Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

12/04/15

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Je cloturais mes nouvelles de la semaine dernière avec cette photo du Grand Skerry Gandalf "presque fini"... En fait, seules les cloisons transversales étaient collées, toutes les autres pièces sont juste posées, rien n'était fixé et c'est en principe l'essentiel du programme de cette semaine.

 

Comme annoncé, j'ai changé d'avis sur les trappes des caissons latéraux avant, que je transforme en équipets, mais je conserve finalement les trappes de six pouces sur ceux de l'arrière, pour y ranger le GPS, l'appareil photo, le téléphone et le raton-laveur. Voici la découpe des plus grandes ouvertures requises pour les équipets.

 

Découpe de l'empreinte de la grande trappe du compartiment arrière. On peut passer par cette trappe du matériel volumineux comme le sac de mon ordinateur : j'ai gardé le souvenir d'une traversée musclée vers Bréhat en Skerry avec celui-ci, en 2008, et j'ai bien cru qu'il allait se baigner avec moi ! Sur "Gandalf", je me baignerai éventuellement tout seul, l'ordinateur sera au sec en toute circonstance.

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J'ai collé des renforts tout autour de l'ouverture des équipets de l'avant, coté intérieur. J'ai hésité à les mettre sur l'extérieur, pour l'esthétique, mais cela imposait un niveau de perfection dans la découpe de cet encadrement que je ne veux pas prendre le temps d'atteindre...

 

J'ai découpé des raidisseurs pour coller sous tous les dessus de caissons latéraux, et il y aura des renforts spécifiques autour des trappes sous les dessus des caissons des pointes avant et arrière.

 

Préparation du collage des flancs des caissons latéraux ; ici, ceux de l'arrière. Une vis inox les tient à chaque extrémité en attendant que l'époxy de leurs joints-congés durcisse. Je fais un montage à blanc sans époxy, et je démonte. Au montage suivant, j'aurai les mains collantes !

         
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Stratification de la face supérieure des planchers du cockpit central (qui sont aussi les couvercles des réservoirs du ballast. Je mets sur cette face un sergé de 162 g/m2, alors que j'avais mis un sergé de 300 g/m2 sur la face inférieure, pour résister à la flexion quand on marchera dessus (ce qui peut arriver quand on est un plancher...)

 

Ouf, je viens de finir de coller les six flancs des caissons latéraux : 3 heures à faire des joints-congés courbé dans une position très inconfortable ! Je ne suis pas faché d'avoir fini cette étape.

 

Vue du cockpit arrière, où j'ai conservé les trappes de six pouces dans les cloisons pour avoir deux caissons "secs" sous ces sièges latéraux. Un des éléments de décision (à part le raton-laveur cité plus haut) est d'ajouter leur capacité (55 litres chacun) à celle du caisson de la pointe arrière afin de contre-balancer le volume du grand caisson de la pointe avant, nettement plus grand (270 litres contre 176 litres).

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L'ensemble de ces six cloisons longitudinales associées au long puits de dérive et aux quatre cloisons transversales constituera avec les dessus de caissons une structure très rigide qui "tiendra" la coque et empêchera toute flexion ou torsion. "Gandalf" sera un bateau puissant, aussi bien à la voile qu'à l'aviron, car aucune énergie ne sera dissipée dans les déformations de la coque.

 

Gros plan sur les équipets du cockpit avant. Je suis fier de moi, car j'ai pensé à prévoir un petit trou (10 mm de diamètre) au point bas (arrière) dans ces cloisons pour évacuer l'eau qui rentrerait par les grandes ouvertures. J'y stockerai notamment l'ancre plate de 5 kg et les défenses, dont j'ai (aussi) vérifié qu'elles passent par l'ouverture.

 

Gros plan sur la section centrale : les caissons latéraux seront remplis de mousse et fermés sans aucun accès afin de faire une réserve de flottabilité de sécurité de 120 litres chacun, soit 240 litres (mes révisions de géométrie portent leurs fruits, j'avais initialement estimé 200 litres). Il y aura donc un total de 830 litres de flottabilité dans les caissons étanches (270 dans la pointe avant, 240 dans les caissons moussés, 144 dans les caissons latéraux arrière et 176 dans la pointe arrière), j'en ai sacrifié 142 dans les équipets du cockpit avant.

