Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

10/12/10

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Suite de la construction accompagnée de "Paprika", le Doris 17 d'Olivier. Le second pli des listons est en place.
Olivier me demande de publier le texte ci-après :
« A ceux qui s'étonnent -légitimement- de la longue durée de ma "construction accompagnée", je dirai que j'ai souhaité n'être absent de mes affaires que trois jours par semaine. (...) C'est une chance pour moi que Emmanuel arrive à me conserver une place aussi longtemps dans son atelier.»
J'ajoute que c'est la première construction accompagnée de ce modèle que nous avons largement modifié par rapport au plan original, ainsi que par rapport à celui que j'ai construit quelques semaines auparavant, et que les modifications prennent du temps. De plus, je n'ai pas de problème d'encombrement à l'atelier pour le moment. Mais c'est vrai qu'Olivier a de la chance (je rigole !)

 

Olivier utilise la défonceuse pour arrondir les arêtes de ses listons.

 

 

Nous utilisons la chèvre pour retourner le Doris 17, qui pèse maintenant son poids "adulte", à peu de chose près. Je n'ai pas encore trouvé comment le peser car il excède la capacité de mon peson à carpe (50 kg). J'ai essayé avec un pèse-personne mais cela ne va pas car le bateau masque le cadran et surtout il est très difficile de le poser en équilibre sur la balance (essayez de vous peser couché sur votre balance pour avoir une idée de la difficulté... Vous pouvez faire appel à deux assistants, qui n'ont pas le droit de vous chatouiller). Je pense que nous allons faire un essai avec une balance romaine. En calculant précisément le rapport entre les deux segments bornés par l'ancrage du bateau, le pivot de la balance et l'ancrage de la masse de référence (dont le poids doit être précisément connu), on aura le poids du bateau.

Ohé, amis !
         
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Dehors, mon Doris 17 se retrouve sous la neige...

 

Pendant qu'à l'intérieur, nous avons juché la coque de "Paprika" en hauteur afin de faire les joints-congés entre le haut des cloisons et le dessous des éléments horizontaux.

 

En effet, il est très difficile de traiter correctement ces joints lorsque le bateau est à l'endroit. Voici le coté tribord du joint entre la cloison avant et le dessus du caisson. Il est évident sur cette image que ce caisson n'est pas encore étanche.

         
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Voici le même endroit, quelques instants plus tard : le caisson est maintenant étanche ! Il peut ainsi jouer son rôle de réserve de flottabilité.

 

J'ai vissé deux cadènes sous un bastaing central afin de fixer une sécurité, car l'échaffaudage sur lequel est juchée la coque manque de stabilité... Admirez au passage la magnifique couleur rose des plaques d'isolant en polystyrène extrudé !

 

Nous avons redescendu la coque à une hauteur plus habituelle afin qu'Olivier passe une première couche d'imprégnation époxy sur l'extérieur de la coque, qui est aussi la troisième (ou quatrième, je ne sais plus) couche sur la partie stratifiée.

         
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Après une seconde (et quatrième) couche d'époxy, nous avons encore retourné la coque et Olivier commence la découpe de l'ouverture des trappes des caissons : après le traçage, Olivier perce un trou à chaque coin...

 

Puis il découpe entre les trous à la scie sauteuse...

 

Et voilà ! la trappe est en place, il n'y aura plus qu'à la visser le moment venu. Ces trappes avec accès par le dessus des caissons paraissent bien plus pratiques que les trappes de visite rondes dans les parois verticales si l'on veut réellement utiliser les caissons pour y ranger du matériel. Par contre elles sont plus chères et plus apparentes.

         
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Non, mon Doris 17 n'a pas passé la nuit dehors, comme de nombreux automobilistes d'Ile de France. Ce mois de décembre continue à nous gratifier d'une météo inusuellement froide... sans doute un effet du réchauffement climatique !

