour nager de la position avant (le mât étant abattu, sinon c'est technique pour ramer).

 

Encore beaucoup plus impressionnant : Claude a réalisé lui mème ses ferrures de gouvernail en inox. Ici, l'un de ses aiguillots est prêt à être soudé.

 

Et voici un fémelot avec la forme en bois qui a servi à le mettre en forme.

         
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Essayage des ferrures de gouvernail.

 

Les deux images suivantes, toujours de Claude, montrent la réalisation d'une pagaie avec des matériaux de récupération. Voici le schéma, avec la pelle en dessous, en cours de collage sur le manche.

 

 

Et voilà la pagaie !

         
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Patrick avait du reculer le démarrage de son projet de construction d'un PassageMaker car son départ en retraite avait été reporté (non, Patrick est belge, rien à voir !) Du coup, il avait des doutes sur la tenue de l'époxy, dont la date de péremption était un peu dépassée, et il a fait ce collage test. Quand il a tenté de le casser, il a arraché le bois, mais l'époxy n'a pas bougé. Moralité : ne jetons pas la vieille époxy...

 

Patrick a isolé avec du "plastique à bulles" une partie de son garage qui va lui servir d'atelier, afin de pouvoir chauffer ponctuellement pour l'époxy.

 

 

Et il a commencé à imprégner les pièces de son kit : ici, le tableau arrière par-dessus le pontage avant. On aperçoit aussi le doubleur de tableau sur la gauche.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué et de l'époxy. Construire son propre bateau est une expérience très enrichissante, et sans difficulté réelle car toutes les pièces sont découpées avec une grande précision et vous êtes guidé étape par étape grâce à un manuel de construction très détaillé. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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