Arwen Marine
 
Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Le Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Construction de deux Skerry avec Jean-François, Christian et Maïté
 
Jean-François avait assisté à la construction de deux Skerry durant "Je construis mon bateau" à Vannes en mai 2013, puis il était venu essayer celui de Gérard et celui de Didier au rassemblement Arwen Marine d'avril 2014 et il s'était décidé pour une construction accompagnée avec moi à Clairoix. Christian souhaitant aussi venir pour construire son Skerry, nous avons décidé de mener les deux constructions ensemble, sur 9 jours du 6 au 14 septembre 2014. Maïté (épouse de Jean-François) a accompagné son mari et nous a tantôt prêté main-forte, tantôt photographiés et toujours supportés avec une patience angélique ! Ces deux Skerry vont être les N°49 et N°50 qu'Arwen Marine vend sous forme de plan, kit ou barre en main, et les 17e et 18e que je construis, seul ou en accompagnement...
 
Jour 2 : Dimanche 7 septembre
Journée précédente Retour au sommaire Journée suivante
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Nous démarrons cette journée de dimanche à 9h, seule concession au repos hebdomadaire ! En effet, nous n'avons que 9 jours pour construire les coques de ces deux Skerry et les gréer entièrement, ce qui inclut la confection des espars, une opération assez chronophage (et je marque 100 points pour avoir réussi à placer "chronophage").

 

L'époxy des collages de la veille au soir a suffisamment durci et nous remettons les coques à l'endroit pour couper toutes les sutures et déposer la cloison centrale. Nous les retournons de nouveau afin d'extraire les sutures (à la pince et en les chauffant quand elles sont prises dans l'époxy), puis nous commençons à faire les joints sur l'intérieur de la coque. Je montre ici comment lisser le joint entre la sole et le bordé 1 à l'aide du coin arrondi d'une squeegee.

 

Après le lissage du joint, il faut ramasser les excédents d'époxy, ce que fait Jean-François à l'aide d'un ciseau à bois, tandis que Christian dépose un cordon d'époxy chargée sur l'autre bord de la sole. Les excédents d'époxy chargée sont immédiatement recyclés pour faire d'autres joints.

   

Cliquez sur les photos pour les voir en grand

   
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Tous les joints sont garnis à la seringue d'un cordon d'époxy chargée, qui est ensuite lissé et nettoyé, et tous les trous des sutures sont ensuite bouchés individuellement, toujours à l'époxy chargée. Nous ne traitons aujourd'hui que l'intérieur de la coque, nous reviendrons plus tard sur l'extérieur.

 

Dès que l'époxy des joints n'est plus collante, nous drapons le tissu de verre de stratification, que nous allons lier à la surface du contreplaqué en le saturant d'époxy. Nous utilisons une grance pièce de tissu pour le compartiment central et deux petites pour l'intérieur des futurs caissons étanches. Seule la surface de la sole et des deux bordés 1 est couverte. Deux bandes seront ensuites ajoutées pour renforcer l'étrave et l'étambot.

 

Nous utilisons des rouleaux pour déposer l'époxy sur le tissu de verre et la faire pénétrer dans les fibres.

   

 

   
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

On aperçoit Gandalf dehors : nous le sortons afin de disposer de tout l'espace intérieur.

 

Le tissu de verre devient parfaitement transparent lorsqu'il est totalement saturé de résine. Nous couperons l'excédent de tissu au delà du joint entre les bordés 1 et les bordés 2.

 

Le rouleau est mouillé d'époxy, puis celle-ci est déposée à la surface du tissu de verre qui est ensuite roulé jusqu'à ce que la résine ait pénétré au coeur du tissu et le lie à la surface du contreplaqué en-dessous.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Nous avons choisi de faire la stratification successivement sur chacun des deux Skerry afin de travailler plus vite et ainsi ne pas craindre d'être pris de court par la réaction de l'époxy car le temps s'est mis au beau et nous bénéficions d'une belle chaleur pour cette fin d'été.

 

La même zone sera stratifiée sur l'extérieur de la coque, le moment venu, ce qui reviendra à créer un sandwich de contreplaqué pris entre deux couches de fibre de verre : très rigide et solide, mais très léger en même temps.

 

On voit très bien la zone déjà traitée car le tissu de verre est devenu transparent : c'est magique !

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Nous avons ouvert le passage du mât à travers le siège avant et les deux couches de renfort de l'étambrai, et Maïté passe une couche d'époxy sur le renfort : toute la surface du contreplaqué reçoit au minimum deux couches d'époxy afin de le renforcer et le protéger de l'humidité.

 

Après avoir coupé l'excédent de tissu de verre et attendu que l'époxy ne soit presque plus collante au doigt, nous repassons une couche d'époxy "mouillé sur mouillé" afin de remplir la trame du tissu de verre.

 

En parallèle, nous collons les scarfs des baguettes de sapelli que nous allons utiliser pour les listons.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Journée précédente Retour au sommaire Journée suivante

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

Haut de page   Retour   Glossaire
Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2014 www.arwenmarine.com