 

Mais nous profitons de ce beau soleil pour sortir "Paprika", qui réclame encore un petit ponçage.

 

Olivier finit l'arrondi des listons à l'étrave.

         
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Par solidarité avec mon camarade ponceur, je me suis décidé à me remettre à la finition du Bateau Berceau que j'avais construit voilà plus d'un an et que j'avais laissé en plan au moment de faire le dernier ponçage avant la peinture. C'est un plaisir de se trouver en plein soleil, même s'il gèle encore bien fort, comme le montre l'abondance de glace et de neige.

 

Et voilà le Bateau Berceau derechef masqué et en peinture : j'utilise le reste de "Platinum Grey" que j'ai utilisé voilà quelques semaines sur la coque de mon Doris 17. Le tableau, la marotte, les listons et tout l'intérieur seront vernis. Les quatre petites jambes ridicules sont des extensions des deux membrures qui servent à fixer des patins transversaux qui permettront de balancer le Bateau Berceau.

 

On ne voit pas encore la structure de renfort autour de l'ouverture des trappes (barrots et élongis) : nous ne la collerons qu'après avoir passé la dernière couche d'époxy sur l'intérieur de la coque.

         
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André m'envoie les six images suivantes : il a commencé à installer le kit "voile" sur son PassageMaker baptisé "Pélican". Il s'agit ici de la bôme, avec la fourche d'articulation sur le mât, qui remplace avantageusement un vit-de-mulet (plus simple, plus sûr et moins onéreux).

 

L'accastillage fourni avec le kit est très basique et André a décidé de tailler des filoirs en bois afin de remplacer les tristes filoirs en plastique fournis pour l'écoute de foc. Ils sont magnifiques, mais je me demande quelle charge ils supporteront avant d'exploser, car dans une si faible épaisseur de bois, les fibres du tour de "l'oeil" n'ont guère de cohésion.

 

Voici le gui de la voile houari avec l'une des deux parties de l'encornat.

         
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André me communique ce scoop exceptionnel : il a retrouvé l'ancêtre du PassageMaker ! Ces grandes prames fines sont des "lônes" du Rhone, comme l'indique la légende.

 

A l'appui de cette filiation, André nous envoie cette image de "Pélican" encore dépourvu de gréement. Notez l'élancement important de la proue, caractéristique des lômes. Cet élancement dégage très largement la marotte : on pourra sûrement arriver à "taper" la marotte dans le clapot, mais ce ne sera pas facile !

 

André nous fait ici une brillante démonstration de l'une des nombreuses activités possibles sur un petit bateau...

         
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Les trois dernières images nous arrivent de Dijon, où le PocketShip "Zo" est quasiment prêt à entrer en peinture. Bruno a décidé de reprendre les couleurs du prototype : bleu marine pour les oeuvres mortes, blanc pour les oeuvres vives et pour le pont, avec quelques touches de vernis pour ne pas oublier que c'est un bateau en bois. Vue du petit rouf depuis tribord avant. Le trou en bas de l'image est l'évacuation de la boite à dorade.

 

Vue du cockpit et de la descente prise depuis bâbord arrière.

 

Et voici le gouvernail avec sa "plaque d'extrémité" dont la fonction est d'augmenter le rendement en évitant le mélange des flux des deux faces du profil (voir à portance pour les intéressés). Je ne sais pas s'il existe un nom plus spécifique en mécanique des fluides pour cette pièce. Une fonction annexe de cette plaque est plus pratique : elle est suffisamment costaud pour permettre à l'homme (ou la femme) à la mer de remonter à bord et dispense ainsi Bruno d'embarquer une échelle de sécurité dans son matériel de sécurité obligatoire.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué et de l'époxy. Construire son propre bateau est une expérience très enrichissante, et sans difficulté réelle car toutes les pièces sont découpées avec une grande précision et vous êtes guidé étape par étape grâce à un manuel de construction très détaillé. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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