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Construction du Goat Island Skiff de Pierre

Pierre avait déjà construit avec moi sa Yole de Chester custom "Atipik" et un Mill Creek 16.5 Hybride, et il voulait construire un Goat Island Skiff pour remplacer son "grand" voile-aviron, un Pirmil. Pierre a donc vendu son Pirmil en fin d'été 2020, et hop ! plus qu'à construire son Goat Island Skiff !

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Nous avons démarré à partir d'un kit "contreplaqué seul", avec tous les panneaux de coque déja découpés. Nous avons collé les joints-puzzle et passé une couche d'imprégnation époxy.

 

En parallèle, nous avons tracé et découpé la dérive pivotante, son puits, le safran et la tête de gouvernail, puis nous collons les trois épaisseurs de CP de la dérive, les deux des flancs du puits, etc.

 

Après durcissement des collages, nous profilons le safran et la dérive. Le profilage est fait à la défonceuse, qui est guidée grâce à des "nervures" temporaires collées à la colle thermofusible. Ici, Pierre s'occupe de la dérive.

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Puis c'est au tour du safran, constitué de deux épaisseurs de CP de 9 mm. Avant de coller les deux plis, nous avons creusé une gorge en V autour de la tête à l'aide d'une fraise à copier avec un angle de 45°. Cette gorge servira à guider les drisses de pivotement du safran à l'intérieur de la tête de gouvernail.

 

La face intérieure des flancs du puits de dérive est stratifiée afin de la protéger de la friction des petits cailloux et du sable qui s'invitent dans le puits lorsque le bateau est dans le ressac au bord d'une grève.

 

Nous commençons l'assemblage de la coque en fixant les panneaux latéraux sur la cloison N°3 à l'aide de vis temporaires. Cette cloison est normalement ajourée pour l'alléger mais nous avions demandé qu'elle reste "pleine, sauf pour les anguillers, afin qu'elle soit un peu plus solide.

         
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Puis nous fermons l'étrave à l'aide de coutures de fil de cuivre en prenant grand soin d'aligner au mieux les deux extrémités. Une vis traversante au brion bloque l'alignement. Notez aussi que nous maintenons une ouverture en haut afin d'obtenir un petit arrondi quand elle sera collée à l'époxy. Normalement, une étrave en bois massif fait la liaison entre les deux panneaux, mais nous la remplaçons par un gros joint d'époxy chargée.

 

Nous insérons la cloison 2, temporairement maintenue par 4 vis. Nous avions pris le temps de tracer l'emplacement de chacune des cloisons sur la face intérieure des panneaux latéraux avant de commencer l'assemblage, ce qui facilite grandement cette phase.

 

Nous ajoutons ensuite la cloison 4 et le tableau arrière. On voit que nous aurions pu coller le barrot de renfort prévu avant de commencer le montage, au lieu de devoir tenir un bout de tasseau avec des pinces pour empêcher la cloison 2 de cintrer.

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Nous avons ajouté la cloison 1 et réglons l'alignement et la symétrie de ce bébut de coque à l'aide de cordeaux : un pour l'axe et deux pour la symétrie : nous mesurons afin de nous assurer que les transversales sont de longueur égale, tandis que tous les centres des cloisons et du tableau sont alignés.

 

Et nous passons au collage. La bande à masquer qui couvre l'étrave et le brion a pour fonction de "mouler" l'époxy chargée qui débordera du joint-congé de l'étrave.

 

Pierre dépose un colombin d'époxy chargée le long de tous les points de contact des panneaux latéraux et des éléments transversaux, puis nous lissons des joints-congés partout.

         
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Le lendemain, après durcissement des joints-congés, nous retournons ce début de coque et le réalignons soigneusement avant de poser le panneau de fond dessus, puis de le coller à la bande adhésive le long de ses bords. Quelques vis temporaires assurent qu'il ne bougera pas latéralement.

 

Nous avons posé la coque sur des tréteaux hauts afin de pouvoir faire les joints-congés de la sole confortablement assis sur des tabourets roulants.

