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Images des activités en cours à l'atelier

31 octobre 2015

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Voilà 27 jours que je n'ai rien publié sur ces "nouvelles" ! Ce n'est pas mon chavirage du 1er octobre qui m'a inhibé (enfin, un peu peu-être tout de même), mais surtout c'est qu'il ne se passe rien de spectaculaire à l'atelier en ce moment. Il est vrai cependant que ce chavirage fut pour moi un rappel salutaire : tous ces petits voiliers peuvent chavirer (et le feront donc un jour ou l'autre) et il faut y être préparé. Je n'avais pas fait d'essai de chavirage avec ma Yole de Chester gréée et j'avais à bord deux ou trois trucs mal amarrés qu'il a fallu rattrapper, et surtout pas assez de flottabilité sur l'arrière pour repartir facilement en autonomie. Bref, cela m'a fait réfléchir et je ne saurais trop recommander à tous les skippers de dériveurs de chavirer volontairement leur esquif par beau temps pour voir comment ça se passe, et s'ils arrivent à redresser et repartir (on dit aussi ressaler, par opposition à dessaler)...

 

J'ai eu mi-octobre la visite de Pierre avec son Atipik, car il venait tester le fonctionnement d'un vide-vite : voilà pourquoi on le voit ici passer sur l'Oise lancé à fond ! En fait le vide-vite a fonctionné à partir de 4 noeuds mesurés au GPS : un peu difficile pour l'aviron en solo, mais parfait à la voile. L'intérêt du vide-vite est d'écoper les petites quantités d'eau embarqués par temps musclé, ce qui conserve 100% de l'attention du skipper sur la marche du bateau, au lieu d'avoir à gérer l'écope en plus.

 

Pierre a aussi installé 4 boudins de flottabilité en plus des deux grands caissons d'Atipik. Comme on le voit ici, la coque nue flotte très haut quand elle est sur la tranche.

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De même que quand elle à "fait chapeau". Nous avons ensuite constaté qu'il y a tout de même une bonne quantité d'eau après "ressalage", mais suffisamment peu pour qu'il soit possible de remonter à bord et d'écoper en autonomie. Mais ceci doit être vérifié en faisant l'essai complet en réel. Je suis heureux que ma baignade forcée du 1er octobre ait été profitable (je peux ainsi dire en toute véracité que je me mouille pour mes lecteurs !)

 

Pendant ce temps, rien de spectaculaire à l'atelier : je prépare deux kits de Skerry pour leur construction prochaine : le premier sera construit avec Damien en construction accompagnée dans quelques jours, et le second va me permettre d'expérimenter sur une modification que j'aimerais proposer en option : la dérive pivotante. En effet, c'est le seul "manque" de ce merveilleux bateau, mais il est tellement élégant dans sa simplicité que je fais cet aménagement sur la pointe des pieds car je crains de gâter cette perfection... Gast, on verra bien !

 

J'ai passé une couche d'imprégnation époxy sur toutes les pièces, après avoir fait quelques "pré-finitions", et je m'apprête à poncer cette première couche, et à préfabriquer quelques éléments comme le puits de dérive (sabre pour le premier, et pivotante pour le second), le pied de mât, etc.

         
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Rémi m'envoie depuis la Nièvre les quatre photos suivantes : il construit actuellement deux kayaks "Mystery" sur plans de Nick Schade en strip-planking. Ces kayaks ont été conçus pour la vitesse : ils sont fins et longs : 50.8 cm de bau maximum (44 cm à la flottaison) et 20 pieds de longueur (6.10 m, et 6.07 m à la flottaison), au maximum de ce qui est autorisé par la "Sea Kayak Touring Class".

 

Selon Nick Schade, le dessin est optimisé pour minimiser la surface mouillée (source de frottement et donc de perte d'efficacité) et la traînée (la formation de vagues consomme de l'énergie qui est "volée" à la progression du bateau.) Le bau maximum est 7 cm plus large que celui à la flottaison), ce "tulipage" au-dessus de la flottaison contribue à la stabilité dynamique et donne au Mystery une excellente performance dans les vagues.

 

Toujours selon l'architecte, l'étrave est haute pour favoriser la progression dans le fort clapot, et le pontage est largement effacé sur les cotés en avant du cockpit pour permettre de pagayer efficacement au plus près de la coque sans toucher. Le cockpit est suffisamment long pour permettre une position assise avec les genoux relevés et le maximum de liberté de mouvement. Ce plan est stipulé pour des lattes de 3 mm d'épaisseur pour le pontage et 5 mm pour la coque, ce qui permet de construire une coque de compétition de moins de 12 kg nue, et toute équipée à moins de 16 kg !

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L'architecte prévient que ce plan ne donnera toute sa mesure qu'avec un gouvernail. Il a une excellente tenue de route et il est peu affecté par les vents traversiers, mais en course, le gouvernail donne un meilleur contrôle. D'ailleurs, il est "raide" en virage et ne brillera pas en slalom : son point fort est en ligne droite ! Du fait de la faible largeur à la flottaison, il n'est pas particulièrement stable : avec un siège bas, il sera confortable pour la plupart des kayakistes expérimentés, alors qu'avec un siège plus haut, il offrira une position plus efficace à ceux qui sont à l'aise avec moins de stabilité.

En tout cas, ces deux exemplaires construits par Rémi sont superbes, et j'ai hâte de savoir comment ils répondent aux promesses de Nick Schade...

