11/02/04 |
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Suite de la construction du Mill Creek 13 : j'ai de nouveau retourné la coque pour repasser un peu d'époxy chargée sur les joints, notamment aux endroits des sutures, où j'avais laissé des vides. |
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Après durcissement, je remets la coque à l'endroit et je la sors dehors pour passer un coup de rabot sur les serres bauquières afin de leur donner un angle correspondant au bouge du pont. Celui-ci est beaucoup plus marqué à l'avant qu'à l'arrière, comme les observateurs avisés l'auront noté. Les deux pièces en arc de cercle posés dans la sciure sont les "guides de rabotage" fournis avec le kit, qui permettent de vérifier l'angle donné aux bauquières. |
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Je colle les courbes qui tiendront les élongis et l'hiloire de cockpit. Il fait -4°C ce matin, et je suis content de retrouver la relative chaleur de l'intérieur : +3°C dans la partie non chauffée et +15°C ici, minimum pour que l'époxy durcisse dans des conditions correctes. |
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Je commence à déballer les lattes bouvetées qui vont me servir à faire le pont. Le bouvetage (à la toupie) crée un arc de cercle sur chacun des deux petits cotés des lattes : un convexe et un concave (mnémotechnique : concave = en creux; le convexe c'est l'autre). De la sorte, les lattes peuvent être juxtaposées sans laisser le moindre "jour", quelle que soit l'incidence de l'angle entre deux lattes, et même si celle-ci est variable sur la longueur du joint. |
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J'essaie de trier les lattes en fonction de leur coloration : claire, sombre et moyenne. Elles sont toutes façonnées à partir de cèdre américain, et c'est un vrai plaisir de respirer cette odeur douce et pleine de nuances (très abréable, certes, mais tout cela ne m'aide guère à trier...) |
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Après moult réflexions et essais, je pense que je vais arranger les lattes ainsi : deux lattes sombres en plat-bord sur tout le pourtour du pont, deux autres pour la fougère, et une alternance clair-moyen pour remplir les deux zones en demi-lunes ainsi définies. |
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Essayage "à sec" des élongis du cockpit. Je ne suis pas trop content de la précarité de la fixation de leur extrémité avant sur le haut de la cloison avant : une simple vis à travers la cloison, qui sera relayée par un collage à l'époxy chargée. |
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Je décide donc de tailler une pièce supplémentaire pour recevoir l'extrémité avant des élongis, qui ne sont que vissés et collés à l'époxy sur la face arrière de la cloison avant. |
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Et voilà la pièce taillée : c'est un sabot dont l'encoche centrale bloquera l'extrémité avant des élongis, et la longueur de la pièce aidera à répartir les contraintes sur le haut de la cloison avant. Elle sera vissée et collée sur la cloison avant le montage des élongis. |
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Soleil !!! Après des semaines sans lumière (depuis le jour de Noël, me semble-t-il) revoici enfin ce gros truc brillant, et je me précipite dehors pour un petit ponçage ! |
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Avant le collage des élongis, je profite des derniers instants où j'ai un accès vraiment facile sur l'intérieur afin de faire un bon ponçage de la surface de l'époxy. Je n'ai pas assez chauffé et j'ai du blush qui colmate le papier de verre. Un petit nettoyage à l'eau claire et tout rentre dans l'ordre. |
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Dernier montage "à sec" des élongis avec la pièce du nez sur la cloison avant. |
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Mon niveau à bulle fait des heures sup' en raidisseur de la cloison avant. |
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En efffet, les élongis poussent fort, et la cloison avant a tendance à s'arrondir sous la pression. |
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Et ça y est, j'ai démonté, encollé tous les points de contact et remonté les élongis, définitivement cette fois-ci. |
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Je suis très content de mon sabot et si je n'avais pas des gants pleins d'époxy (et nettement plus de souplesse), je me taperais volontiers dans le dos pour me féliciter ! |
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Cette vue montre bien le traitement subi par l'extrémité avant des élongis : j'ai coupé un scarf pour enlever la moitié de la hauteur de chacune des lattes à l'extrémité avant, et j'ai recollé la chute sur la face inférieure des élongis. Ainsi, l'extrémité avant des élongis est remontée sans être trop affaiblie, ce qui donne un meilleur "atterrissage" aux lattes du pontage, qui seraient sinon trop "torturées" par la courbure imposée au passage de la cloison avant de venir se poser sur l'élongis. |
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Gros plan sur l'extrémité avant des élongis : on voit la ligne du collage du scarf. |
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Patrick m'envoie une nouvelle série d'images de la construction de son PassageMaker, entre Bruges et Gand (il faudra le baptiser Marieke, Patrick). Voici le collage du contre-tableau sur le tableau. |
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Et le collage de la contre-marotte sur la marotte. Les tasseaux répartissent idéalement la pression pour le collage. Les vis qui ont l'air de traverser l'ensemble du collage au centre passent en fait à travers la découpe qui fait poignée, rusé Patrick ! |
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Pour le durcissement optimal de l'époxy, Patrick emmaillote ses collages dans une couverture chauffante électrique, et ajoute par-dessus une couverture "normale". Les poignées des pinces et presses ou deux-trois bouts de tasseau servent à créer une poche d'air et éviter de coller la couverture chauffante avec les pièces. Simple et élégant... hum, peut-être pas très élégant mais diablement efficace : 22°C à l'intérieur !
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Baptême de "ZO" au lac d'Orient : la date est presque fixée au week-end des 16 et 17 avril. En cas de souci de dernière minute, nous avancerons au week-end précédent. D'après les réponses reçues à ce jour, nous devrions être une douzaine de bateaux autour de "ZO". Pour répondre à une question qui m'a été posée, tous les engins flottants sont acceptés (sous la responsabilité de leur opérateur), ce n'est pas réservé aux bateaux Arwen Marine.
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Semaine du Golfe : ça y est, je suis inscrit avec le Doris 17 dans la flottille "voile-aviron". Il y aura aussi "Anouket" et "La Marie-Pupuce", et tout plein d'autres jolis bateaux. Si vous le pouvez, ne ratez pas cette occasion de naviguer sur le plan d'eau féérique du Golfe du Morbihan, au milieu de centaines de bateaux beaux à pleurer de bonheur !
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Ronan m'envoie cet article qui vient de paraître dans le "Télégramme de Brest" du 2 février, sur la Route du Sable. Les incriptions sont ouvertes à cet évênement sans prétention mais qui offre le charme d'une navigation inusuelle sur l'Aulne maritime dans une ambiance bon enfant et hyper sympathique.
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