Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

11/05/22

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La semaine dernière, je n'étais pas trop sûr d'arriver à finir la construction de "Numéro 33" (le Skerry que je me dépèche de construire pour participer à la Semaine du Golfe, et qui est le 33e bateau que je construis) : j'avais fait la stratification sur l'intérieur de la coque, fixé le puits de dérive et la membrure centrale et collé les dessus des caissons étanches. Bref, j'avais bien avancé mais ce n'était pas encore cuit... A l'heure où j'écris ces lignes, je suis beaucoup plus serein : ça va le faire ! Sur cette image, le tissu de verre pour la stratification extérieure est en place, il ny a plus qu'à le saturer d'époxy.

 

Dont acte : le tissu de verre est saturé d'époxy, il n'y a plus qu'à couper l'excédent non saturé sur les bords.

 

Entretemps, j'ai retourné le Skerry du Chasse-Marée avec l'aide d'Igor, et après avoir fini le vernis, je m'aprête à commencer la peinture.

         
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Ah que voilà. La couleur choisie par l'équipe du Chasse-Marée (dans un touchant exemple de démocratie) est le "crème" comme le numéro 1 présenté dans l'article du CM 207, et voilà ce que donne la première couche (sur 4) sur la sole et les galbords.

 

Une dernière photo avant de recouvrir le carreau. J'ai toujours du mal à me résoudre à cacher le bois sous la peinture, mais trop de bois verni fait un peu clinquant, et cela ne convient pas à chaque bateau.

  Une fois cette première couche terminée, je reviens sur "Numéro 33" pour stratifier les bandes de renfort sur l'étrave et l'étambot.
         
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Voilà ce que ça donne sur l'étrave après saturation de la bande de tissu de verre.

 

Idem sur l'étambot. Quand l'époxy aura durci, il faudra que "j'efface" les bords de la bande de tissu de verre, qui font une surépaisseur.

 

Je commence à être plus à l'aise pour accomplir cette épouvantable opération qui consiste à ouvrir la coque pour le passage de la dérive. Je n'ai mis qu'une quinzaine de minutes pour le faire cette fois-ci, y-compris les temps de prendre les photos, alors que j'y passais des heures au début, tant j'étais rempli de doutes et d'hésitations...

         
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Après avoir tracé entre les deux repères fournis par les vis de fixation du puits (les taches sombres que l'on aperçoit à gauche et à droite du tracé), puis percé deux trous de 14 mm (pour un puits d'une largeur théorique de 20 mm) , je relie les trous à la scie sauteuse.

 

Puis j'élargis et j'allonge la fente à la défonceuse, avec la fraise droite à guide (voir la semaine dernière pour les explications pour les fraises - dépêchez vous on est encore en pleine saison).

 

Et enfin, je passe la fraise en quart de rond pour "casser" l'angle droit sur la périphérie de l'ouverture du puits de dérive. La pastille argentée que l'on aperçoit à gauche est une rustine de bande adhésive plastifiée que j'ai collée sur le nable pour éviter que la stratification du fond de la coque, faite après sa pose, le bloque définitivement.

         
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J'ai sorti le grattoir et la ponceuse orbitale pour "effacer" les bords des bandes de renfort avant et arrière.

 

Et voila ce que cela donne : pas encore très joli, mais au toucher, on ne sent presque plus de "seuil" sur le bord de la bande de renfort.

 

Puis j'enchaine avec un ponçage général de l'extérieur de la coque.

         
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Et voici le collage de l'aileron. Je précise que le "scotch" (bande à masquer 3M) est provisoire, c'est l'époxy chargée qui tiendra l'aileron à la coque...

 

Je découpe les réglettes de réglage du cale-pied d'aviron. Je commence par percer les trous en 12 mm, puis je relie les trous à la scie sauteuse. Je n'ai pas de fraise droite assez fine pour réaliser cette opération à la défonceuse, pour laquelle il me faudrait de toute façon découper d'abord un gabarit.

 

J'ai enlevé le "scotch" et réalisé les gros joints-congés de part et d'autre de l'aileron, et je suis en train "d'armer" ces joints avec de la bande de fibre de verre. La bande n'est encore que partiellement saturée, on voit encore du blanc !

