Suite de la construction accompagnée de "Paprika", le Doris 17 d'Olivier. Voici la pesée à la balance romaine, annoncée la semaine dernière. Le nom "romaine" ne doit rien à César, il provient de "rommana", qui veut dire "grenade" en arabe, par analogie entre le fruit et la forme du poids. Le fléau est constitué d'une chute de chevron, que j'ai percée à une extrémité pour y accrocher le bateau à peser, à 10 cm du pontet de suspension, et sur lequel coulisse la lanière qui supporte le contrepoids, un bidon rempli d'eau, qui pèse précisément 10 kg. C'est la distance entre le pontet et la lanière du bidon qui donne le poids, en l'occurence 65.5 cm et donc autant de kg. Charles m'a fait remarquer que je n'ai pas taré ma balance, c'est à dire que je n'ai pas tenu compte du poids qu'il faut ajouter au fléau pour le mettre à l'horizontale, en l'absence de charge, soit 2 kg. Le poids corrigé est donc de 67.5 kg. Le poids (non vérifié) de la version "aviron" du Doris 17 étant donné à 45 kg, les modifications ajoutent donc une bonne vingtaine de kg. |
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Après la pesée, Olivier a attaqué la peinture de "Paprika" tandis que je fais le vernis du Bateau Berceau que l'on aperçoit à l'arrière-plan.
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Olivier applique la troisième et dernière couche de peinture polyuréthane bi-composant avec le "pinceau magique". C'est un spalter de 2 pouces en fibres synthétiques normalement conçu pour les peintures latex et qui ne paie pas de mine mais permet d'appliquer la peinture avec une régularité inusuelle, supprimant les marques de pinceau habituelles et permettant de couvrir une surface étonnante avec une quantité réduite de peinture. |
Adam, déjà très amateur du Wood Duck 10, découvre le Bateau Berceau. A 8 mois et demi, il est déjà trop grand pour y faire son lit, mais encore trop petit pour jouer à se balancer dedans, hélàs. |
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Je crains en effet que le Bateau Berceau ne puisse guère faire un jouet à bascule, car les patins sont perpendiculaires, pour un balancement transversal, très indiqué pour les nouveaux-nés, mais pas très amusant pour les plus grands. |
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Les patins fixés avec des vis et écrous peuvent être montés à l'envers afin de constituer un piètement fixe, plus indiqué pour une table basse par exemple. |
Hervé nous envoie une image du collage à l'époxy des joints-puzzle des bordés de la Yole de Chester qu'il construit en région parisienne. Le thermomètre digital au premier plan n'indique pas 52 degrés, il est à l'envers... |
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François nous envoie deux images du Wherry d'Annapolis qu'il vient de finir de construire à Gap. La coque nue pèse 29 kg, le poids d'un gros kayak, ce qui permet de la porter facilement sur les barres de toit. |
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Le seul bémol à transporter le Wherry ainsi est qu'il faut démonter à chaque fois le "row wing" à siège coulissant, fixé à la coque par deux boulons. On peut sinon envisager de fixer un ber sur mesure aux barres afin de le transporter à l'endroit, sans démonter le "row wing". |