Arwen Marine
 
Accueil Les Nouvelles Nos Bateaux L'Entreprise Le Glossaire
Plan du site Recherche sur le site Nous ecrire
Le Shearwater 17 de Didier

Eté 2013

Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Didier a choisi de partir des plans pour la construction de son Shearwater 17, et il doit donc commencer par reporter les tracés sur le contreplaqué. Il utilise une roulette de mercerie (ou roulette à tracer) pour piquer la surface du bois à travers les plans échelle 1 qu'il a étalés dessus. Il repasse ensuite au stylo sur la ligne de perforations afin d'obtenir un tracé bien clair.

 

Didier passe ensuite à la découpe, qu'il effectue à l'aide d'une scie circulaire dont il a presque totalement rétracté la lame, afin de ne scier que sur l'épaisseur du contreplaqué posé sur des tasseaux sacrifiés, plus 2 ou 3 mm. On obtient une découpe nettement plus régulière avec une scie circulaire qu'avec une scie sauteuse sur les longues courbes des panneaux de coque et de pont. On utilisera cependant la scie sauteuse pour les fortes courbes, comme celle de l'hiloire, par exemple. On coupe toujours très légèrement à l'extérieur des tracés pour la sécurité, et on reviendra "finir" les bords au rabot à main ou à la cale à poncer.

 

Et voilà, Didier s'est créé son kit de Shearwater 17 en quelques heures de traçage, de découpe et de finition.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

La couture commence par les deux panneaux de fond, qui sont cousus ensemble sur la ligne de quille, sur l'axe longitudinal du kayak.

 

On ouvre les deux panneaux de fond, cotés intérieurs vers le haut, et on insère les cloisons qui sépareront le cockpit des compartiments étanches de l'avant et de l'arrière.

 

Une cloison temporaire supplémentaire est ajoutée à l'intérieur de chacun des caissons afin d'aider à former la coque pendant la couture, mais elles ne seront pas collées, et ne feront donc pas partie du kayak terminé.

   

 

   
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Les deux panneaux latéraux sont cousus tout le long de leur jonction le long des panneaux de fond, ainsi que sur la ligne d'étrave et d'étambot, visible ici au premier plan. Didier utilise du câble électrique en cuivre, sans doute un peu épais pour cette opération.

 

Voici la jonction des panneaux de fond, au centre du kayak. Le Shearwater 17 faisant 5.18 m de longueur, on ne trouve pas de feuilles de contreplaqué à cette longueur (les feuilles de contreplaqué standard font 2.44 m ou 2.50 m de longueur) et il faut donc juxtaposer deux éléments ou plus pour arriver à la longueur requise. Didier a découpé des joints-puzzle qu'il a collés sur chant, puis renforcés en stratifiant une bande de fibre de verre d'une quinzaine de centimètres de large. On aperçoit les joints des panneaux latéraux sur l'image précédente : pour obtenir la longueur nécessaire, Didier a dû juxaposer trois éléments.

 

Didier passe ensuite à la couture des éléments du pontage. Celui-ci est constitué de deux parties centrales jointes sur l'avant de l'hiloire, et de deux parties latérales permettant d'obtenir plus de hauteur sous le pont sans remonter le livet. Ces deux derniers éléments ne sont pas encore cousus, on aperçoit l'un d'eux au sol, son joint encore en cours de collage (on voit les lests de plongée qui pressent le collage au premier plan à droite de l'image).

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Sur cette image, on voit de nouveau très clairement les joints-puzzle créés dans les panneaux de fond et latéraux par Didier, ainsi que l'avant de l'ouverture du cockpit avec les petits renflements qui aident à se caler les genoux pour mieux contrôler le kayak.

 

Et voilà le Shearwater 17 totalement cousu, vu depuis la poupe. On voit aussi un joint-puzzle dans la partie arrière du pontage.

 

Et le voici, vu depuis la proue, avec également un joint-puzzle pour obtenir la longueur requise pour la partie avant du pontage. Didier ne dit pas pour quelle raison il a déjà enlevé les sutures du haut de l'étrave et de la pointe avant du pontage.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Le kayak est posé sur la tranche, comme il devra l'être pour coller le pont sur la coque.

 

Après avoir démonté le pont, Didier fait les joints-congés qui collent les panneaux de coque les uns aux autres et bloquent l'angle des arêtes le long de la ligne de quille et du bouchain, de part et d'autre. Toute la surface intérieure a aussi reçu une couche d'imprégnation époxy. Notez que les cloisons temporaires ont disparu et que des joints-congés ont aussi été faits sur tout le pourtour des deux cloisons restantes.

 

Vue des joints de l'intérieur du caisson avant. Comme sur l'image précédente, on distingue des bandes de fibre de verre collés par-dessus les joints afin de les renforcer.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Vue de la face intérieure du pontage, avec les joints-congés entre les panneaux, et les joints-puzzle des éléments latéraux.

 

Le tissu de verre est drapé sur la face intérieure du pont en vue de sa stratification.

 

De même que sur la surface intérieure de la coque, au niveau du cockpit.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Le tissu de verre a été saturé de résine époxy et est ainsi devenu transparent, sauf sur l'ouverture du cockpit où il sera découpé.

 

Didier a installé une dérive rétractable dans la partie arrière de la coque.

 

La coque est terminée, prête à recevoir le pont.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Ca y est : le pont est cousu sur la coque.

 

Vue de l'intérieur, vers l'avant. On voit très bien que la partie centrale est "revenue" de son cintrage initial lorsqu'elle a été libérée des sutures qui la liaient au haut de la cloison avant. Ces "jours" seront faciles à boucher à l'époxy chargée lorsque l'on fera les joints-congés entre le pont et le haut de la cloison.

 

Vue de l'intérieur, vers l'arrière, là aussi, le pont n'est plus trop jointif avec le haut de la cloison (sur laquelle il a pourtant été suturé lors de montage initial). Mais comme à l'avant, on bouchera aisément le jour lors de la confection des joints-congés.

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Le kayak ponté est retourné pour la stratification de la coque : le tissu de verre est drapé et il n'y a plus qu'à le saturer de résine époxy.

 

Une fois saturé de résine époxy, le tissu de verre devient transparent.

 

Une fois la résine durcie, la coque et remise à l'endroit et Didier passe à la stratification du pont.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Et voilà, plus qu'à découper le tissu sur les trappes et le cockpit.

 

Essayage de la jupe. Didier m'a signalé que, telle que dessinée, l'hiloire est trop basse pour laisser assez de hauteur pour coincer facilement le bourrelet du pourtour de la jupe.

 

Et test de flottabilité en piscine...

         
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Puis croisière inaugurale...

 

Le gréement de pont est monté et un magnifique lettrage est posé pour affirmer l'identité du nouveau kayak !

 

Vue du cockpit avec le siège, et on aperçoit le cale-pied tribord sur son rail, ainsi que la plaque d'identification du kayak.

    Cliquez sur les photos pour les voir en grand    
Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.   Cliquez pour une image plus grande.

Didier a apposé l'image d'un "Puffin des anglais" (Puffinus puffinus), qui s'appelle Shearwater en anglais. J'ai entendu dire que, jadis, les marins de nos côtes avaient une affection particulière pour cet oiseau et s'écriaient joyeusement : "Puffin d'anglais !" à chaque fois qu'il en apercevaient un...

 

Et voilà le magnifique kayak sur la remorque, prêt à prendre la route pour le littoral.

 

Et nous voici à pied d'oeuvre pour de nouvelles aventures...

         

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

Haut de page   Retour   Glossaire
Copyright © Arwen Marine Emmanuel Conrath 2014 www.arwenmarine.com