         
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Voici les supports sur lesquels je vais visser-coller les réglettes de réglage du cale-pied d'aviron. Pour les coller, j'avais assemblé les réglettes avec les supports sans colle, j'ai tracé leur contour, percé à travers la sole pour des vis, et vissé-collé les supports avec les réglettes. J'ai ensuite démonté les réglettes pour faire les petits joints-congés des supports : c'est long et intensif en main d'oeuvre...

 

J'ai calé la coque sur la tranche pour fixer les réglettes de cale-pied sur leurs supports. Les six paires de trous de calage me donnent quatre positions de réglage du cale-pied, qui "chevauche" deux paires de trous séparées par un trou non utilisé (si si c'est compréhensible, relisez doucement !)

 

Et voici le cale-pied : tout s'éclaire maintenant sur les paires de trous chevauchées. Ah non ? Dans ce cas, vous devrez attendre de le voir en situation dans le bateau terminé...

         
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Fin de journée : je viens de me voter à l'unanimité une bière fraîche pour célébrer la dernière couche d'époxy sur l'extérieur de la coque de Numéro 33 ! Au premier plan à droite, c'est l'étrave du Doris 17.

 

Cette image devrait s'intituler "Comment tirer le maximum de vos chutes de contreplaque marine qui coûte très cher"... J'ai tracé mais finalement pas découpé le "timon scandinave" (passez votre chemin, rien de scandaleux dans ce timon !) car il manquait quelques centimètres en longueur, et comme chacun sait, la taille compte... J'ai donc tracé et découpé celui que l'on aperçoit au second plan dans une chute un peu plus grande ! Maintenant que je vois la photo, je me demande s'il n'aurait pas tenu dans le bout de bois en de faisant pivoter de 60 °... Voilà comment les économies finissent par coûter bien cher en temps !

 

Pendant que la dernière couche de peinture du Skerry du Chasse-Marée durcit à l'abri de la poussière sous la mezzanine, je suspends le gouvernail de Numéro 33. Ceux qui ont de très bons yeux peuvent voir que je me suis un peu planté sur le perçage pour l'aiguillot haut : confusion entre la ligne haute marquée et la ligne médiane de perçage... Notez que je fais aussi l'essayage du "timon scandinave".

         
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Voilà Numéro 33 en lévitation : je vais le mettre sur la tranche afin de poncer plus efficacement le fond de la coque et les parties verticales (puits de dérive et cloisons), mais je ne résiste pas au plaisir de vous montrer cette vue de la si élégante coque du Skerry, qui sera bientôt l'exclusivité des poissons, crabes et autres créatures marines.

 

J'ai enfin fini le ponçage de l'intérieur de la coque de Numéro 33, il ne reste plus qu'à passez un coup d'aspirateur, puis à rincer à grande eau. Mais pour cette dernière opération, je dois d'abord faire le ponçage extérieur et découper la rustine qui bloque le nable (rappelez-vous, c'était pour éviter que l'époxy de la stratification du fond colle le bouchon au filetage).

 

Retour sous la chèvre pour remettre la coque à l'endroit après avoir fait le ponçage de l'extérieur. J'en profite pour peser le Skerry : on est pile-poil aux 45 kg de la notice ! Mon peson à carpes étant toujours hors service, je continue à utiliser cette balance romaine artisanale lestée d'un bidon de 10 kg.

         
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Et je viens enfin de commencer la finition sur Numéro 33 : je viens de passer la première couche de vernis. Sa présence à la Semaine du Golfe est de plus en plus probable...

 

En effet, Numéro 33 a pris la place du Skerry du Chasse-Marée, que voici et dont les quatre couches de peinture continuent de durcir mais ne craingnent plus la poussière.

 

Je suis assez content du rendu de cette peinture (j'ai toujours des chaussures bateau, merci). Par demande populaire, je mettrai prochainement en ligne une nouvelle page de "trucs" sur la peinture et le vernis PU bi-composant, comme je l'ai fait pour l'époxy, car j'ai beaucoup appris depuis mes tristes premiers vernis.

