10/11/07 |
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De retour à l'atelier, je débale un Piantedosi "Row Wing", un portant à coulisse monorail, que je vais installer dans une Yole de Chester, lancée début juillet 2010. Son propriétaire, qui l'utilise sur la rade de Brest, souhaite disposer de plus de puissance pour étaler les vents de la mauvaise saison. En effet, le portant à coulisse permet d'utiliser la force des jambes en plus de celle des bras dans un mouvement d'aviron qui utilise presque tous les muscles du corps, au lieu de se limiter à la partie supérieure du corps en aviron traditionnel. |
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Voilà le portant monté et positionné dans la Yole de Chester, que j'ai rapportée à l'atelier. J'ai déposé les planchers car je vais réaliser des sabots sur lesquels se poseront les pieds du portant à coulisse, qui sera rendu solidaire du bateau par deux boulons, passés à travers la paire de supports de dames de nage du milieu. Les sabots seront collés sur les membrures et sur les bordés de fond. Je vais également pratiquer une découpe dans le raidisseur des planchers avant et arrière afin de pouvoir monter les planchers au-dessus des sabots pour la pratique de l'aviron traditionnel, quand le portant sera démonté. |
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Voici la sole et les 4 paires de bordés d'un nouveau Doris 17, prêts pour le collage des joints-puzzle. Ce sont ceux du bateau qu'Olivier est venu réaliser en "construction accompagnée". Il sera identique à celui dont je viens de faire les essais, sauf que sa voile au tiers sera plus raisonnable (6 m2) que la mienne et non bômée, car Olivier trouve que les coups de bôme dans la tête font partie des aspects les moins attractifs de la navigation à la voile. Grande nouveauté : Olivier vient faire cette construction sous forme d'un stage de formation dans le cadre de son DIF (droit individuel à formation). |
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Olivier et moi avons beaucoup fait pénitence à genoux, à encoller la tranche des joints-puzzle, à les enclencher et à les mettre en pressage, grâce à des vis à travers les bouts de tasseau que l'on aperçoit aux jonctions. |
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Le lendemain, nous avons commencé par poncer chaque zone de collage autour des jonts-puzzle afin de "nettoyer" bordés et sole, et nous nous apprêtons à commencer la partie "couture" de notre construction "cousu-collé". |
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Olivier continue de faire acte de contrition, à genou pour être à bonne hauteur de travail. Il est en train de suturer le bordé 1 tribord à la sole. |
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Olivier est légitimement fier : sa coque est totalement suturée, et nous venons de vérifier, grâce au niveau à bulle, qu'elle n'est ni voilée ni déformée. Avant de déclarer la fin du travail pour la journée, nous allons encore faire les joints-congés de l'étrave et des deux angles du tableau. |
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Le lendemain (jour 3) nous avons retourné la coque et sur cette image, Olivier remplit d'époxy chargée tous les joints entre les clins, grâce à une seringue. |
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Olivier repasse sur les joints, car l'époxy chargée est aspirée par capillarité, et certains joints sont rapidement "affamés". |
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Pendant qu'Olivier faisait le ponçage des collages des joints-puzzle des virures de son Doris 17, j'ai préparé les sabots sur lesquels seront posés les pieds du portant dans le fond de la Yole de Chester. Les bagues jaunes posées sur le siège du Piantedosi sont les bagues des avirons carbone/verre. |
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Voici les sabots, prêts pour le collage : à gauche le sabot avant, à droite celui de l'arrière. Les "bras" de celui-ci sont plus longs car le pied arrière du portant est positionné nettement plus loin de la membrure. |
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Et voici le pied arrière fraîchement collé. Après durcissement de l'époxy, je ferai un ponçage de finition, une couche d'époxy "claire", un nouveau ponçage et trois couches de vernis. |
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Jean-Claude nous envoie du soleil de Suisse ! Les trois photos suivantes montrent les essais de son PassageMaker cet été. Je rappelle que Jean-Clause est aussi l'auteur de l'incroyable Cutty Sark de 3 m de long et d'une multitude de modèles réduits de bateaux et d'avions. La construction "en grand" ne lui a donc posé que des problèmes de place... |
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Jean-Claude nous écrit : « Avec retard quelques nouvelles de ma construction. Elles sont excellentes !!!
Le bateau navigue depuis l'été et a fait la connaissance des trois lacs de Suisse Romande Léman, Neuchâtel et Joux. J'apprécie surtout la facilité de mise en oeuvre, en moins de 10 minutes, le bateau est à l'eau sans aide.
Il navigue très bien. Un ami, skipper professionnel, (2 traversées de
l'Atlantique) l'a testé sur le Léman
par vent soutenu, et n'a eu que des éloges ! »
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Jean-Claude nous écrit encore : « La construction ne m'a posé aucun problème, la précision des pièces découpées est parfaite et l'ajustement et la "couture" du bordé est très facile. La réalisation des congés d'époxy à l'aide du sac à dresser après un essai à blanc, est un plaisir!
Je constate que ce petit voilier ne laisse pas les gens indifférents, il n'est pas rare que plusieurs personnes viennent sur le ponton et montrent de l'intérêt pour cette réalisation. » |
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Richard nous envoie des photos de son "Skerry du Béarn". Il a amélioré son kit : il a feuilluré les 2 plis intérieurs des listons pour cacher la tranche du contreplaqué en haut du carreau.
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Richard nous écrit : « Pour assurer un collage à bonne température, je me suis mis au "collage à température contrôlée" !!! Avec mon radiateur soufflant et une bâche, en contrôlant à l'aide d'un thermomètre électronique, je maintiens entre
16 et 25°C. » |
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Richard nous écrit encore : « Je suis assez content du résultat esthétique ! Là, je viens de fixer le 3ème pli, bientôt j'aurai une idée définitive du résultat... ! Le plus compliqué étant les raccords liston/fausse étrave et liston/faux étambot. » |
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Nous sommes gâtés cette semaine, car Geff nous envoie lui aussi des images du lancement, le 14 juillet dernier, de sa Prame d'Eastport à Grandcamps, sur les plages de Normandie (voilà pourquoi elle arbore les couleurs nationales). |
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Geff m'a dit avoir été impressionné par les qualités marines d'un si petit bateau, et très honoré par les nombreux regards que sa Prame d'Eastport attirait à chaque sortie. |
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La Prame d'Eastport de Geff est strictement standard, y-compris pour le gréement et la voile. |
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Le mât du kit "voile" de la Prame d'Eastport est un peu long et l'apparence de la petite voile au tiers n'est pas particulièrement flatteuse, mais ayant testé cette voile, je témoigne qu'elle est très bien coupée et qu'elle a un superbe rendement. |
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Petit temps : Geff a molli la bordure afin de creuser la voile de sa Prame d'Eastport. |
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Geff est maintenant prêt à embarquer ses petits-enfants afin de leur enseigner les premiers rudiments de la navigation à voile... En attendant, vous pouvez retrouver les images de la construction de Geff avec celles-ci sur cette page. |
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