Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier
10/05/30
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Je me suis remis au travail sur la Yole de Chester : je viens de suturer la quatrième paire de bordés (sur 6). C'est la cinquième Yole de Chester que je construis et cette fois encore, je confirme que cette position à l'envers est la plus facile pour suturer les bordés. C'est un peu délicat jusqu'à la troisième paire de bordés, car l'ensemble tient mal sur les tréteaux et ne demande qu'à tomber (il ne fait pas que demander, d'ailleurs).

 

Et voilà l'avant dernière paire de bordés en place. La découpe des premiers bordés est assez "torturée" et il ne faut pas essayer de serrer les sutures afin d'avoir tous les bordés jointifs immédiatement. Ce n'est qu'à la fermeture de l'étrave que tout se mettra en place et que l'on pourra "reprendre le mou" des sutures entre les bordés 1, 2 et 3.

 

Grand moment de solitude sur l'Arwen : afin de passer la fausse quille d'une section rectangulaire à une section trapézoïdale, je n'ai rien trouvé de mieux que la scie circulaire, réglée à la profondeur et à l'angle idoine. J'ai fini ensuite au rabot, puis à la ponceuse. Inutile de dire que j'étais content de ranger la scie circulaire : c'était assez similaire aux impressions que l'on doit se faire en se coupant les ongles avec une guillotine ! D'un autre coté, je n'ai jamais essayé...

         
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Je retourne à des trucs moins risqués : sixième bordé sur la Yole de Chester. Je me sers des "béquilles" que l'on voit ici pour soutenir l'ouverture de la coque et pour tenir le bordé en cours de couture.

 

Tous les bordés sont en place, et il est temps de s'occuper de fermer les extrémités. On commence par serrer les sutures afin de s'assurer que les bordés soient le plus jointifs possible sur l'étrave et sur le tableau (on s'occupera de réduite les jours sur les joints un peu plus tard).

 

Et voilà l'étrave cousue. C'est facile si on s'est bien assuré que les bordés soient super jointifs avant de rapprocher les deux "joues" de l'étrave.

         
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A l'arrière, j'utilise un établi et des cales afin de pouvoir poser le bord du tableau et "négocier" avec les bordés en ayant un point d'appui... Là aussi, tout se passe bien à condition d'avoir bien resseré les coutures avant d'insérer le tableau.

 

Je prends une photo de l'intérieur de la coque en attendant Igor, qui va m'aider à la retourner pour la suite des opérations.

 

Igor et moi avons retourné la coque, encore très légère à ce point, et surtout très "molle" : l'absence totale de structure interne à ce stade la laisse libre de se tordre d'une façon très déconcertante...

         
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La coque de la Yole de Chester a une forme un peu approximative pour le moment, et je l'ai posée sur un ber réalisé à cet effet. Notez au passage que j'ai élargi de trou du tableau arrière pour en faire un vrai trou de godille, pas seulement un "truc" décoratif.

 

Collage des sièges avant et arrière de l'Arwen. Celui de l'avant tient tout seul en place, mais celui de l'arrière se sauve, et je l'ai donc attaché avec les liens réglables très sobres que vous apercevez sur cette image. les bidons compensent pour le mauvais angle de travail des liens.

 

J'ai posé toute la structure intérieure dans la Yole de Chester et je trouve cette image amusante : pour rester dans la terminologie de Tolkien, on dirait Galadriel à coté de Bilbo ! La yole est fine, pale, longiligne, élégante comme une reine des elfes, alors que l'Arwen (oups, autre elfe !) est courte et sombre (poilue ?) comme un hobbit.

         
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Sur la yole, rien n'est encore suturé, ni a fortiori collé, il s'agit juste de positionner l'ensemble et de relever les cotes afin de percer pour les sutures des membrures.   J'ai retaillé le raidisseur sous le banc central de l'Arwen afin qu'il ait un peu moins l'air d'un ouvrage d'art. Une épontille reprendra la compression au milieu du banc, butée sur une "varangue" sur la sole. Je mets des guillements autour de varangue car sur un fond plat, le terme est un peu impropre.   Je suis toujours bluffé par la conception de la Yole de Chester : la structure est très peu intrusive, et on dispose de 2.80 m de plancher ininterrompu pour faire ce que l'on veut : ramer le jour et dormir la nuit, selon son architecte, John C. Harris. De là à dire que la yole est un bateau de croisière...
         
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A part son cadrage remarquable (aille, mes chevilles !), cette image, montre très bien la transition des bordés du clin au franc-bord sur l'étrave, comme suite de la séquence de la semaine dernière.