 

Nous faisons un joint-congé le long de tous les bords de la structure transversale ainsi que le long des panneaux latéraux, bien sûr. Notez que nous avions stratifié un tissu de verre léger (86 g/m2) sur la face intérieure de la sole lors de sa préparation.

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Nos joints-congés remplacent l'essentiel de la structure en bois massif prévue par l'architecte : gain de temps et de poids, car bien que l'époxy chargée soit plus lourde que le bois, les joints-congés sont nettement moins volumineux que les serres de bouchain et le varangage en bois. Nous gagons beaucoup de temps car nous nous dispensons de tout l'équerrage que demanderaient ces pièces.

 

Une fois l'époxy durcie, nous reposons la coque sur le chariot et la sortons afin de couper l'excédent de contreplaqué sur les côtés de la coque. Nous travaillons dehors autant que possible afin de profiter d'une meilleure lumière. De plus, la poussière fine se diffuse et n'a pas à être gérée sauf par le port d'un masque. A l'intérieur, il est impératif de l'aspirer afin de ne pas la respirer en continu.

 

Et voilà ce que ça donne après un petit ponçage des arêtes du bouchain et de l'étrave.

         
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Stratification d'un tissu de verre léger sur les safrans. Nous n'avons pas décidé l'équiper le GIS de gouvernails jumeaux comme on le voit sur les bateaux de course, le second safran est pour le GIS de Jacques : le sien (que j'avais fait en juin dernier) était défectueux : il prenait l'eau et se remplissait (âme creuse pour gagner du poids) et le CP commençait à se déformer.

 

Nous rentrons la coque au chaud et stratifions un tissu de verre de 200 g/m2 et de 130 cm de large. Celui-ci remonte juste en haut de l'étrave et sur une quinzaine de cm à l'endroit le plus large de la sole. Sur mon propre GIS et celui de Jacques, j'avais ajouté par-dessus deux lés de 100 cm de large d'un tissu léger (86 g/m2) qui couvrent l'ensemble de la surface avec un recouvrement aux deux extrémités, mais nous avons jugé que ce second tissu n'est pas indispensable et Pierre privilégie la légèreté.

 

Ponçage avec "effacement" de la surépaisseur à la lisière du tissu de verre et à l'étrave, garnie de 4 couches de renfort en vue de négociations éventuelles avec des cales, des tribords et autres obstacles.

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Nous avons enduit la dérive afin de lisser son profil et venons de stratifier une bande de tissu de verre sur son bord d'attaque. Ses deux faces seront ensuite également stratifiées.

 

Pierre colle les 4 éléments de la tête de gouvernail (deux flancs et deux éléments d'âme) et l'on aperçoit devant lui le puits de dérive, prêt à poser dans la coque. Il est constitué de deux flancs en CP de 6 mm doublés d'un second pli de 6 mm sur la moitié avant, et d'une troisème couche de renfort de 6 mm sur la zone des gorges de guidage du pivot de la dérive, qui sera une dérive sabre pivotante.

 

Nous rentrons au chaud la tête de gouvernail, le pied de mât (avec un trou rond pour un tube de carbone), le puits de dérive et stratifions l'autre face des deux safrans.

         
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Nous avons retourné la coque et profitons du beau temps de ce 18 novembre pour poncer les lisières des rubans de fibre de verre que nous avons posés sur les joints-congés afin de les renforcer. Afin de gagner un peu de poids, Pierre a souhaité ouvrir le haut du tableau arrière au niveau de la lumière de passage de la barre.

 

Nous avons coupé le passage du puits de dérive à travers la cloison 3 et ajustons son bord inférieur pour épouser au mieux le cintrage de la sole. Pierre en profite pour valider l'emplacement des 4 bidons de 20 litres de ballast liquide qu'il veut pouvoir embarquer par bonne brise.

 

Pierre profite des derniers feux de notre beau soleil picard pour poncer les lisières de la bande de fibre de verre du bord d'attaque de la dérive.

