Arwen Marine
 
Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Le Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur
Images des activités en cours à l'atelier

14 juillet 2015

Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Je continue la construction de la barquette marseillaise. Ici, je viens de coller l'encadrement (je n'ose pas parler d'hiloire car les pièces manquent de hauteur) du cockpit et de la trappe du poste avant.

 

J'ai taillé et fixé (vissé-collé) le massif du bâton (bout-dehors), avec son contour de bicorne de Napoléon (même banlieue). Comme on le voit à gauche, j'ai réduit deux fois la hauteur de cette pièce, qui me paraissait trop massive. On voit entre la trappe et le massif la zone où j'ai dû poncer à travers le pli extérieur du contreplaqué du pont, car la moitié tribord s'était mise en place un peu plus haut que celle de bâbord.

 

Cette vue de face montre la mortaise du massif, dans laquelle vient se bloquer le tenon du bâton. On voit aussi sur cette image que j'ai posé un bout de "fougère" entre le massif du bâton et la trappe avant afin de couvrir le contreplaqué abîmé, et également que j'ai posé le renfort supérieur d'étambrai. Ces deux pièces sont collées, et pressées pendant le collage par des vis temporaires, dont je bouchonnerai ensuite les trous.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Ca commence à prendre forme !

 

J'ai découpé la trappe du puits moteur, et l'ai légèrement cintrée transversalement à l'aide de deux traverses vissées-collées afin de rattrapper le bouge du pont. Ces vis temporaires seront extraites et les trous bouchonnés. On aperçoit d'ailleurs les deux bouchons des vis des extrémités de la barre d'encadrement du bord arrière du cockpit, qui ne sont pas encore arasés.

 

Gros plan sur le doubleur supérieur d'étambrai, qui porte l'épaisseur du pont dans cette zone à 30 mm.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Gros plan sur le massif du bâton. On voit qu'il est considérablement décentré afin de remettre l'extrémité avant du bout-dehors sur l'axe de la coque.

 

Essayage du bâton.

 

Je découpe l'ouverture en "U" de l'étambrai en suivant le contour du doubleur supérieur. Comme on le voit ici, l'ouverture dans le pont était pour un étambrai fermé, dans lequel le mât coulisserait verticalement, mais le mât de la barquette sera trop lourd et encombrant pour un étambrai fermé. De plus, je préfère un étambrai carré, car j'aime bien que les mâts soient carrés entre le pied et l'étambrai.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Alea jacta est, comme disait un autre empereur...

 

Un petit coup de finition...

 

Et je termine avec une couche d'époxy afin de sceller le "bois neuf", et surtout l'ai vissé-collé les deux courbes verticales que l'on aperçoit de part et d'autre sous l'étambrai, et qui viennent renvoyer une partie des efforts du pont vers la cloison principale.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

J'ai perdu une bonne demi-journée à ajuster deux des ferrures de gouvernail car les deux pièces qui se fixent sur l'étambot étaient trop étroites, et j'ai dû tailler des gorges de 2 mm de profondeur dans l'étambot. Désagréable, car lent et approximatif... Mais ça y est, le gouvernail est en place. L'aiguillot bas, à mi-hauteur du gouvernail, permet de remonter celui-ci de sorte que son bord bas soit aligné avec le talon de quille, ce qui permet de gouverner quand on n'a plus de profondeur. Le fémelot bas coulisse sur le long du long aiguillot courbe du talon d'étambot.

 

Collage des quatre épaisseurs du mât de 5.40 m. Je comptais initialement construire un mât "caisse" creux, mais la nécessité d'avoir un mât rond et surtout la présence d'une "noix" au niveau du réa principal m'a fait changer d'avis, et ce mât sera donc massif.

 

Une photo pour fêter la première couche de vernis !

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

L'okoumé du contreplaqué s'harmonise bien avec le pin de Caroline des encadrements, serres, listons etc.

 

Le gouvernail est en peinture, sa tête est masquée (comme Zorro) afin de la vernir ensuite.

