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Construction de deux Skerry pendant la "Semaine du Golfe" 2013

Jour 1 : Lundi 6 mai 2013

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Nous commençons par couper les segments de fil de cuivre de 8 à 10 cm de long qui vont nous servir de sutures pour "coudre" les deux Skerry.

 

La couture des deux Skerry est lancée. L'organisation de la Semaine du Golfe a mis à notre disposition un grand chapiteau de 250 m2 qui accueillera avec nous Skol ar Mor (construisant un Charlotte Skiff), les Ateliers de l'Enfer (avec un Aber en construction bois classique), mon confrère Icaraï (le seul autre chantier participant réellement à "Je construis mon bateau" avec deux kayaks Leo). Un lycée professionnel de Hollande nous rejoindra plus tard avec une yole de type whitehall en construction classique.

 

Nous avons d'abord cousu les deux bordés 1 sur les cotés de la sole, puis les trois cloisons ou membrures, et sur cette image les deux équipes sont occupées à coudre les bordés 2.

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Bernadette immobilise le bordé 2 bâbord tandis que Christian perce un trou de suture.

 

Comme d'habitude, deux tréteaux rallongés à 1.50 m suffisent pour toute "installation" pour construire le Skerry.

 

Robert montre à Vincent comment passer et nouer une suture de fil de cuivre sous l'oeil de Caroline qui immobilise le bordé 2 tribord en cours de couture.

         
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Le bidon de résine époxy (ne pas donner aux poissons) que l'on aperçoit devant la membrure centrale sert à aider la sole à prendre la courbure compatible avec la toute nouvelle forme en 3D de la coque.

 

Christian et Bernadette sont déja propriétaires d'un Aber, mais ont de plus en plus de difficultés pour accéder aux cales de mise à l'eau de Bretagne, trop peu nombreuses et dont l'accès est de plus en plus controlé et payant. Ils comptent sur leur Skerry pour s'affranchir de cette contrainte qui les a parfois empêché de naviguer par simple impossibilité de mettre à l'eau.

 

Vincent, Caroline et Robert n'ont pas actuellement de bateau, et ce Skerry naviguera une partie de l'année sur la Marne.

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J'avais déja percé une partie des trous des sutures pendant ma préparation, mais il en reste un sur deux à percer en face de ceux que j'ai faits. On perce, on passe une suture, on la noue, et on recommence 15 cm plus loin. Il faut à peu près 200 sutures pour coudre un Skerry.

 

J'ai un peu plus poussé la préparation des kits que pour les "Tonnerres de Brest", car on avait eu de très grosses journées, mais construire un Skerry en 6 jours reste un challenge.

 

Nous devons impérativement coudre toute la coque le premier jour et terminer la journée par le premier collage.

         
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Cette journée de lundi est curieuse car nous sommes les seuls dans notre chapiteau, avec Skol ar Mor et Icaraï, à avoir déja démarré notre Semaine du Golfe. Tout autour de nous, les exposants sont encore en train de s'installer tranquillement en vue du mercredi et le public est quasi-absent.

 

Mise en place du troisième et dernier bordé sur tribord.

 

Les deux Skerry sont déja virtuellement terminés, car ils seront à leur forme définitive dès que ce dernier bordé sera cousu.

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Christian va bientôt coudre l'étrave.

 

Vincent est monté sur une chaise pour être à la bonne hauteur.

 

Les rares visiteurs de ce lundi sont surpris de nous trouver déja au travail...

         
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La technique du cousu-collé intrigue les visiteurs.

 

Nous péparons la fixation des guirlandes, que nous allons aussi coller ce soir, dès que nous aurons fait les joints-congés de l'étrave et de l'étambot.

 

Il manque encore le puits de dérive pour supporter le siège milieu et justifier la forme étrange de celui-ci.

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Caroline et Robert fixent la guirlande arrière "à sec" (montage à blanc sans colle), tandis que derrière, Charlotte, stagiaire de Skol ar Mor, écoute les explications de Mike Niemeyer sur le chantier du Charlotte Skiff.

 

Sur le Skerry de Christian et Bernadette, les guirlandes sont montées et on ajuste les sutures de la cloison arrière.

 

Nous avons retourné les deux bateaux afin de serrer toutes les sutures. En effet, lorsque le bateau est à l'envers il se tasse et les "jours" se ferment, ce qui facilite grandement le serrage des sutures.

         
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On casse un certain nombre de sutures en les serrant, car le fil de cuivre est fin et n'accepte qu'une dose limitée d'étirements et de torsions.

 

Nous avons remis les bateaux à l'endroit et passons aux joints-congés intérieurs : étrave, étambot (photo), cloison avant et arrière. Nous ne collons pas la cloison centrale que nous déposerons demain pour travailler plus à l'aise sur la surface intérieure. Christian dépose un gros filet d'époxy "crème de marrons" (époxy additionnée de charge en poudre jusqu'à la consistance de la crème de marrons) dans le joint de l'étambot.

 

Puis Christian lisse le joint-congé à l'aide d'une section de tuyau PVC de 40 mm de diamètre.
Notez que nous avous démonté les guirlandes pour faire les joints-congés de l'étrave et de l'étambot.

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Bernadette racle l'excédent d'époxy chargée repoussé de part et d'autre du joint-congé.

 

Un vieux ciseau à bois émoussé convient parfaitement pour cette opération.

 

Nous avons arrêté le joint-congé un peu en dessous du haut des bordés afin de laisser la place pour remonter les guirlandes.

         
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Robert racle l'excédent d'époxy repoussé sur les cotés du joint-congé.

 

Dernière opération du jour, après le remontage des guirlandes encollées : nous retournons de nouveau les bateaux pour injecter de l'époxy chargée dans tous les joints entre les bordés. Cette époxy est un peu plus liquide (on va dire mayonnaise plutôt que crème de marrons) que celle des joints-congés car elle doit de répandre au maximum dans les joints, sans toutefois couler à travers.

 

L'opération se déroule en trois phases : d'abord on injecte l'époxy chargée dans le joint à la seringue, puis on "tasse" en tirant le dos d'une cuiller jetable sur le joint (ce que fait Bernadette sur cette image), puis on finit en raclant éventuellement l'excédent.

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Nous recevons le précieux renfort de Gérard, fraichement arrivé pour participer à la Semaine du Golfe en flottille 2 (voile-aviron) avec son Skerry "La Marie Pupuce". Nous aussi participons avec nos Skerry, mais quelque part, ce n'est pas tout à fait pareil...

 

Gérard joue de la cuiller tandis que Christian injecte à l'arrière-plan à gauche.

 

Chaque suture génère une "vague" dans le joint, et nous enlèverons les sutures et éliminerons les vagues plus tard.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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