Jour 6 : samedi 17 août 2013 |
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Dernier jour, et devinez par quoi nous commençons la journée? Gagné, du ponçage ! Chic, sembe nous dire Annick, toujours enthousiaste malgré une certaine ... répétitivité ? du ponçage ! |
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Nous ponçons cette fois-ci du haut de l'étrave au bas du tableau, en insistant sur les bordures du renfort de l'étrave, afin d'effacer la surépaisseur causée par la lisière de la fibre de verre. |
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Emmanuel fait un essayage avec l'aileron, sur lequel nous avons déja collé la "semelle à vers". Cette traduction littéral de l'anglais "wormshoe" s'appelle plutôt semelle de quille en français, mais c'est nettement moins poétique. |
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Annick ponce les joints-congés des tabourets de nage. |
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Nous nous sommes glissés sous la coque pour faire les joints-congés entre le haut de la cloison, le bordé latéral et la face inférieure des dessus de caissons. Ces joints-congés sont très importants car ils garantissent l'étanchéité des compartiments étanches. Ici, c'est celui de l'avant avec la grande trappe. |
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Et voici celui de l'arrière, pourvu d'un simple nable d'aération. |
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Collage de l'aileron : nous avons encollé son chant avant de le sécuriser en place grâce à la bande adhésive. Je dépose ici un filet d'époxy chargée afin de faire un joint-congé de part et d'autre. |
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Deux Emmanuel s'appliquent sur le joint-congé de tribord... |
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Une fois le joint-congé profilé, il faut ramasser les excédents d'époxy. |
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C'est presque fini, il ne manque plus que les bandes de fibre de verre qui vont venir renforcer les joints-congés latéraux. |
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Toutes ces opérations doivent être faites en contrôlant que l'aileron reste bien positionné sur l'axe de la coque et vertical, bien sur. |
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J'ai d'abord appliqué de l'époxy claire au pinceau, puis je positionne les bandes de fibre sur l'époxy, et je finirai en saturant les bandes, toujours au pinceau. |
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Voici la bande coté bâbord en place. Le tissu de verre est partiellement "mouillé" par la résine que j'ai appliquée préalablement, et je vais maintenant terminer de la saturer, après avoir jeté les fibres que j'ai dans les mains. |
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Je tapote mon pinceau chargé d'époxy claire afin de saturer le tissu. Il faut éviter de sur-saturer car l'époxy fera des coulures qui seront ensuite pénibles à éliminer. |
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Nous ajouterons ensuite en deuxième couche des rectangles de tissu de verre de plus grande surface pour renforcer encore la partie arrière de la fixation de l'aileron, là où les contraintes transmises à la coque seront les plus importantes. |
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Emmanuel se glisse sous la coque pour appliquer une couche finale d'époxy claire sur les toletières. |
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Et nous nous retrouvons enfin de soirée pour charger la Yole de Chester sur la voiture d'Annick et Emmanuel. |
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Pas de départ sans baptème, Emmanuel débouche une bouteille de Veuve C. afin de faire les choses en bonne et due forme avant d'embarquer pour un trajet de 1000 km, tandis que Gandalf observe pensivement la scène. |
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Quelques gouttes pour la yole et quelques plus grosses gouttes pour les constructeurs, en l'absence de Neptune, toujours en bonne et due forme !
Pour paraphraser L'invitation au voyage, cette construction ne fut presque « qu'ordre et beauté, luxe, calme et volupté.»
Bon, volupté, peut-être pas tout de même, avec tout ce ponçage, mais cette construction s'est déroulée de façon limpide et fut un grand plaisir, malgré un rythme de travail soutenu sur 55 heures en six jours.
Souhaitons maintenant de belles navigations à Annick et Emmanuel !
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