  Collage du doubleur intérieur de tableau sur l'Arwen. Avant de prendre cette photo, j'ai passé un bon quart d'heure à racler toute l'époxy chargée qui ruisselait sous les découpes suite à la mise en pression du collage.   Seize contre un, m'sieur l'agent, l'aileron de l'Arwen n'avait aucune chance contre les presses ! Cette Arwen n'aura pas de skegs jumeaux, mais un seul aileron à la demande de son propriéraire, pour une esthétique plus classique. Cet aileron unique est laminé de 3 plis de contreplaqué de 6 mm.
         
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Genest nous envoie des images des essais de son Shearwater 16 prises devant Criel-sur-mer (entre Dieppe et Le Tréport) le 14 mai.

  Superbe arrière-plan pour un kayak magistralement réussi par Genest ! Le Shearwater se veut le kayak léger, élégant et rapide de ceux qui désirent pratiquer la randonnée rapide. Voir ses lignes.   Le 16 est le "moyen" dans la gamme des Shearwaters : il ya le 14, avec une charge utile de 90 kg, puis le 16 que voici, qui porte 110 kg, et enfin le 17 avec une capacité de 120 kg. Genest, un grand merci pour ces jolies images normandes !
         
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André nous envoie des images du lancement de son PassageMaker. Cette photo est la dernière du bateau "dans son bois" avant la peinture.

  André a choisi de faire contraster le bois vernis avec un fond blanc (avec antidérapant sur la sole et les galbords), et le résultat est magnifique.   Sur la coque, André a mis du vert "Brume de Jade", une peinture que l'on a envie d'aimer rien que pour son nom ! Elle a effectivement une teinte changeante en fonction de la lumière...
         
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Cette vue de dessus permet de se rendre compte de la surface étonnante de cette coque, qui lui donne une excellente stabilité. Cependant j'ai pu constater qu'elle est surprenante d'agilité, tant à l'aviron qu'à la voile. André a ouvert le puits de dérive en vue de gréer son PassageMaker pour la voile, dans une phase ultérieure. Sinon, on peut laisser le banc et la sole intacts, le puits ne servira qu'à supporter le banc.

  André nous écrit : « Nous avons baptisé notre bateau "Pélican" à cause de sa bouille sympathique et de l'analogie entre la forme du passagemaker et la large poche du bec de l'oiseau. Pélican a fait montre d'une grande stabilité, absorbant très bien le clapot dont on ne perçoit finalement que le bruit lorsqu'il tape sur la coque mais sans violence. Sensible au vent en solo, il devient solidement ancré à son cap à mesure de la charge. Nous l'avons lesté de deux personnes de bon poids (155kg environ en tout) pour un enfoncement très léger. Il aurait accueilli volontier une personne de plus sur l'arrière pour améliorer l'assiette lorsque je ramais, étant le plus lourd. »  

Je cite toujours André : « Foin du discours technique, c'était du bonheur, surtout lorsque les bernaches, ne se méfaint que des hommes debouts et à terre, nous ont survolés à les toucher. »
Tous nos remerciements à André et Françoise pour ces belles images et ces commentaires sympathiques, en dépit d'une météo peu souriante et d'un premier essai difficile !

         
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Dans les images du rassemblement de Skerry au Lac d'Orient, je vous avais parlé des bancs latéraux de Gérard : cette image montre clairement que Gérard, dans son Skerry blanc est assis nettement plus haut que Ronan, assis sur la sole dans le mien. Certes, le centre de gravité de Ronan est un peu plus bas et il a une meilleure vue sous la bôme (en se baissant un peu moins que Gérard), mais le couple de rappel de Gérard est un peu meilleur. Quant au confort, il n'y pas photo : Gérard n'a plus le fond de culotte humide !

  Gérard nous fait visiter ses bancs : il nous montre sur cette image (malheureusement un peu floue, désolé) comment les démonter. En effet, il a préféré pouvoir les enlever au départ car il n'était pas certain qu'ils prouveraient leur utilité. Le doute est clairement levé !   Le fait de les laisser démontables a obligé Gérard à leur donner une structure plus importante que s'ils étaient fixes. Celle-ci est réalisée en lamellé-collé pour les deux longerons courbes, reliés par des joints-congés aux entretoises. Le dessus est habillé en contreplaqué de 10 mm.
         
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Le banc bâbord est muni d'un filet pour y ranger quelques objets hors du petit fond d'eau susceptible de se trouver au fond du Skerry (embarqué en montant à bord, ou par les embruns et les coups de gîte quand il y a de la brise). Le banc tribord est équipé de clips (visibles sur l'image d'avant) pour ranger la pagaie.

  Les extrémités des bancs reposent sur des tasseaux vissés et collés sur les membrures.   Voilà l'avant du banc bâbord, côté membrure centrale. Gérard met gentiment à la disposition des intéressés un document comportant plans, cotes et explications pour ceux qui souhaitent réaliser leurs bancs. Gérard, merci beaucoup pour ce document et pour les images !
         
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