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Images des activités en cours à l'atelier

10/10/22

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Ce meeting de pinces et de presses est en fait le collage des deux pièces de l'âme du gouvernail du Doris 17 sur sa joue bâbord. Je fais le collage sur ma règle en aluminium afin de m'assurer que mon gouvernail sera bien rectiligne. L'âme est en deux pièces afin de laisser un "canal" libre entre les deux pièces, pour y passer les manoeuvres de commande de pivotement du safran.

 

Le lendemain, après durcissement de l'époxy, j'ai coupé le safran et je vérifie qu'il pourra pivoter librement dans son logement à l'intérieur du gouvernail. Il faut encore que je le profile afin de réduire sa traînée. Sans prétendre réaliser un profil NACA, je vais affiner un peu le bord d'attaque et surtout le bord de fuite.

 

J'ai poncé la zone où le safran pivotera à l'intérieur de la joue bâbord, que j'avais d'abord enduite d'une couche bien grasse d'époxy chargée, et je me prépare à coller l'ensemble sur la joue tribord, qui sera traitée de la même façon.

         
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Ce truc qui ressemble à un mollusque bivalve est mon gouvernail, sur lequel je fais l'essayage du safran, profilé entretemps. En position basse, il descendra jusqu'à la verticale mais pas plus loin.

 

Et voilà ce que ça donne après montage des fémelots sur le tableau et des aiguillots sur le gouvernail. Je ne suis pas certain d'installer les manoeuvres de pivotement, car le safran tient en position basse par friction sur les joues du gouvernail. Le seul inconvénient est qu'il faut aller se pencher à l'arrière pour l'abaisser ou le relever (mais plus simple que ça, tu meurs !)

 

Voilà le safran en position basse. Pour la barre, j'hésite encore entre une barre franche (de 2.10 m de longueur !) et un timon à la scandinave.

         
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Et voilà le safran en position haute. Dans cette configuration, le Doris 17 peut aborder à la grève, c'est l'aileron qui touchera, pas le gouvernail.

 

J'ai sorti ma chèvre afin de retourner encore une fois la coque.

 

Ca y est, je viens de finir le dernier ponçage ! Si si, dernier, moi aussi j'ai peine à le croire ! Le Doris 17 est déguisé en loukoum avec la fine poussière blanche générée par l'époxy (n'oubliez pas votre masque anti-poussière).

         
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Et le voici après dépoussiérage à l'aspirateur, puis à grande eau. Pendant les longues phases de ponçage et dépoussièrage, je médite sur l'agitation autour de la réforme des retraites... Je me demande comment on peut douter qu'il faille aujourd'hui travailler plus longtemps alors que nous avons gagné près de 20 ans d'espérance de vie depuis que le système a été mis en place...

 

Les deux portes qui permettent de fermer l'espace sous la mezzanine sont en place, et j'y installe le Doris 17 : il sera à l'abri de la poussière générée par les activités habituelles de l'atelier, et je pourrai chauffer, si besoin, pour activer le durcissement de la peinture.

 

J'ai encore passé sur la coque un coup de chiffon imbibé de diluant afin d'attraper les dernières poussières, et je chauffe car il fait déjà moins de 15° dans l'atelier.

         
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Et ça y est, je viens de passer la première couche de gris "platine" (rien de moins pour un tel vaisseau !) S'il est possible de circuler la semaine prochaine dans notre beau pays, je dois être prêt pour aller faire les essais du Doris dans les eaux de Bréhat...

 

Je taille la vergue et la bôme : à gauche, je passe la bôme de la section carrée à l'octogone, alors que la vergue à droite en est encore à la phase d'avant, section carrée affinée à ses extrémités.

 

J'ai laissé durcir la peinture deux jours après avoir passé trois couches de finition directement sur l'époxy. Je sors la coque au soleil pour voir ce que donne le gris platine en "vraie" lumière. Je suis assez content du résultat ! Le tableau sera verni de même que les listons.

         
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J'utilise ma chèvre pour retourner le bateau afin de finir les travaux sur l'intérieur de la coque et faire le vernis. Encore une fois, je me pâme devant la finesse des lignes de cette carène.

 

J'ai collé les sabots des supports de dame de nage sur les listons. Outre leur apport esthétique, leur fonction est de remonter les dames de nage afin d'augmenter la hauteur du pivot de l'aviron par rapport aux genoux du nageur. Par ailleurs, j'essaie le mât sur lequel j'ai collé les cales d'étambrai.

  J'ai enfin attaqué le vernis. Il me reste quelques détails comme finir les espars (couper et percer la vergue et la bôme), ou encore dessiner et fabriquer le système de timon (j'ai déjà une barre franche de 2.10 m, mais si on danse, comme disait Gaston).
         
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Frédéric m'envoie les trois images suivantes du "Grand Skerry" qu'il construit dans le Morbihan. Il a un peu "gonflé" les cotes des plans pour porter son Skerry de 4.58 m à 5.13 m. On voit sur cette image que Fred a ajouté une serre à hauteur des bancs afin de rigidifier sa coque.

 

Frédéric pose avec son "Grand Skerry" : on reconnait bien la forme de la coque de l'original, et l'augmentation de taille lui donne un volume impressionnant.

 

Apparemment, les enfants sont pressés que Papa finisse de construire ce "Grand Skerry" ! Le plus gros du travail est fait, mais pas d'impatience, les finitions prendront encore beaucoup de temps...

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué et de l'époxy. Construire son propre bateau est une expérience très enrichissante, et sans difficulté réelle car toutes les pièces sont découpées avec une grande précision et vous êtes guidé étape par étape grâce à un manuel de construction très détaillé. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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