Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

12/09/11

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Je commence la construction d'un Youyou qui m'a été commandé pour devenir l'annexe d'un joli bateau à moteur. Sur cette image, je viens de passer une couche d'imprégnation époxy sur chacun des 12 bordés, et sur chacun des éléments de structure du bateau.

 

L'intérêt de cette imprégnation est de protéger les pièces de rayures ou autres dommages qui seraient causés au cours des manipulations de construction. Cette première couche évite ensuite de tacher le contreplaqué avec l'époxy chargée des joints, et la coque pourra donc être vernie sur l'intérieur. Cette première couche d'époxy est ensuite poncée pour obtenir une surface lisse qui "accrochera" les collages ou revêtements ultérieurs. J'ai commencé la couture de la coque : les deux bordés 1 sur la ligne de quille, puis j'ai ajouté les deux bordés 2.

 

J'ai ensuite cousu la membrure centrale, qui est le principal élément de structure transversale du Youyou. Notez la découpe de l'avant des bordés, qui supprime la nécessité de découper des râblures sur l'étrave.

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J'ai cousu les bordés 3 avant d'attaquer la couture du brion et de l'étrave, et je me suis vite rendu compte que ce n'était pas la bonne approche. En effet, la largeur du Youyou (1.22 m) fait plus de la moitié de sa longueur (2.28 m), ce qui impose un cintrage assez musclé sur les bordés, et le vrillage des bordés bas (le trévire) ajoute à la difficulté. La construction de l'Annapolis Wherry Tandem, la semaine dernière était quelque peu différente sur ce point avec un rapport largeur/longueur de 16% au lieu de 53%...

 

J'ai donc coupé les sutures de la membrure centrale et l'ai déposée afin de pouvoir rapprocher les extrémités des bordés à la proue sans trop forcer.

 

En l'absence de la membrure centrale, la coque se referme suffisamment pour qu'il soit (presque) facile d'amener les bordés ensemble. Le seul qui reste un peu délicat est le numéro 1, car la courbure du brion impose tout de même une torsion assez forte sur une très courte longueur. Les "jours" laissent deviner les découpes de l'avant qui remplacent les râblures d'étrave.

         
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Cette vue de l'intérieur de la coque montre le bloc de mousse qui évite qu'elle se referme trop et fasse travailler les sutures de la ligne de quille (elles se sont syndiquées pendant que j'étais occupé ailleurs).

 

J'ai ensuite réinstallé la membrure centrale, en un peu plus de temps qu'il en faut pour l'écrire, car il a fallu forcer assez vigoureusement pour ouvrir suffisamment les bordés, et j'ai du remplacer plusieurs sutures de l'étrave au cours de l'opération.

 

J'ai ajouté les bordés 4 et le temps est venu de coudre le tableau arrière. Voila qui est fait, et j'ai ensuite ajouté les bordés 5 : plus que la dernière paire de bordés et la couture sera finie. Par contre, il y aura un peu de travail pour serrer quelques sutures...

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Tous les bordés sont en place, et j'ai rigidifié la membrure centrale à l'aide de ce tasseau temporaire.

 

J'ai passé un bon petit moment à négocier pour arranger les extrémités arrière des bordés dans leurs "crénaux" sur le tableau, et nous voila prêts à envisager le collage...

 

Voici la guirlande, dont j'ai l'égèrement biseauté les chants coté bordé, afin de "fermer" les joints, puis je l'ai montée "à sec", sans colle. Je l'ai ensuite déposée pour coller du ruban adhésif sous la pointe avant, car elle sera bientôt en contact avec le joint-congé de l'étrave, et je veux pouvoir encore la déposer afin d'avoir un meilleur accès pour faire les joints et la stratification. En effet, l'époxy, chargée ou non, n'adhère pas (ou très peu) sur le plastique.

         
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J'ai attaqué le collage par l'intérieur : j'ai déposé un fin cordon d'époxy chargée le long de la ligne de quille, car ce joint est un peu ouvert sur l'intérieur, alors qu'il est fermé sur l'extérieur du brion au tableau. Je ferai un plus gros joint par-dessus ultérieurement. J'ai ensuite fait un bon joint-congé tout autour du tableau arrière...

 

J'ai terminé le collage intérieur par le gros joint-congé de l'étrave, qui descend jusqu'au brion inclus. J'ai remonté la guirlande après avoir terminé ce joint-congé.

 

Dans la foulée, j'ai retourné le Youyou pour la suite de ce premier collage : je dépose maintenant un filet d'époxy chargée dans les joints entre tous les bordés, et dans l'étrave depuis le brion jusqu'en haut de l'étrave.

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Le lendemain, je remets le Youyou à l'endroit afin de couper et d'extraire toutes les sutures entre les bordés. Je laisse en place celles qui tiennent la membrure centrale, qui n'est pas encore collée, et celles de l'étrave et du tableau car je crains (à l'étrave au moins) que les efforts des bordés soient trop fort pour l'époxy encore assez "tendre" après une nuit de durcissement.

 

Je colle mes bandes Gordini : une bande d'adhésif de masquage de chaque coté du futur joint sur la ligne de quille.