         
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Super-medium ou super-max ? Je n'ai pas encore décidé laqelle des deux tailles de vide-vite je vais installer, mais il y en aura bien deux juste derrière la cloison 3, aux pieds du barreur. Je me suis déjà longuement épanché sur le miracle que constituent ces petits dispositifs qui aspirent l'eau des fonds en générant un effet Venturi, un peu chers mais indispensables dans un bateau ouvert de la taille de Gandalf.

 

J'ai préparé deux équerres qui seront vissées et collées à chacune des extrémités du puits de dérive sous les bancs transversaux. Leur mission première sera de soutenir le porte-à-faux de 10 cm des bancs, et la seconde sera d'être un point de capelage : pour celle de l'avant ce sera la poulie de renvoi du bout de relevage de la dérive, qui reviendra sur un coinceur à l'arrière du puits, et pour celle de l'arrière ce sera la poulie basse de l'écoute de grand-voile.

 

Préparation de la structure de renfort de la découpe de la trappe du pontage arrière : toute cette structure sera collée sous le pontage. Toutes les extrémités sont coupées à 45° afin de ne pas toucher le bordé : les renforts ne seront collés que sur le dessus du caisson.

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Idem pour le pontage avant : au premier plan, on aperçoit le doublage de l'étambrai qui s'encastre sous la traverse de renfort arrière de la trappe. Autre différence par rapport au pontage arrière, un renfort va du cadre de la trappe jusqu'à l'étrave, car cette surface est nettement plus longue que celle entre la trappe arrière et l'étambot, et on ne sait pas ce qu'on y fera...

 

Collage des renforts du panneau arrière.

 

Collage des renforts du panneau avant.

         
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Essayage du panneau du caisson avant.

 

J'ai passé un coup de défonceuse sur toutes les arêtes des tasseaux de renfort

 

J'ai collé une petite membrure (ou une grande varangue ?) juste en arrière du brion, car il me semble qu'il y a là une grande surface de bordé non structurée, à un endroit où il y aura souvent des efforts importants dès qu'il y aura un peu de mer.

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Je cale le bateau sur le coté afin de travailler à l'intérieur. Ici, il s'agit de poncer tous les compartiments en vue de leur fermeture prochaine.

 

Cette image suggère la puissance de cette coque de 5.49 m. J'ai hâte de me trouver à sa barre avec une bonne brise...

 

Changement de coté, je vais présenter le dessus du caisson avant et son panneau.

         
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L'étambrai est solidaire du dessus du caisson avant. Il manque encore deux renforts verticaux entre l'étambrai et le pied de mât, de part et d'autre.

 

Ces trappes sont un peu envahissantes, mais il n'y a guère d'autre solution si l'on souhaite pouvoir stocker des objets volumineux dans ces caissons et assurer leur étanchéité.

 

J'ajoute les dessus des caissons latéraux.

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Puis j'ajoute encore les deux bancs transversaux.

 

L'arrière du banc avant s'allonge pour former deux équerres qui seront renforcées pour reprendre les efforts latéraux de la tête de dérive. La découpe pour le passage de la dérive n'est qu'esquissée, je l'élargirai à la défonceuse après le collage. Cette pièce illustre le problème d'ajustage que pose la différence d'incidence entre les dessus de caissons latéraux avant et centraux : les joints d'époxy chargée dissimuleront la différence de niveau (j'espère).

 

Je finis la journée en préparant les rehausseurs des trappes de visite de 4 pouces des réservoirs de ballast, qui seront fixées à l'arrière des planchers du cockpit central. Chacun des ces "mille-feuilles" fera 45 mm de haut, soit 5 couches de contreplaqué okoumé de 9 mm (le seul okoumé du bateau, tout le reste est en contreplaqué makoré, ou en sapelli massif, voire en pin).

         
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J'ai de nouveau penché la coque pour revenir sur les renforts latéraux entre le pied de mât et l'étambrai, que je renonce finalement à installer maintenant, je préfère attendre les premiers essais avant de décider de ce qui sera utile.

