12/09/29

Suite de la construction du Youyou : voici le puits de dérive et le pied de mât que j'ai confectionnés en complément du kit. En effet, le Youyou standard n'est pas prévu pour la voile, mais c'est bien dommage d'avoir à bord une si jolie petite annexe et de ne pouvoir l'utiliser qu'au moteur ou à l'aviron.

Pour fixer le pied de mât, je dois percer pour 4 vis inox qui le tiendront en plus de son collage à l'époxy. A cette fin, j'ai retourné le Youyou et calé le pied de mât en place à l'aide de ces deux chutes de sapin.

J'ai passé un moment bruyant et salissant à araser les listons à la ponceuse à bande, comme le montre cette image. J'ai ensuite arrondi les angles arrière, de même que les extrémités sur l'étrave, et fini par un coup de défonceuse avec une fraise en quart de rond pour arrondir l'arête supérieure extérieure.

Pendant que le bateau était à l'envers, j'ai aussi percé quatre trous pour le puits de dérive : deux petits (4 mm) pour les vis inox qui tiendront les jambes du puits, et deux gros (12 mm) pour repérer l'ouverture basse du puits à travers la coque. Je réaliserai cette ouverture à la défonceuse, avec une fraise droite à guide.

Et voici les quatre trous pour le pied de mât, au pied de la cloison avant.

J'ai de nouveau retourné la coque afin de coller le pied de mât et le puits de dérive. Voici le pied de mât en place, j'ai fait de petits joints-congés autour afin de "faire propre" et renforcer sa fixation.

Voici le puits de dérive collé, avec des joints-congés nettement plus conséquents à son pied. Il est tenu par trois vis inox, dont une à travers le banc central. On aperçoit le bouchon (découpé dans une chute d'okoumé massif) qui dissimulera la tête de cette vis. Il me restera à ouvrir l'arrière de l'ouverture haute du puits qui entamera l'avant du banc.

Le Youyou est juché sur des tréteaux posés sur des établis afin de le mettre à hauteur de travail.

J'ai aussi ouvert un étambrai pour le passage du mât grâce à une scie-cloche de 50 mm. On voit que j'ai passé de l'époxy sur les bords de ce trou afin de sceller le bois.

Voici la rondelle résultant de cette opération. Son épaisseur est de 22 mm car j'ai collé un renfort d'étambrai sous le dessus du caisson avant afin de renforcer l'étambrai.

Collage des petits listons secondaires qui créent une gorge pour tenir en place le gros cordage qui fera une défense périmétrique au Youyou. Il va falloir que je me décide à ranger un peu le bazar qui encombre l'atelier.

La difficulté de ce collage est de disposer de serre-joints suffisamment grands pour presser à cheval par-dessus les listons principaux.

Je profite du soleil et j'ai sorti le Youyou pour rattrapper mon retard sur le ponçage de tous ces joints et raccords d'époxy.

Je viens d'ouvrir à la défonceuse la fente du puits de dérive à travers le banc central.

Christophe m'envoie cette photo du Wood Duck 12 Hybride qu'il construit avec ce commentaire "... quitte à informer le world wide web que j'ai tenté une construction navale, je vous envoie la photo la plus sexy du Wood Duck que j'ai faite jusqu'à présent. Comme david hamilton, je pense que pour être vraiment sexy une photo doit être un peu floue."

Voici le Wood Duck 12 à pont sapelli construit par Jean-François, lors de ses premiers essais sur le golfe du Morbihan, près d'Arzon.

Et voici une autre photo que Jean-François m'envoie après son retour du Golfe : l'époxy a blanchi et s'est opacifiée, car Jean-François ne l'avait pas vernie avant ses essais. Heureusement ce phénomène est facile à éliminer avec un très léger ponçage et en appliquant le vernis ou une nouvelle couche d'époxy. Il ne concerne que la surface de l'époxy, mais il est très accentué sur la "Greenpoxy" utilisée par Jean-François, par rapport à la Sicomin SR5550 ou à l'époxy PEC fournie avec nos kits.

J'ai enfin fini de trier mes photos du rassemblement informel des Skerry bretons, et j'ai au passage décidé de ne plus accorder Skerry au pluriel car c'est un nom propre. En plus de mes photos, vous verrez une sélection de celles prises par Alain et Pierre, ainsi qu'une vidéo réalisée par Gérard et une autre de mon cru. Près de la moitié de mes photos étaient floues : trop bougées, trop d'eau sur l'objectif ou pas assez de patience pour la mise au point... Cliquez ici pour aller voir les zimages.