Jour 6 : Vendredi 2 novembre 2012 |
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Ponçage général de l'extrérieur de la coque, en vue d'une nouvelle couche d'époxy, que nous passerons le huitième jour. |
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Découpe d'un encornat de bôme. Je préfère ce type d'articulation, car il est nettement plus simple qu'un vit-de-mulet métallique, qui doit de plus coulisser dans un rail pour permettre l'étarquage du guindant de grand-voile (ou alors il faut prévoir des oeuillets dans la voile pour poser un cunningham, dont la fonction est un peu plus large, mais qui est encore plus complexe). |
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L'encornat de bôme est découpé, de même que celui de la vergue, en deux pièces qui seront fixées à 45° sur la vergue.
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Toujours ma défonceuse à la fraise en quart de rond, qui me sert ici à casser les arêtes de l'encornat de bôme. Cette utilisation n'est certainement pas approuvée par l'Inspection du Travail, car on travaille un peu sans filet. Mais j'ai encore toutes mes phalanges... pour l'instant ! | |
Une découpe est faite dans la bôme pour y insérer l'encornat. Plus qu'à poncer un peu tout ça et à coller, et on finira par une ou deux couches d'époxy pour durcir la surface tendre du sapin. |
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Voici à droite l'encornat de vergue. En effet, celui-ci doit guider la vergue sur le mât ausi bien lorsque la vergue est horizontale que lorsqu'elle est verticale, et biensur tous les angles intermédiaires pendant que l'on envoie ou afalle la voile houari. |
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Essayage de la dérive, qui a entretemps reçu deux couches d'époxy. Le chariot est trop bas pour que la dérive descende à fond. |
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Nous avons collé les cales de pied et d'étambrai sur le mât. Ces cales en contreplaqué dur évitent que le mât "marque" en s'enfonçant à ces endroits de forte pression, et leur découpe en biseau permet de localiser précisément en hauteur l'endroit où le mât sera bloqué. Cela permet de le débloquer facilement d'un coup sec pour le démâtage. Ceux qui ont déjà passé un moment intéressant à secouer un mât trop attaché à son bateau après une sortie par vent frais comprendront. |
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Ajustement de l'épaisseur des cales à la ponceuse à bande. Il faut penser à tenir la ponceuse de façon à maintenir le biseau des cales.
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Et essayage. |
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Les cales sont encore trop épaisses, on voit très bien que le mât doit encore descendre de 10 à 20 mm. |
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Et voila les cales après "réglage" : les cales de pied de mât ont presque disparu suite au ponçage. |
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Fixation de la courbe arrière entre le haut du tableau et le dessus du siège. Elle sera tenue par deux vis en plus du collage (et des joints-congés) à l'époxy. Patrick a remplacé cette pièce par une courbe qui passe à travers le siège et prend appui sur la sole. C'est une modification intéressante pour renforcer la tenue de ce grand siège. |
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Nous arrivons enfin au collage des listons, déja repoussé deux fois. Du coup, nous allons coller en une fois les deux épaisseurs des listons. J'avais dans l'idée que c'est un peu plus délicat que de faire deux collages successifs, mais finalement c'est presque aussi facile, surtout lorsque l'on dispose de dix mains (mieux que les pieuvres !) |
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Le moment délicat est la mise en place des deux ou trois premières presses, après ça va tout seul. |
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Le liston tribord est en place et Cyrille et Marie-Pierre présentent les deux lattes du liston bâbord, tandis que j'arrive pour poser la première presse. |
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Entretemps, nous avons aussi collé les petits épaulements qui soutiendront la barre sur les cotés de la tête de gouvernail. |
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Fin de la sixième journée, ça prend tournure ! |
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