         
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Cette image de la coque partiellement poncée montre bien le recouvrement des renfort de l'étrave. L'effacement des lisières sera retravaillé lors du gros ponçage final. On aperçoit derrière Pierre le Passage Maker Dinghy de Philippe, dont la peinture et le vernis sont terminés mais qui doit encore être gréé et accastillé.

 

Retour à l'intérieur pour le collage du puits de dérive.

 

Nous avons aussi collé la structure de renfort des pontages avant et arrière et la plaque d'étambrai. Il n'y aura pas de cloison 2.5 sur l'avant du puits de dérive comme j'avais fait sur mon propre GIS et sur celui de Jacques. Le siège en CP de 9 mm sera renforcé sur son bord avant par un barrot qui renverra les efforts de l'avant du puits sur des sections de tasseau collées sur le bordage.

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Gros plan sur la structure de la proue avec les cloisons 1 et 2 de part et d'autre du pied de mât.

 

Les longerons sur la sole répartissent la pression des "jambes" qui soutiennent le barrot arrière. En effet, le dessus du compartiment arrière est en CP de 6 mm comme tous les panneaux du GIS (sauf le siège central en 9 mm), et il a besoin d'être soutenu. On voit que nous avons doublé le tableau arrière en 6 mm sur l'essentiel de sa surface, et ajouté un renfort central de 9 mm afin de le rigidifier pour pouvoir supporter la pression d'un moteur pour les parties de pêche prévues par Pierre avec ses petits-enfants.

 

Nous avons décalé d'une dizaine de centimètres vers l'avant le puits de dérive car la dérive de Pierre est plus étroite et plus profonde (de 11 cm) que celle prévue par l'architecte et celle de mes deux GIS précédents, car nous n'avons pas augmenté cette fois-ci la hauteur de la cloison 3 ni donc celle du puits. De plus, nous avons délibérément avancé le plan anti dérive afin de pouvoir porter un gennaker près du vent sans que le bateau devienne trop mou. Quand cette voile ne sera pas portée, il suffira de pivoter un peu la dérive vers l'arrière afin de rendre le bateau moins ardent.

         
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Essayage du siège central au crépuscule. Le bord avant de ce siège repose sur un barrot mais il sera dépourvu de cloison afin de pourvoir y ranger les bidons de ballast ou les sacs de matériel pour les randonnées.

 

Stratification de l'une des faces de la dérive et collage des deux plis de la guirlande et des courbes arrière, ainsi que de la longue barre. La découpe dans le haut de la dérive forme une poignée qui permettra de l'extraire plus facilement. Pierre a constaté que c'est une opération que l'on fait souvent à la volée, juste avant d'aborder sur une plage. En effet, il est imprudent de laisser la dérive repliée dans son puits quand il y a du ressac car elle se bloque en quelques instants à cause des petits cailloux qui viennent se coincer entre la dérive et les parois du puits.

 

Collage du siège central et présentation des sièges avant et arrière, pas encore collés.

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Collage des cales de la serre ajourée et d'une bande de doublage sur le bord inférieur des dessus des caissons avant et arrière (posés à l'envers).

 

Nous avons aussi vissé-collé la guirlande et les courbes arrière en vue de la pose des serres.

 

Comme pour la guirlande, nous avons découpé une encoche dans les courbes arrières afin de recevoir le bout de chacune des serres.

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Collage des deux plis des listons et des dessus des caissons avant et arrière.

 

Après le collage des listons, nous allons passer un gros coup de ponceuse à bande afin d'éliminer l'excédent d'époxy et uniformiser la surface des listons, des cales de la serre, ainsi que celle de la guirlande et des courbes arrière. On distingue ici le tracé en arc de cercle de l'extrémité avant des listons, que je vais découper à la scie sauteuse. Nous avons coulé un peu d'époxy chargée et teintée afin de remplir le petit creux en triangle entre la pointe des listons devant la guirlande.