 

Le mât est ébauché à la scie circulaire. On aperçoit la fente dans laquelle s'insèrera le grand réa de 100 mm de diamètre. A droite, les trois lattes seront collées ensemble afin de construire l'antenne de 7.40 m de long.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

J'ai passé le mât à l'octogone sur sa partie principale, sous la noix, et j'ai commencé à l'arrondir au-dessus. La partie haute du mât servira à gréer un flêche par petit temps. On voit que le rabot électrique a mangé une belle quantité de bois (6 kg avec la scie, car on passe de 20 kg pour le mât brut de collage à 14 kg pour le mât "fini").

 

Le mât commence à ressembler à quelque chose...

 

A gauche l'antenne, à tailler, et à droite le mât, qui a reçu une première couche d'époxy.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Je finis l'antenne à la ponceuse orbitale, après l'avoir ébauchée à la scie circulaire, puis au rabot électrique.

 

Voici les trois espars de la barquette (il manque la vergue ou l'antenne du flêche, en bambou, je ne sais pas comment ils l'appellent) : à gauche le mât, puis le bâton, et l'antenne.

 

Lundi 13 juillet, 20h, on est presque prêts... On aperçoit à droite la barre en cours de collage. L'aide de Pierre, skipper d'Atipik, a été déterminante dans les dernières heures de cette construction au long cours, quand la foi commençait à me fuir...

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

C'est le grand jour : 14 juillet, fête nationale, Michel vient chercher la barquette ce matin !

 

Grand moment : Michel sort son bateau...

 

Hum, pas mal !

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Photo souvenir déconnante, on est sous pression car on doit terminer pour 11h30 ! Ma femme me dit toujours que je suis habillé comme un clodo, peut-être bien qu'elle a raison...

 

Ajustement du "V" avant de la potente de la remorque.

 

Mise en place en finesse... Notez l'ouverture à travers le bordé pour laisser dépasser le moteur hors-bord électrique. Cette découpe reste un de mes souvenirs préférés de cette construction...

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Ajustage des cales d'étambrai : nous procédons par essayages successifs, avec amincissement à la ponceuse à bande.

 

Il manque juste le pavillon en haut pour faire une photo inoubliable...

 

Michel s'entraine à manipuler ce gros bout de bois...

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Ca y est !

 

Nous avons bricolé un support sur la potence de la remorque pour soutenir l'extrémité avant des espars, qui sont plus longs que la coque : celle-ci fait 5 m tout rond, alors que le mât fait 5.40 m et l'antenne 7.40 m !

 

Attention au passage des péages !

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Le moment du départ est venu !

 

Je me sens déjà tout nostalgique de voir encore un bateau qui s'en va !

 

Bonne mer et bon vent !

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
    Cliquez pour une image plus grande.    


 

Juste après le départ de Michel et de la barquette, je me sens bizarre... Un peu comme ce qui se dégage de cette photo envoyée par Charles-Edouard : peut-être de la lassitude, presque de la fatigue...

Mais voici ce que nous écrit Charles-Edouard avec tout plein d'images que je vous montrerai plus tard (besoin de dormir un peu..) :

"Je reviens d'un petit tour dans le Haut Poitou où Isabelle et moi avons enfin pu tester la partie "rivière" du programme de mon canoë en descendant des sections de la Gartempe et de l'Anglin. Le bateau a parfaitement répondu à ce que j'en attendais : assez grand pour y mettre tout ce dont on avait besoin et au-delà (même si notre sybaritique chambre d'hôtes nous a fait renoncer à l'option bivouac, mais le matériel aurait largement tenu), confortable, et se prêtant volontiers aux portages et mises à l'eau scabreuses grâce à son faible poids ( et au chariot que je lui ai confectionné pour l'occasion, détails sur demande et surtout quand j'aurai fait les photos explicatives )

Bref deux après midi de navigation délicieuses, qui devraient être suivies de pas mal d'autres tant elles nous ont plu à tous les deux. Et l'air de rien, malgré portages, seuils, et rythme très calme du pagayage, on voyage : une douzaine de kilomètres pour les quatre premières heures où l'on a pourtant pas mal cherché le mode d'emploi de la rivière..."

 

 

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Nouvelles précédentes Trouver une page par date Retour vers le futur

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

Haut de page   Retour   Glossaire
Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2015 www.arwenmarine.com