Arwen Marine
 
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Construction du PassageMaker démontable

Dans mon atelier de Clairoix, été 2009
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Je colle les scarfs des bordés. En effet, la longueur maximum des pièces est de 2.44 m, la longueur standard d'une feuille d'une feuille de contreplaqué. Ici, j'ai encollé les joints de deux paires de bordés et j'ai vissé un bout de tasseau en travers des joints afin de "presser" le collage.

  Je viens de passer une couche d'imprégnation d'époxy afin de "fixer" la surface des 8 bordés (et de la sole, invisible ici).   Je colle le renfort sur la marotte.
         
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Et celui du tableau arrière.   J'ai suturé les deux premiers bordés (les galbords) sur la sole. J'ai bien écarté les deux tréteaux afin que cet embryon de coque se cintre de lui-même par gravité.   J'ai ajouté les bordés 2 (je n'ose pas dire les ribords, car il me semble qu'il n'y a de vrais galbords et ribords que le long d'une quille, et non d'une sole !) Le bordé 2 bâbord est suturé et je suis en train de suturer celui de tribord.
         
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Je viens d'ajouter la marotte et le tableau arrière : ça commence à ressembler vaguement à quelque chose...

 

Même étape vue de l'arrière. Au premier plan, je viens de retourner la membrure, les cloisons et les bancs afin de passer une couche d'imprégnation sur leur seconde face.

 

Je viens de suturer le bordé 3 bâbord. La coque semble léviter au-dessus des tréteaux. Elle pèsera 41 kg finie : pour l'instant on est entre 5 et 10 kg.

         
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On voit que les bordés "pendent" sous les bords du tableau car je n'ai pour l'instant suturé celui-ci que sur la sole, et les bordés ne sont pas soutenus.

  Le bordé 3 tribord est suturé à son tour.  

Et voici la coque complète. Je la trouve surprenante de volume.

       
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Autre vue de la coque complète, juste avant de passer la couche d'imprégnation sur les pièces étalées au premier plan, et dont je vais maintenant avoir besoin pour structurer la coque.

  Lendemain matin : essayage de la membrure centrale. Les 3 pinces servent à tenir un bout de tasseau qui rigidifie la membrure, trop souple tant que le banc central n'est pas collé sur sa tranche supérieure. Je me sers d'une des 2 joues du puits de dérive pour bien placer la membrure dans le plan vertical.  

Je continue avec l'essayage des cloisons avant et arrière pour visualiser un peu les volumes.

       
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On croirait presque que c'est la même image que la précédente. Que non point ! J'ai passé six sutures dans la membrure centrale et 6 également dans la cloison arrière, sur laquelle j'ai posé le siège "pour voir". En fait, on voit surtout qu'il est un peu de travers et "tombe" sur le tableau : il faudra que je fixe un petit bout de tasseau afin de le soutenir en attendant son collage. Le volume de ces caissons est hénaurme !

  En parlant de cloison avant, voici la partie avant de la cloison "mille-feuilles" de la version démontable du PassageMaker. Les deux renforts permettent de rigidifier cette cloison qui fermera le caisson avant, séparé du reste de la coque, fermée elle-même par la partie arrière du mille-feuilles. Au milieu, une feuille de carton ondulé permettra de conserver un espace entre les deux cloisons. Je n'ose pas encore écrire à quoi servira cet espace, c'est trop horrible !  

Après avoir fini de tout suturer, je mets aussi en place le siège avant et celui du milieu. Le niveau sur le siège avant m'a permis de vérifier que, le bateau étant dans ses lignes, le siège avant n'est pas tout à fait horizontal. Il y a assez de pente vers l'intérieur pour que l'eau qui serait sur le banc s'évacue vers le fond du bateau au lieu de stagner à la proue.

       
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Igor est venu m'aider à tourner la coque car, juste suturée, elle est actuellement trop fragile pour la tourner en utilisant ma chèvre. Une fois retournée, j'ai collé tous les joints entre les bordés par l'extérieur. J'utilise une grosse seringue de 50-60 ml pour injecter l'époxy chargée dans les joints.

  Cette vue du tableau arrière met en valeur les formes callipyges de la poupe. Je serais très curieux d'essayer cette coque à la voile par bonne brise, car elle doit partir au planing avec entousiasme. La seule limitation étant la forte courbure de la sole : je pense qu'il ne faudra pas hésiter à mettre tout l'équipage à l'extrème arrière pour cabrer le PassageMaker et le faire décoller.  

Le lendemain, j'ai rampé sous la coque, tel un crabe sous son caillou, afin de couper toutes les sutures, puis je les ai extraites. Puis Igor est revenu pour remettre la coque à l'endroit afin que je fasse les joints sur l'intérieur.

       
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J'ai rempli les joints sur l'intérieur, toujours à la seringue, et j'ai lissé les joints à l'aide de mon outil spécial pro : la cuiller en plastique ! J'ai aussi bouché les trous laissés par les sutures. Les bouts de bande adhésive sur le bord de la membrure et des cloisons permettent d'éviter que celles-ci ne se collent dans les joints car je dois les démonter pour faire la stratification de l'intérieur d'un seul tenant. Je les remonterai et collerai ensuite.

  Voilà la coque collée, je vais laisser durcir l'époxy avant d'attaquer la suite.  

Et je passe au collage du puits de dérive. En fait, c'est la seconde étape de l'opération : j'ai d'abord collé les deux jambes sur l'une des joues, puis, après durcissement, j'ai collé la seconde joue dessus. La face intérieure de chaque joue est grassement enduite d'époxy chargée car l'intérieur du puits de dérive sera ensuite quasi-inaccessible. J'ai un peu basculé vers l'arrière les jambes afin de reculer un peu le centre de dérive.