 

Nous ouvrons les ouvertures des trappes à la défonceuse, munie d'une fraise à copier. On voit que nous avons tracé l'ouverture théorique afin de savoir où commencer, mais les arcs de cercle des angles n'ont été tracés qu'après validation des bords vrais des ouvertures et retraçage des 4 côtés "calés" sur la position des renforts.

         
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"Bon, ça prend forme !"

 

Stratification d'un tissu de verre léger sur tous les sièges : nous aurions pu gagner un peu de facilité en le faisant AVANT de coller en place les sièges, comme nous l'avons fait au début du chantier pour la sole... On voit qu'entretemps, nous avons collé les serres.

 

Découpe des ouvertures des deux vide-vite. Comme je ne cesse de le rététer à qui veut entendre, ces trucs sont magiques, je n'ai jamais écopé depuis que j'ai mon GIS (sauf la fois où j'ai chaviré à Saint-Malo, puis lors des essais de chavirage ultérieurs). Ils aspirent l'eau des fonds grâce à l'effet venturi généré sur leur face arrière à partir de 4 noeuds.

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Collage de la "sur-serre" dont Pierre a eu l'idée afin d'augmenter la largeur de l'assise pour le rappel. Celle-ci passe ainsi de 70 mm à 102 mm, presque un fauteuil ! Pierre ne souhaite pas de bancs latéraux comme j'ai mis sur Let's Goat et Mor Goat, et il veut donc pouvoir rester assis plusieurs heures avec un mimimum de confort.

 

Et encore du ponçage...

 

Nous avons passé une petite fraise en quart de rond sur les arêtes de chacune des ouvertures de la serre, mais il faut tout de même passer derrière avec un petit bout de papier de verre, ne serait-ce que pour effacer les traces de brûlure faites par la fraise.

         
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Nous sommes très satisfaits du résultat esthétique de cette "sur-serre". Il ne reste plus qu'à la renforcer en collant dessous les petites équerres verticales que l'on aperçoit sur le siège central.

 

Montage et pré-réglage de la remorque et préparation du collage des fausses-quilles. Nous venons aussi d'ouvrir le bas du puits de dérive à travers la sole.

 

Pierre découpe les bouts de bois que nous allons tourner pour en faire les bouchons des tubes de carbone du gréement.

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Tournage : Pierre a acheté quelques gouges de taille adulte qui ont énormément simplifié et raccourci ce travail que nous avions trouvé lent et pénible sur des chantiers précédents à cause d'outils inadaptés.

 

Nous avons ajouté la fausse quille de la proue aux deux prescrites par l'architecte à l'attention de nos chers crabes bretons. On voit qu'après collage, il faudra encore donner une forme hydrodynamique au nouveau brion.

 

Dont acte, avec une nouvelle couche d'époxy sur toute la surface extérieure.

         
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Pesée de la coque terminée. On aperçoit la série des trois petites courbes verticales qui supportent la serre élargie sur bâbord.

 

Nous avons ajouté les deux capots des compartiments avant et arrière et les "gros" éléments d'accastillage qui restent encore à monter et nous arrivons donc à 75 décanewtons, ce qui fait 76.5 kg : pas mal pour une coque de 4.73 m de long ! L'équivalent en polyester armé de fibre de verre pèserait 50% de plus (107 kg pour une coque de Finn de 4.50 m, par exemple).

 

Dernière couche d'époxy sur les listons, les serres et plus généralement tout l'intérieur de la coque (180 g en plus).

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Pierre fait le réglage final de la remorque in situ. L'angle de prise de vue exagère l'importance du porte-à-faux arrière, qui est tout de même de deux mètres. Pierre fixera sa plaque d'immatriculation et ses feux sur le tableau arrière de son GIS comme on le voit deux images plus loin.

 

Essayage de la voile de chez Really Simple Sails (voilerie créée par l'architecte Michael Storer aux Philippines, où il réside) et pose de l'accastillage.

 

Et c'est le départ pour Arradon !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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