Comme l'indique la sciure accumulée dans le fond de la Yole de Chester, je viens de faire un gros ponçage sur les listons.

J'ai ensuite passé une nouvelle couche d'époxy sur l'ensemble de la surface intérieure et sur les listons. Encore une seconde couche d'époxy sur les listons et je peux tourner la yole pour stratifier l'extérieur.

Je reprends le travail sur l'Arwen. J'étais un peu coincé avec son plancher, que je ne savais pas trop comment réaliser. J'ai finalement décidé de faire des lames de 75 mm de large et 12 mm d'épaisseur, séparées par des espaces de 5 mm et réliées par des traverses cachées dessous.

Le plancher repose sur des "varangues" collées sur la sole. L'absence d'anguillers est compensée par le fait que la sole est plate et il suffira de faire gîter un tout petit peu l'Arwen pour que l'eau circule librement afin d'être écopée en un seul point. Ici, je viens de passer une couche d'époxy sur les varangues. Je viens aussi de coller le raidisseur du banc central et son épontille.

La lame centrale est plus épaisse (15 mm) car c'est elle qui tiendra le plancher, grâce au taquet tournant qui la traversera. Les cales en contreplaqué maintiennent l'écartement entre les lames, que j'ai débité dans un gros morceau de sapelli joliment veiné (attendez qu'il soit verni). La lame centrale provient d'une autre pièce, et elle un peu plus rouge.

J'ai collé les traverses à l'époxy et mis une vis en bronze à chaque intersection, sauf celles qui sont trop près des bords, car j'affinerai les traverses pour que le plancher puisse aller le plus loin possible sur les cotés. J'ai donc mis des vis temporaires, dont je boucherai le trou à l'époxy chargée.

J'ai collé le banc central et je prépare la distribution des cales de la lisse intérieure et des courbes des sièges. J'ai attendu d'avoir fini l'aménagement du plancher avant de coller le banc central, afin de garder un bon accès au fond tant que j'en avais besoin.

Intermède "tortue" : je fais les joints-congés dans l'angle entre le haut des cloisons et le dessous des sièges.

Les blocs de support de la lisse sont collés, de même que les courbes des sièges. Celles-ci sont "équerrées", c'est à dire qu'elles sont à angle droit par rapport au bordé. Pas opposition, les cloisons, orthogonales par rapport à la ligne de quille, sont "dévoyées".

Essayage des lisses, qui tiennent en place toutes seules, grâce à leur courbure (et ne sont pas rugueuses, comme me demande de le préciser M. Jacques D.)

Collage des lisses. J'ai aussi fait de petits joints-congés autour des courbes des sièges, moins pour l'esthétique que pour la solidité.

Collage des listons, après durcissement du collage des lisses. Admirez la jolie lumière du soir de la plus longue journée de l'année.