         
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J'ai commencé à découper deux barres franches de 1.60 m de longueur, en plus des timons scandinaves, car si ceux-ci ont des avantages indéniables (notamment quand quelqu'un - vous ou un équipier - est assis à l'arrière, la barre ne neutralise pas ce siège), j'ai encore du mal à me faire au "pousser-tirer" du timon, et je prévois plein d'occasions où j'aurais regettré l'absence de cette barre franche.

 

Mais non Chère Madame, ce ne sont pas les aiguilles géantes pour l'atelier broderie de la maison de retraite voisine, ce sont mes deux barres franches prêtes à finir puis à passer à l'époxy.

 

Les dérives sont prêtes, de même que les safrans et les timons scandinaves, les barres et le cale-pied, mais je viens de coller des "joues" d'okoumé sur les gouvernails et je dois encore les finir demain avant de faire une couche d'époxy sur tout ce monde là. On aperçoit sur la droite de l'image une partie des mâts et espars à des stades divers de finition. A gauche, ce sont les avirons du Skerry du Chasse-Marée dont j'ai peint la pelle de la même teinte que la coque : élégant et antivol modéré.

         
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Mes gouvernails se racontent des histoires de gouvernail. Leur petit nez servira à accrocher le tendeur de retenue du timon ou de la barre. En effet cette dernière se libère de la tête en glissant en arrière si on la lève trop (n'est-ce pas Benoît !)

 

Je viens de passer un coup de rabot sur les quatre faces de ce mât, que j'ai déjà affiné en tête et en pied sur la scie de table.

 

Et quelques instants plus tard (en fait plus tôt, car la photo précédente est celle du second mât - plus ensoleillée - bref), j'ai créé quatre nouvelles faces, un peu plus petites que les premières, puis j'ai encore cassé les arêtes pour arriver à cette forme dégrossie, prête pour une finition au rabot puis à la ponceuse. Je ne mets pas de réa, inutile et compliqué, je me contente de bien arrondir les bords inférieurs d'un simple trou de 12 mm. Je finirai par deux couches d'époxy pour sceller le bois et durcir sa surface, puis quatre de vernis : à suivre.

         
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Avec l'aide d'Igor, nous avons remis à l'endroit le Skerry du Chasse-Marée : sa peinture est assez dure pour le poser dessus, mais pas assez pour le tourner seul dans les sangles sous la chêvre (quels moeurs !) Il ne reste plus maintenant qu'à "habiller" cette coque de son accastillage et de son gréement : presque rien !

 

Charles-Edouard m'envoie cette image de son Cavelier, dont le ponçage est enfin terminé, et qu'il s'aprête à peindre et vernir sur la table de la cuisine.

 

Dominique m'envoie cette photo du joli Sassafras 12 qu'il a construit sur plans : "Il est très agreable sur l'eau : la position basse, à la Caillebotte, du canotier est nécessaire pour avoir une bonne stabilité. Seule surprise : son poids plus proche des 20 que des 15 kg(*), il est vrai que je l'ai entoilé exterieur  et interieur. et que j'ai utilisé du contreplaqué extérieur de 5mm."  
(*) : Le poids théorique du Sassafras 12 construit grâce au kit est de 11.8 kg.

         
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Je pense pouvoir maintenant confirmer que je serai bien sur l'eau avec Numéro 33 à la Semaine du Golfe. Si vous pouvez vous libérer pour les quatre jours du pont de l'Ascension, venez donc aussi participer à la Semaine du Golfe !!!

 

Deux semaines plus tard, les samedi 18 et dimanche 19 juin, c'est la Route du Sable, rassemblement voile-aviron à taille nettement plus humaine que la Semaine du Golfe, et très sympa. Il s'agit de remonter un bout de l'Aulne maritime avec le flot : superbe balade en excellente compagnie.

 

Voici encore une toute nouvelle occasion de naviguer en compagnie de jolis bateaux dont la première édition aura lieu en baie de Morlaix fin juillet. Lire le document Escales. Pour vous inscrire, le formulaire est disponible ici, ou sur le site web en construction.

         
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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué et de l'époxy. Construire son propre bateau est une expérience très enrichissante, et sans difficulté réelle car toutes les pièces sont découpées avec une grande précision et vous êtes guidé étape par étape grâce à un manuel de construction très détaillé. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !
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