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Nous commençons cette journée par le ponçage des coques, suivi d'un dépoussièrage complet, en vue de la stratification que nous allons faire tout à l'heure. |
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Nous drapons la pièce de tissu de verre sur la surface à stratifier : comme pour l'intérieur, cette tratification ne concerne que la sole et les deux bordés 1, avec une bande de renfort sur l'étrave et une autre sur l'étambot. |
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On gagne à peu près 2 kg en ne stratifiant pas les bordés 2 et 3, et on s'évite bien des difficultés à cause des arêtes des clins qui causeraient moult bulles. |
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De plus, l'apport de cette stratification complémentaire serait faible au niveau structurel car le haut de la coque est "tenu" par les listons, et il est loin d'être soumis aux même agressions que la partie basse. |
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Comme pour l'intérieur, nous couperons l'excédent de tissu de verre sur le joint entre les bordés 1 et 2. |
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Une bande de tissu de verre découpée dans les chutes est utilisée pour recouvrir la ligne d'étrave. Je viens de poser la bande sur l'époxy fraîche, et on voit qu'elle s'est déjà partiellement imprégnée de résine. Nous allons maintenant finir de la saturer au rouleau jusqu'à ce qu'elle devienne totalement transparente. Notez que j'ai coupé la partie excédentaire de la stratification principale sur le coté de la bande, en attendant de la couper sur le joint entre les bordés 1 et 2. |
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Nous travaillons à l'intérieur malgré le beau temps, car il faut éviter que la stratification fraîche soit exposée au soleil ou à une élévation de température qui causerait la formation de bulles causées par le "dégazage" du contreplaqué (émission de vapeur d'eau du fait de la chaleur). En effet le contreplaqué "sec" contient autour de 10% d'humidité, ce taux variant en fonction de la température et de l'humidité ambiante, tant que des échanges sont possibles avec l'extérieur. L'imprégnation à la résine époxy et la stratification vont bloquer ces échanges. |
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Je ne me lasse pas d'admirer la finesse de ces coques, pourtant étonnament marines. J'ai prévu de construire la version "raid" du Skerry (appelée "Expedition Skerry" par CLC) cet hiver afin de voir ce qu'elle apporte de plus. A suivre !
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Nous transformons nos parallélépipèdes (encore 100 points de bonus) en mâts approximativement tronconiques (je triple mon bonus) au rabot électrique puis au papier de verre. |
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Après le durcissement de l'époxy de stratification, puis d'une seconde couche d'époxy "mouillé sur mouillé", nous collons les ailerons. |
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Maïté saisit un instant fugace de réjouissement, exceptionnel dans nos journées de travail si laborieuses !
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Le collage de l'aileron est la dernière opération de construction sur les coques. Il ne nous reste plus qu'à fixer la semelle sur l'aileron, ouvrir le puits de dérive à travers la sole, ajouter les bandes de renfort de l'aileron et de l'ouverture du puits, faire un ponçage général et passer la dernière couche d'époxy, et on pourra s'occuper de la partie "voile" ! |
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