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Images des activités en cours à l'atelier

10/10/13

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Je retourne de nouveau le Doris 17 afin de poncer les deux couches de vernis faites à l'arrache pour protéger l'époxy des ardeurs du soleil (les UV bouffent tout) pour l'exposer à La Rochelle. En effet, je n'ai pas tout à fait terminé l'aménagement de la coque, et notamment, je n'ai pas fait l'antidérapant au fond. De toute façon, il faudra dépolir le vernis pour passer des couches complémentaires (objectif : 6 couches).

 

Et voilà, il n'y a plus qu'a ramasser la poussière. En fait, j'ai juste après rincé à grande eau (après avoir transféré le Doris 17 sur des tréteaux pour éviter de noyer mes radiateurs et ramassé la rallonge que l'on aperçoit au sol pour éviter de me mettre trop au courant...) Ce fut ensuite un vrai bonheur de voir les découpes des vide-vite évacuer l'eau : ça marche ! Bon, on verra quand les vide-vite seront montés et qu'il y aura de l'eau sous le bateau...

 

Je me suis décidé à ajouter des bancs latéraux entre les membrures 2 et 3 afin qu'il soit possible de s'assoir pour barrer à la voile. Cette image montre l'essayage des gabarits du flanc et de l'assise du banc tribord. L'étrange appendice que l'on aperçoit sur la face avant de la membrure 3 est la pièce d'ancrage du palan d'écoute. En effet, les bancs en pin seront juste vissés et resteront amovibles, alors que cet ancrage sera collé à la membrure.

         
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Selon mes calculs, chacun des caissons étanches sous les bancs latéraux aura une capacité de 34 litres, voilà donc 68 litres de flottabilité qui viennent s'ajouter au 280 litres des caissons avant et arrière, ce qui nous fait donc près de 350 litres de flottabilité dans ce Doris 17 "custom". Les 52 litres de capacité du ballast peuvent s'ajouter à la réserve de flottabilité si on ne le remplit pas d'eau. L'apport de ces deux caissons n'est pas capital dans la réserve totale de flottabilité (plus 23%), mais ils viennent en contrepoint des caissons avant et arrière.

 

Grâce à une démo de chavirage de son Skerry "Anouket" offerte gracieusement par Ludo, nous avons pu voir l'utilité des caissons latéraux, sans lesquels le bateau plein d'eau est assez instable car il tend à pivoter sur un axe passant par le centre des caissons avant et arrière. Coté négatif, cela ajoute 6 kg de poids à la coque du Doris 17, que j'estime maintenant à 60-65 kg. Un autre intérêt de ces caissons latéraux est d'éliminer d'entrée de jeu près de 70 litres d'eau qu'il faudrait écoper en cas de chavirage, ça compte !

 

J'ai hésité à faire les découpes pour les trappes de 4 pouces dans les flancs des caissons, et donc à laisser ceux-ci vides, ou à les remplir de mousse à cellules fermées et à les sceller. Mais j'aime bien avoir un petit vide-poche à portée de la main pour poser un téléphone ou un raton-laveur au sec. J'ai pu tester l'étanchéité de ces trappes à joint torique et l'ai trouvée sans faille.

         
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J'ai collé des entretoises en contreplaqué de 9 mm pour rigidifier l'assise des bancs latéraux. Si ce Doris 17 ne marche pas bien, je l'offre au Musée des Arts Premiers, car le puits de dérive et les deux trappes du ballast me font de plus en plus penser à un masque primitif...

 

J'ai masqué pour faire l'antidérapant : je vais appliquer une couche d'époxy dans les zones ainsi délimitées, et saupoudrer des microsphères de verre dessus. A l'arrière-plan, on aperçoit le mât qu'Igor vient de m'aider à stratifier : nous avons enroulé deux couches de tissu de verre autour de ce mât, que je pense avoir taillé un peu fin pour sa hauteur.

 

Ca y est, tout est en place, je vais maintenant retirer l'adhésif de masquage avant que l'époxy commence à prendre.

         
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Voilà qui est fait, il restera à brosser pour éliminer les microsphères mal fixées, aspirer, et passer une seconde couche d'époxy pour sceller les microsphères. J'ai aussi passé une nouvelle couche d'époxy à l'intérieur des caissons latéraux avant de les fermer.

 

J'ai aussi passé une couche d'époxy sur la face intérieure des assises et étalé de l'époxy chargée sur tous les chants avant de les poser en place. Les bidons assurent le pressage des collages.

 

Le lendemain, après que les joints aient durci, je passe une couche d'époxy sur le dessus des assises, et une seconde couche sur les zones d'antidérapant pour fixer les microsphères.

         
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Richard nous envoie les trois photos suivantes depuis le Béarn où il construit un Skerry. Ici, l'étrave vient de recevoir sa bande de tissu de verre.

 

Richard réalise une fausse étrave en lamellé-collé, une addition non standard au kit du Skerry, dont l'objet est essentiellement esthétique, mais qui renforce opportunément l'avant du Skerry..

 

Et la colle par-dessus l'étrave "standard" de son Skerry. Notez le système sophistiqué de mise en pression du collage...

         
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Frédérique et Michel nous envoient les cinq images suivantes, prises cet été pendant les premiers essais en mer de leur Wood Duck 12 (ici au premier plan) et de leur Shearwater 14, en Finistère sud.

 

Vue de profil du Shearwater 14. C'est le bateau de Frédérique, qui souhaitait un kayak correspondant à son gabarit modeste, court (4.43 m) et assez étroit (58 cm) pour pagayer confortablement. Il ne pèse que 17.7 kg pour une charge utile de 90 kg. Son profil indique clairement l'inspiration "ouest Groenland" de ce dessin d'Eric Schade.

  Construction impeccable de Frédérique et Michel. La première version du Shearwater 14 faisait 5 cm de moins en largeur, ce qui en faisait une monture assez instable. L'augmentation de largeur couplée au profil latéral très effacé du pontage a préservé l'aisance pour pagayer tout en le "civilisant" considérablement.
         
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Michel souhaitait un kayak compact mais très stable car il aime bien pêcher en mer. Pour cela, son Wood Duck 12 est un excellent choix : il ne fait que 3.66 m de longueur pour 77 cm de largeur, 19 cm de plus que le Shearwater 14 ! Il pèse à peine plus lourd, à 18 kg, mais sa largeur lui donne une charge utile de 160 kg. Bien que sa silhouette soit très différente de celle du Shearwater, leur pontage central contrastant en contreplaqué sapelli leur donne un air de famille.

 

 

 

Michel ne nous dit pas combien pesait ce magnifique bar (ni dans quel coin il l'a pris !) Le grand cockpit de près d'un mètre de long asure une bonne liberté de mouvement et un confort inégalé dans les kayaks de mer classiques. Une jupe sur mesure peut être mise en place pour les jours où le temps est moins souriant que sur ces images.

         
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