| 10/03/29 |
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Je réalise un gouvernail à safran pivotant pour remplacer celui du voile-aviron de Ronan qui commence à donner des signes de faiblesse. C'est le coté gauche, le plus rectiligne, qui sera vers l'avant coté tableau. |
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Voici les pièces de "l'âme" disposées sur l'une des joues de la tête de gouvernail. Les "chemins" entre les trois pièces permettent le passage des "bouts" de contrôle du safran : celui qui le bloque en position basse passera verticalement à droite, et le second qui le soutient "relevé" passe horizontalement en haut. |
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Collage des pièces d'âme sur l'une des joues de la tête de gouvernail. Le reste de la surface est enduit d'époxy chargée (de silice en poudre très fine) afin de protéger la surface du contreplaqué des frottements du safran. |
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Après durcissement de l'époxy du montage de la tête, je fais un essayage du safran. Le voici en position basse. Notez que j'ai affiné le bord d'attaque et celui de fuite afin de réduire sa traînée (la partie plane du voile reste trop importante pour prétendre approcher d'un profil NACA). |
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L'essayage précédent m'a permis de repérer l'emplacement des ancrages des bouts de contrôle. Ici le safran est en position "relevé". |
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Et voici le safran en position basse. |
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J'ai repris le travail sur l'Arwen : la sole est collée au bord du tableau et au talon de l'étrave, et les galbords sont collés sur les bords de la sole, sur le tableau et sur l'étrave. |
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Gros plan sur la râblure du haut du galbord bâbord à l'étrave. Le rôle de cette râblure est de permettre aux clins de venir se poser à franc bord sur l'étrave. |
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Je viens de coller les ribords (les seconds bordés après les galbords), et je profite d'un rayon de soleil vespéral pour prendre cette photo. |
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| Le collage des bordés entre eux est tenu pendant le durcissement de l'époxy par des vis temporaires, passées à travers des cales pour éviter de trop marquer la surface. Une vis tous les 12 cm... |
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Revoilà le soleil pour une photo de l'arrière. Les galbords sont collés bord à bord avec la sole, les suivants sont à clin. Une stratification du bas de la coque (galbords et sole) renforcera les liaisons et rigidifiera le fond du bateau. |
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Et une petite dernière image de l'avant. Je n'ai pas encore coupé le bout du second bordé bâbord à l'avant. De toutes façons, tout l'avant sera rabattu au rabot pour fixer une fausse étrave en lamellé-collé. |
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| Les trois photos suivantes me sont envoyées par Richard, qui construit un Skerry à Castetner, près d'Orthez, le second Skerry des Pyrénées Atlantiques. Ici, Richard utilise quelques tuiles pour cinter la sole, posée sur deux tréteaux entre les galbords, dont on voit que celui de droite est déjà suturé. |
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Gros plan sur le joint-puzzle, qui remplace le scarf pour joindre les deux éléments de la sole. Ce type de joint est plus facile à aligner que le scarf. Le collage se fait sur la tranche des panneaux, à laquelle la découpe donne une bonne surface. On voit que Richard a imprégné les panneaux à l'époxy, puis les a poncés avant de commencer la construction. |
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Les deux galbords sont maintenant suturés, et Richard a également cousu en place les membrures qui vont donner sa forme à la coque. |
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| Et voici maintenant six photos de Bruno, qui construit "ZO", le premier PocketShip d'Europe, à Dijon. Bruno est arrivé au point où il commence à "fermer la boite", c'est à dire que le bas de la coque est terminé, il attaque le cockpit et le pont. Cette photo est prise vers l'avant : au premier plan à gauche, c'est la "fosse à pieds" du cockpit qui n'a pas encore de fond. |
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Vue vers l'arrière : au centre, le puits de dérive, qui sera couvert par le "bridge-deck", qui fait la continuité entre le cockpit et la cabine. Bruno a fait la peinture de l'intérieur avant de fermer la coque, c'est bien plus facile ainsi. Il faut se rappeler que le PocketShip ne fait que 4.52 m de long pour situer l'échelle. Le plancher intérieur intégral donne une grande surface horizontale sur laquelle s'organisera la zone habitable. Aucun "mobilier" ni cloison fixe ne sera installé. |
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Cette image montre l'arrière du panneau électrique, à l'intérieur du grand compartiment de rangement à l'avant. |
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| La batterie sèche se loge sur la plateforme. Le chargeur à poste fixe permet de recharger facilement la batterie. |
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Vue du panneau électrique. Cette installation est facultative : presque impérative pour la navigation nocturne, bien que des feux amovibles à pile soient une alternative. |
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Cette image montre la zone du cockpit : la "fosse à pieds" est ancrée sur l'arrière du puits de dérive et sur le tableau arrière. La cloison en "U" autour de l'arrière de celle-ci délimite les deux grands coffres de rangement qui seront fermés par des trappes étanches sur le dessus. Le barreur et les équipiers pourront s'assoir sur toute la surface entre l'avant du puits de dérive et le tableau arrière, plus de la moitié de la longueur du PocketShip. |
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