Lancement, le mercredi 18 juillet 2012 à 17h30

En ce sixième jour de construction, le temps du lancement est enfin arrivé : à 17h, nous sortons tous les bateaux du chapiteau "Je construis mon bateau" pour constituer un cortège vers la cale du bassin n°3, à 750 m de là.

Une légère bruine très typique accompagne l'évênement, dommage pour les couleurs...

Une des 30 fanfares présentes sur les "Tonnerres de Brest" va nous ouvrir la route pour aller jusqu'à la cale du bassin n°3. J'ai fait une petite vidéo au début du parcours.

La fanfare nous ouvre la route et nous permet ainsi de nous frayer un passage à travers la foule étonnante de ces "Tonnerres".

La mise à l'eau des bateaux construits pendant la fête n'avait pas été annoncée (et d'ailleurs l'évênement "Je construis mon bateau" a souffert d'un déficit général de communication, qui s'explique sans doute par les incertitudes liées à la première édition).

Quoi qu'il en soit, c'était amusant de traverser une bonne partie de la fête sous les regards étonnés des visiteurs...

Erwan et Yann répondent à une interview de Vanessa Fize en marchant. Voyez la vidéo postée par Vanessa sur le site de France 3 dédié aux "Tonnerres de Brest".

François salue le journaliste de "Sept Jours à Brest" qui a fait un reportage sur la construction de son Skerry.

Nous voilà à pied d'oeuvre, et je fais une photo des deux Skerry qui vont ouvrir la série des lancements.

Nous avons gréé des mâtereaux de fortune pour faire flotter les couleurs d'Arwen Marine sur ces deux nouveaux Skerry.

La foule s'est massée sur le quai pour assister aux lancements et je me suis positionné pour faire des photos. Voyez également la vidéo réalisée par Vanessa Fize (à gauche) sur le site de France 3 dédié aux "Tonnerres de Brest".

Bernard Ficatier explique au public la signification de ce lancement. C'est la mâture du Belem que l'on aperçoit à l'arrière-plan.

La fanfare nous donne une dernière aubade avant le moment du lancement.

Et c'est parti : Erwan et Yann sont aidés par François pour porter leur esquif vers son élément.

Le public massé sur le quai n'en perd pas une miette.

Erwan embarque après Yann, pendant que François tient le bateau.

Il faut avoir construit soi-même un petit bateau pour connaître l'émotion de se laisser porter sur l'eau la première fois par un assemblage de matériaux que l'on a transformés en un bateau.

Et c'est François et Michel qui vont mettre leur Skerry à l'eau.

Le Skerry se porte facilement à quatre.

Ca y est il touche l'eau !

Et François donne les premiers coups d'aviron dans son bateau tout neuf.

Deux nouveaux Skerry sur l'eau, ce qui porte à 29 le nombre de Skerry navigant en France, dont 10 en Bretagne, et la moitié de ceux-ci sur la rade de Brest !

A deux sur le banc central, l'assiette est impeccable.

Je suppose que François et Michel savourent la récompense de ces instants après le travail intensif de ces récentes journées.

Construire plusieurs bateaux du même modèle ensemble ajoute une petite touche d'émulation et de camaraderie.

A l'arrière-plan à droite, l'équipage de la pirogue a chaviré celle-ci afin de tester la procédure de redressement : on monte sur le flotteur pour enfoncer celui-ci afin de lui faire faire le trajet retour en élevant au maximum la coque centrale hors de l'eau afin de la vider pendant le redressement.

Yann salue la foule de ses fans.

La voici dépliée et sur l'eau.

Et en route !

Erwan a pris les avirons à son tour.

La plate "Gazec 12" construite sous l'égide du chantier Icaraï est lancée à son tour.

Premiers coups d'aviron sur La plate, et on aperçoit l'un des six canoës "Caïman" à l'arrière-plan.

Essai de vitesse sur la pirogue.

Toute la flottille fraîchement lancée se rassemble pour une photo de famille.

Il n'y a plus qu'à espérer que ce beau lancement collectif créera des vocations de constructeurs amateurs de tout petits bateaux en bois, c'est un tel plaisir !

Photo de famille des constructeurs Arwen Marine. Il manque François, reparti parti faire découvir son Skerry à sa maman.

François revient à la cale après cette croisière inaugurale.

Chacun des nouveaux bateaux reçoit une plaque comémorative des 20 ans de fêtes maritimes à Brest.

Erwan teste encore la stabilité du Skerry.

Nous prenons le chemin du retour vers le chapiteau de construction. Michel et François testent le chariot que leur a prêté Didier. Didier est le skipper du Skerry "Chasse-Marée" et il a son construit son chariot sur mesur pour son bateau.

A défaut de second chariot, le second Skerry prend de l'altitude !

Les bateaux passeront la nuit dans le chapiteau en attendant l'ouverture du site aux véhicules.

Retour sous le chapiteau pour cette dernière nuit des "Tonnerres de Brest". Nous partageons un peu de musique et le verre de l'amitié : ces six jours furent intenses !

Gros plan sur le chariot que Didier a construit pour la mise à l'eau de son Skerry "Chasse-Marée". Notez que le porte essieu en lamellé-collé est cintré afin de surbaisser les roues et d'épouser la courbe du bordé lorsqu'il est rangé à bord.

Didier nous montre comment il range son chariot à bord, les deux roues sont démontées et insérées entre le chariot et le bordé. Celui-ci est saisi à ses extrémités sur les membrures avant et centrale.

Jeudi matin : les deux Skerry sont chargés sur les voitures au même moment où toute la flotte des "Tonnerres" se met en route pour rallier Douarnenez pour "Temps Fête".