10/10/31 |
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Nous avons vu la semaine dernière que la coque du Doris 17 est finie de construire, peinte et vernie, et je termine maintenant les espars et l'armement. Je viens de reponcer (de gauche à droite) le safran, le gouvernail et la dérive en vue de passer une seconde couche d'époxy. Je n'aurai pas le temps de les vernir avant d'aller tester le bateau à Bréhat, mais je le ferai après (et après un nouveau ponçage, bien sûr). |
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Contrairement à mon habitude, j'ai décidé de monter un réa en tête de mât pour la drisse, et un autre au point d'écoute sur la bôme. Sur cette image, je viens de dégrossir la mortaise : deux perçages en 14 mm, extraction au ciseau et première finition à la râpe. D'habitude, un simple trou aux bords bien arrondis fait l'affaire. |
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Je me suis aussi fabriqué des petits pontets en contreplaqué de 12 mm. Ces deux lascars vont servir à fixer la position des estropes d'écoute et de hâle-bas sur la bôme. |
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Voici les cales de pied de mât et d'étambrai en contreplaqué. Elles sont toutes coupées en biseau afin que le mât soit bien calé lorsqu'il est au fond de son emplanture, sans le bloquer : il faut pouvoir mâter et démâter raisonnablement facilement. Le mât ne risque pas de sortir inopinément de l'emplanture en cours de navigation car il est tenu en pression par l'amure de la voile. |
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Il est temps de finir la coque : voici le montage de la trappe de l'un des caissons latéraux : j'ai déposé une goutte de mastic silicone dans chacun des trous de ses vis, et sur tout le pourtour de la trappe, il n'y a plus qu'à visser. |
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Essayage de la voile sur ses espars. Cette voile au tiers a été confectionnée par la voilerie "Voiles Performance" de Lézardrieux. Sa surface est de 9 m2, ce qui fait près de 50% de plus que le gréement standard de sloup bermudien proposé aux USA sur le Doris 17. La perspective accentue l'effet, mais c'est vrai que cette voile est GRANDE ! |
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Le moment est enfin venu : nous prenons la route (et Igor veille à ce que nous la rendions dans l'état où nous l'avons trouvée) pour aller procéder aux essais du Doris 17 à Bréhat. |
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Et nous nous présentons à l'aube (enfn à 9h, faut pas pousser, c'est presque l'hiver, et on n'a pas encore changé d'heure...) à la petite cale de mise à l'eau de la pointe de l'Arcouest, face à Bréhat. |
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En effet, c'est l'ile de Bréhat que l'on aperçoit à l'arrière plan et il semble qu'Igor se frotte prématurément les mains en pensant être débarassée de ce satané bateau une fois qu'il sera à l'eau... Car elle ne sait pas encore qu'elle va m'accompagner pour la traversée vers Bréhat ! |
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Quand le vin est tiré... Le Doris 17 est lancé et tout l'armement est à bord, yapluka... |
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On y va : d'abord un essai à l'aviron (longueur 2.70 m, juste ce qu'il faut), je pense nommer le bateau "Glissant" pour refléter ce que j'ai ressenti à ce moment : avec sa finesse et sa longueur, il se propulse comme dans un rêve... |
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Puis essais à la voile, jubilatoires ! Vous pouvez voir une partie des 300 photos prises par Igor ici. Je pense à changer le nom d'Igor en "Beken of Cowes"... |
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Claude m'envoie les trois photos suivantes de la construction de son Skerry dans le Vaucluse. voici les préliminaires à la fixation du puits de dérive sur la membrure centrale. |
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"Moussage" du caisson avant : l'essentiel du volume est rempli de mousse à cellules fermées afin d'assurer la flottabilité du bateau en toutes circonstances, mais Claude laisse un petit espace libre afin de pouvoir abriter quelques menus objets, car le caisson sera tout de même fermé par une trappe à joint torique. |
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Claude a choisi de ne poser qu'un seul pli du liston sur l'extérieur du livet, l'autre pli est posé en serre sur l'intérieur. Solution très intéressante car elle protège le bord du contreplaqué en haut du carreau en le prenant en sandwich, et c'est également très réussi esthétiquement. Au niveau rigidité, je suppose que le résultat est pratiquement égal à un liston en deux couches sur l'extérieur et rien dedans. |
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