 

Jean-Claude nous envoie de Charente-Maritime cette image du superbe Wood Duck 12 (pont okoumé) qu'il termine ici de vernir. Bien que ce soit un plan d'Eric Schade, frère de Nick, ce kayak n'a rien à voir avec le Mystery des images précédentes : presque deux fois plus court et 50% plus large, avec 3.66 m de longueur et 76 cm de largeur ! Ici, on ne recherche pas la vitesse pure, au contraire. Le programme est la facilité avec une grande stabilité initiale qui permet la balade tranquille et des activités comme la pêche et la photo animalière, favorisées par la très grande ouverture du cockpit. Le dessin est tout de même suffisamment travaillé (notamment avec une longueur de flottaison maximum) pour permettre une vitesse correcte sur des distances modérées. Surtout, il est facile à transporter et à ranger du fait de sa compacité (et il est très beau, comme on le voit sur la photo de Jean-Claude !)

 

On me demande fréquemment s'il y a des Skerry d'occasion : bande de petits veinards, en voilà justement un à saisir ! Patrick met en vente son "Skerry 33" : ce Skerry est le 33e bateau, tous modèles confondus, construit chez Arwen Marine, d'où son nom, mais ce n'est que le 6e Skerry que je construisais (je m'apprête fin 2015 à construire les 20e et 21e, qui seront les 56e et 57e Skerry de France, si mes comptes sont exacts). Je l'ai construit au printemps 2011 pour participer à ma première Semaine du Golfe, et je l'ai vendu juste après à Patrick qui l'a basé à Guérande mais a finalement peu navigué avec à cause de problèmes de santé qui le décident maintenant à s'en séparer. Allez vite voir la page "Occasions".

         
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Voici maintenant huit photos "d'Hasta Cipango", la Barquette Marseillaise que j'ai construite ce printemps pour Michel, sur un plan de François Vivier. Selon Michel, elle répond en tous points au programme qu'il avait défini, sauf pour l'autonomie du moteur électrique, trop limitée pour jouer pleinement son rôle sécuritaire de moyen de regagner l'abri du port en cas de besoin, malgré ses deux batteries. L'autonomie des batteries reste le grand problème des moteurs électriques, terrestres comme marins.

 

Michel nous écrit en légende de cette photo : "Vent arrière - mestre et polacre en ciseaux - c'est-y pas magnifique !?
Normalement, par vent arrière l'antenne est placée horizontalement et la mestre dévente totalement la polacre. J'ai trouvé que c'était  très sympa comme ça - j'avais jamais fait - c'est plus stable et le rendement est probablement meilleur.
Évidemment j'ai manqué de recul pour la prise de vue..."
Admirez au passage les poulies fabriquées sur mesure par Michel.

 

Port de Saint-Tropez, tente montée pour la nuit au-dessus du cockpit. Je suppose que Michel embarque des planches à poser en travers de l'ouverture, mais j'ai oublié de lui demander de nous décrire son installation.

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Au large du Cap Lardier en direction de Cavalaire. Jolie photo malgré des conditions désagréables : vent insuffisant pour le clapot résiduel, les voiles portent mal, selon Michel.

 

Les quatre photos suivantes ont été prises lors de la Resquiladha, régate de pointus organisée par l'Association des Bateliers Plaisanciers de Villefranche sur Mer, les 3 et 4 octobre 2015.

 

 

Le cadrage de celle-ci favorise le gréement et montre bien, notamment, les cargues qui permettent de serrer la mestre sur son antenne.

         
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Gros plan sur le cockpit : voyez le plaisir qui se lit sur le visage de Michel, qui a passé la barre à son équipier. Notez que celui-ci a eu la délicatesse remarquable de se déchausser avant de mettre les pieds sur la table d'appuyer ses pieds sur l'hiloire sous le vent !

 

Et on termine cette série de photos d'Hasta Cipango par un gros plan sur l'avant avec cette belle vague d'étrave !

 

Vous aimez les marguerites ? Ca tombe bien car c'est à "Vilaine en Fête 2014" qu'a été prise cette photo, et je viens de recevoir le programme de la prochaine édition, qui aura lieu du 2 au 8 mai 2016, et pour laquelle vous pourrez vous inscrire très prochainement en ligne.

         
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Voici enfin six photos tardives de la Fête des Doris, qui a eu lieu voilà un peu plus de deux mois. Ces photos prises par François Lang nous sont envoyées par Denis, skipper du Skerry Keleren, que l'on voit ici, lors du départ de La Richardais.

 

Voici un second Skerry (sur les cinq présents pour l'occasion) : "Babyole", construit par Claude, que l'on voit ici à la pagaie, avec Viviane à l'avant.

 

Jolie vue aérienne de "Keleren".

         
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Atipik bord à bord avec Keleren, sous un angle que l'on a rarement l'occasion d'observer.

 

Ce gros plan montre l'énorme réserve de flottabilité installée dans la partie avant de Keleren, et sur laquelle l'équipier de Denis est assis. On voit aussi l'aménagement de la partie arrière, avec le banc transversal noir posé sur les deux bancs longitudinaux clairs : Denis a beaucoup travaillé sur son Skerry !

 

Un petit petit tour et puis s'en va, avec coup de gîte sous une risée... Merci à François pour avoir saisi ces belles images, et à Denis pour nous les avoir transmises...

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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