 

J'ai fait le joint de quille et enlevé les bandes de masquage, puis j'ai démonté la guirlande et fait tous les joints entre les bordés, puis j'ai terminé en faisant les joints-congés autour de la membrure centrale.

         
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Francis m'envoie des images de la suite de la construction de son Skerry : cette photo montre le collage des listons.

 

La dérive, au premier plan, puis le gouvernail à gauche, le timon à droite et le safran. Au centre, il semble que les guirlandes en contreplaqué vont bientôt laisser place à des pièces en bois massif. Notez l'insert en plomb dans la dérive, qui évite que celle-ci flotte dans son puits et remonte toute seule, et donne un petit coup de pouce à la stabilité. Francis l'a enveloppée d'une stratification comme c'est encore visible sur le safran, sur lequel le tissu de verre qui dépasse sur les bords n'a pas encore été coupé.

 

Francis a modifié le profil du bord arrière du gouvernail, lui donnant plus de "rond" pour renforcer l'assemblage avec la tête du safran pivotant.

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Patrick m'envoie les trois images suivantes d'une randonnée en kayak dans le Golfe du Morbihan pendant le premier week-end de septembre. Le Skerry de Patrick joue le rôle de bateau-mère et transporte le matériel lourd et encombrant afin de délester les kayaks. Le moteur électrique récemment ajouté sur "Skerry 33" a été très apprécié pour de petits remorquages ponctuels comme on le voit ici.

 

Patrick écrit : "J'avoue que je me suis persuadé de l'acheter quand mes amis kayakistes m'ont proposé de les accompagner dans leurs sorties, eux qui ne se soucient guère des courants, des vents et des lieux trop étroits pour nos embarcations."

 

Toujours selon Patrick : "Ma chaise est tres simple, faite de 4 morceaux d'IP de 2 cm dont 3 assemblés et feutrinés à l'intérieur, qui epousent parfaitement la courbe du (liston) du Skerry." Le moteur n'etant pas un 200 cv, (ça permet tout de même d'aller à 4-5 noeuds), cela ne risque pas d'exploser le franc bord. Il se monte hors de l'eau de l'eau et bascule également à l'horizontale. A la voile il ne traine donc pas dans l'eau. J'ai du mettre une petite rallonge pour la batterie qui est sur l'avant et me sert ainsi du lest, (j'enlève de ce fait un bidon de ballast de 20 litres). Encore un détail important, je suis arrivé à bout de de la batterie de 108 AH : environ quatre à cinq heures a vitesse moyenne."

         
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Voici la Yole de Chester que Jean a mis en vente avec sa remorque de route. Il s'en sépare car il est maintenant passé un cran au-dessus avec son Annapolis Wherry Tandem.

Voir l'annonce.

 

Sébastien nous envoie un lien vers un article qu'il a publié sur un site de pêche en mer pour parler de la construction de son kayak Chesapeake 17 LT, il y déja quelque temps.
Raisons de sa décision de construire son kayak, de son choix pour ce modèle, compte-rendu de sa construction et enfin, conception et réalisation des stabilisateurs que l'on aperçoit sur l'image. Magnifique réalisation et article passionnant !

 

Gaëtan m'a envoyé tout plein de photos de la construction et du lancement de son Wood Duck 12, qu'il a construit cet été. Cliquez ici pour voir toutes les zimages !

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Gaëtan me suggère l'organisation d'un rassemble-ment de kayaks Arwen Marine en Finistère nord l'été prochain. Il commence en effet à y avoir un bon nombre de Chesapeake, de Shearwater, et bien sur de Wood Duck qui naviguent sur nos côtes et sur nos plans d'eau intérieurs. Si l'idée vous parait intéressante, passez moi un petit mail. Sur l'image, c'est mon propre Wood Duck 10 devant le moulin à marée du Birlot à Bréhat (et non, ce n'est pas moi dedans, c'est ma fille Alice !)

 

Je suis allé à Amiens, pas bien loin de Clairoix, rendre visite à Guillaume et faire un petit tour sur les célèbres hortillonnages, qui ne sont pas partout les jardinets maraîchers de l'image d'Epinal (un peu plus loin de Clairoix). Vous avez bien vu, je suis à bord d'un kayak Nautiraid. En effet, "Gandalf" est resté à Paimpol, j'en parle un peu plus loin, mais ce n'est pas la raison pour laquelle je teste un kayak Nautiraid : à suivre !

 

Rassemblement Arwen Marine, section bretonne, rayon improvisation... Du fait que je ne vais pas au Grand Pavois, je me trouve avec quelques journées libérables, de plus j'ai laissé "Gandalf" à Paimpol et il se languit. Quelques éléments du noyau dur des "Skerristes" se sont portés volontaires pour m'accompagner (non pas que j'aie peur tout seul, mais c'est tellement mieux à plusieurs), et voila comment on va se retrouver à Bréhat le week-end des 22-23 septembre prochain. Si vous pensez pouvoir passer par là vers ces dates, passez moi donc un petit mail !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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