 

En effet, voici le véritable intérêt des coques à clin, n'écoutez pas tout ce qu'on vous raconte sur leur légèreté, leur simplicité ou encore leur élégance... Leur intérêt réel est la possibilité de les caler en position inclinée en coinçant un simple tasseau sous un clin...

 

Je ressors la coque pour vérifier l'ajustement des différentes pièces de pontage. Les dessus de caissons latéraux tribord sont à l'envers, ce qui dévoile les raidisseurs que j'ai collés en-dessous.

         
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Tout est vérifié : certains ajustages pourraient être plus travaillés, notamment du fait des changements d'angle à chaque membrure, mais le temps va me manquer. En effet, le pontage avant est plus incliné que les pontages des caissons latértaux du cockpit avant, eux-mêmes plus inclinés que ceux du cockpit central, etc.

 

Ponçage des joints-congés et de la surface intérieure des différents compartiments.

 

Finition des "mille-feuilles" des trappes de visite du ballast. Les couches sont vissées les unes aux autres, et seront prochainement collées à l'époxy chargée, en plus des vis.

         
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Je viens de passer au rouleau une couche d'époxy sur l'ensemble de la surface intérieure de "Gandalf".

 

Nous sommes samedi soir et il reste moins de deux semaines avant la première sortie de "Gandalf"...

 

J'ai posé les pontages de l'avant et collé des bandes d'adhésif pour marquer l'emplacement des futurs renforts d'emplanture car, à l'insu de mon plein gré, quelque chose me pousse à faire une nouvelle tentative pour ajouter du bois et de l'époxy à cet endroit... Je réussirai finalement à résister une nouvelle fois à la tentation !

         
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Découpe du plancher tribord pour le "mille-feuilles".

 

Le "mille-feuilles" sera fixé par 4 vis inox de 4x40, en plus du collage à l'époxy.

 

Et voilà ce que cela donne. Je rappelle pour ceux qui ne suivent pas que cette trappe servira à accéder au nable de remplissage/vidange du réservoir de ballast. Les 45 mm de surplomb devraient permettre de l'ouvrir sans inonder le bateau (la face inférieure de ce plancher sera en principe au niveau de la flottaison en charge). Si nécessaire, je pourrai ajouter de nouvelles couches à ce mille-feuilles.

         
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J'ai posé les bandes de masquage pour faire l'antidérapant dans le cockpit avant : je vais passer une couche fraîche d'époxy sur ces surfaces, puis je saupoudrerai des microbilles de verre sur l'époxy.

 

Idem pour le cockpit arrière. Notez les réserves pour les vide-vite au pied de la cloison 3.

 

Et re-idem pour les planchers du cockpit central, sur lesquels je viens de coller les "mille-feuilles", avec un petit joint-congé très seyant.

         
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Et voilà ce que cela donne après avoir enlevé les bandes de marquage : à l'avant...

 

... à l'arrière...

 

... et sur les planchers du cockpit central. Et c'est tout pour Gandalf cette semaine.

         
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Charles-Edouard travaille aussi fiévreusement sur la dérive de son Cavelier "Urpekoa" (qui signifie "sous-marin" en basque, cela s'appelle conjurer le sort) : voici l'extrémité de la traverse, coté pivot de dérive, l'ensemble étant monté à sec ("en attendant qu'il fasse assez chaud pour l'époxy"). Nous sommes en Picardie, ne rêvons pas !

 

Voici la face intérieure de l'une des deux pièces qui prennent de boulon inox en sandwich.

 

Et voici le boulon en question avec les deux pièces jumelles.

         
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Charles-Edouard intitule cette image "Comment rien ne se perd" : les quatre chutes constituent l'ensemble d'équerres qui tiennent le pivot.

 

Et voilà la tête de la dérive en position.

 

Rassemblement au Lac d'Orient : Nous en sommes à 21 bateaux, grâce à l'inscription ce samedi de "Aldies 2", le Doris 17 de Martial, qui viendra de Strasbourg. La météo n'est pas extraordianire pour le samedi 28 avril : ciel couvert à pluie faible, avec vent de sud 15 à 20 km/h et 18 à 21°C. Plus qu'à faire disparaitre ces nuages et cette petite pluie !

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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