Le Doris 12 est déjà chargé sur les barres de toit, nous sommes prêts à partir pour assister aux trois derniers jours du Festival de Loire (voir le site officiel du Festival).

Nous voilà à pied d'oeuvre, à bord d'Anouket, le Skerry construit par Ludovic, aux avirons sur cette image.

Un chaland (ou une gabarre, ou encore un futreau) nous montre son impressionnante voile carrée. La faiblesse du vent, soufflant presque tout le temps dans le sens du courant, a malheureusement sévèrement limité les démonstrations sous voile.

Démonstration de progression à l'ancienne sur le chaland de tête du train de bateaux. Un puissant moteur hors-bord est à l'oeuvre dans un puits à l'arrière de ce chaland parce que tout de même il ne faut pas dépasser les bornes des limites.

Embarquement de chèvres sur un futreau (une gabarre, une toue, etc), une des nombreuses démonstrations des usages des bateaux traditionnels de Loire

Magnifique vision d'un futreau sous voile.

Vue d'ensemble du joyeux mélange de bateaux traditionnels de Loire et de "Belle Plaisance".

Un représentant d'une autre catégorie : les "Innovants". Le canoë en aluminium "Photon" tire toute son énergie de ses panneaux photovoltaïques.

Illustration du mélange parfois incongru d'embarcations fort diverses...

Le plaisir de sortir un beau kayak pliant entoilé quinquagénaire.

Voici le Skerry et le Doris cote à cote, et c'est la chaloupe à vapeur "Keltia" qui est notre voisine de ponton.

Un Caneton au premier plan devant une flotille de Sharpies 9 m2 : dommage qu'il n'y ait pas eu plus de vent pour voir tout ce monde là sous voile !

Les voiliers portugais sont des types traditionnels de bateaux de pêche de la lagune d'Aveiro. L'approche de la tradition est différente au Portugal : les moteurs (mal nécessaire et bien pratique) ne sont pas dissimulés en "in-board" comme en France, mais portés sur le tableau sous forme de petits hors-bord, visibles certes, mais qui ne dénaturent pas la structure et l'aménagement d'origine du bateau.

Petit détail intéressant sur ce canoë de la "Canoe-Company" : le petit moteur électrique (dont la batterie est abritée dans le bidon étanche, avec des connecteurs reportés sur l'extérieur du bidon) est fixé sur une chaise excentrée tenue sur une latte d'alu. Celle-ci est fixée sur les serres par des griffes réglables en largeur.

Curieusement, le siège de ce magnifique skiff classique est à l'envers. Les outriggers (il doit exister un mot français...) se fixent à l'aide de vis papillon sur les sabots qui permettent de rehausser leur ancrage et donc de donner plus de hauteur à l'aviron par rapport aux genoux du nageur.

Gros plan sur le gouvernail d'un autre skiff classique. Les deux brins pris sur le secteur emmanché sur la tête de gouvernail reviennent dans les mains du passager-barreur.

Un groupe de scouts marins emprunte un Seil pour remonter la Loire en amont du site du Festival, après un petit portage pour passer les hauts-fonds sous le pont du chemin de fer.

La faiblesse du débit de la Loire, "dernier fleuve sauvage d'Europe", en ce début d'automne met à jour une infinité d'ilots éphémères (bientôt le Goncourt !) qui sont autant de terrains d'explorations pour nos petits bateaux.

Et voici "Keltia" devant Anouket. Keltia est la chaloupe à vapeur construite par Jean-Jacques sur la base d'une coque nue sur plan François Vivier.

Et voici Jean-Jacques, son heureux constructeur-propriétaire prosélyte.

Jean-Jacques nous a invités à faire un tour et Ludovic se régale à discuter de mécanique avec lui. La première passion de Ludo, avant la construction d'Anouket, était la mécanique sur motos de course anciennes.

En effet, le temps de rentrer à la maison est venu, et le Doris est déjà sorti de l'eau pendant qu'Anouket attend sagement son tour.