 
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Suite de la construction du PassageMaker : la coque a déjà été cousue, puis collée, d'abord sur l'extérieur puis sur l'intérieur. J'ai démonté la cloison avant pour coller les renforts de la version démontable. Je me suis aperçu que la sangle entre les deux pinces est surtout décorative, car la coque n'a aucune intention de s'ouvrir à ce niveau...

 

Vue de profil de la coque, dans son assiette théorique. On voit que la marotte sera nettement dégagée de la surface : il sera difficile de la faire taper dans les vagues.

  J'ai remonté la partie arrière de la double cloison avant. Les bouts d'adhésif sur les renforts servent à boucher les trous des boulons d'assemblage, que j'ai percés en 12 mm pour des boulons de 8 mm. Myopie grave ? Sénilité précoce ? Pas encore, je vais en effet remplir ces trous d'époxy chargée que je repercerai en 8 mm une fois durcie, ce qui évitera que la tranche du contreplaqué soit exposée.
         
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Igor m'a encore aidé à retourner la coque, et j'ai fait un ponçage sur tous les joints puis passé une seconde couche dessus et sur tous les trous des sutures. En effet, le contreplaqué "boit" une partie de l'époxy chargée que l'on met dans ces trous, et il faut toujours en remettre.

 

Vue de profil de la coque renversée. Au premier plan, c'est la proue du Doris 12 sur la remorque, prêt pour de nouvelles aventures.

 

J'ai re-poncé la sole, les bordés 1, et surtout les joints 1 et 2 en prévision de la stratification de l'extérieur de la coque, qui se limite normalement à la sole, mais que je vais étendre aux galbords, selon mon habitude.

         
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Le tissu de verre fourni avec le kit est en effet assez large pour couvrir les galbords en plus de la sole, et cela améliore considérablement la rigidité de l'ensemble ainsi que la protection du dessous de la coque.

  Je viens de finir de saturer le tissu de verre et la largeur exagérée du joint 1 entre la sole et le galbord est clairement visible : c'est ce qui permet au tissu de "passer" l'angle du clin sans faire de bulles. En effet, le tissu de verre n'aime pas suivre des angles trop marqués, ce qui se traduit par l'apparition de bulles impossibles à chasser. Les bulles affaiblissent le composite et sont disgracieuses sous le vernis. J'arrondis également un peu l'angle bas du bordé 1 afin de réduire l'obstacle.  

J'ai coupé l'excédent de tissu le long du joint entre les bordés 1 et 2, et je couperai ce qui dépasse au droit de la marotte et du tableau quand l'époxy aura durci. Les habitués de ces colonnes auront noté que je m'améliore : cette fois-ci, pas d'images de tissu partiellement saturé afin de montrer comme il devient tranparent...

       
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Quelques heures après, j'ai passé une seconde couche bien grasse d'époxy sans attendre que celle de stratification ait totalement durci, afin de "noyer la trame" pour que celle-ci n'apparaisse plus en relief. L'intérêt de passer rapidement la seconde couche est que celle-ci se lie chimiquement avec la précédente, et on se dispense donc du ponçage d'accroche qui serait sinon requis.

  Le lendemain (L'empereur, sa femme et le petit prince...) je sors la coque pour vérifier au grand jour cette seconde couche d'époxy qui se révèle tout à fait correcte. Je la laisse bien durcir avant de la poncer.  

Igor est encore venu me donner un coup de main pour remettre la coque à l'endroit et j'ai retiré toute la structure interne. La sangle que j'ai accrochée à la place de la membrure centrale ne retient guère que mes craintes que la coque ne s'ouvre, celle-ci n'en donne pas le moindre signe.

       
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En l'absence d'Igor, alité avec la grippe A, mon épouse est venue donner un bon coup d'aspirateur dans la coque : non mais qu'est-ce que c'est que toute cette poussière ! Il faut dire que je viens de passer un bon coup de ponçage sur tous les joints intérieurs. Plus sérieusement, cette image donne l'échelle, et on se rend compte (en tout cas, moi je me rends compte) que cette coque est vraiment très volumineuse.

  Et voilà la coque nouvellement jointoyée. Je laisse cette seconde couche sur les joints intérieurs durcir jusqu'à demain, un petit ponçage, et hop ! on passe à la stratification intérieure.  

Il fait un tel mauvais temps ce 2 août que je laisse le volet fermé (il fait plus chaud dedans) et que je m'éclaire à l'aide d'un halogène suspendu au-dessus du PassageMaker. J'ai en effet besoin d'y voir bien clair car aujourd'hui je stratifie l'intérieur de la coque.

       
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J'ai drapé le tissu de verre sur la sole et les galbords : yapluka !

  Mauvaise nouvelle, j'ai fait une rechute : je n'ai pas résisté au plaisir de faire une photo du tissu partiellement saturé. Au premier plan à droite, j'ai posé ma "squeegee", raclette spéciale (mais simplissime) en plastique souple que j'utilise pour "tirer" et faire pénétrer la résine dans le tissu.  

Et voilà : l'ensemble du tissu est saturé, il n'y a plus qu'à le couper sur les bords.

       
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Justice est faite !

  J'utilise cette béquille pour relever le coin tribord de la marotte, car la coque s'est très légèrement voilée. En l'absence de structure interne, il faut vérifier au moment de la stratification que la coque ne s'est pas déformée. En effet, la stratification "fixe" la forme de la coque et rigidifie celle-ci de façon surprenante.  

Je passe la seconde couche (de remplissage) 4 heures après la fin de la stratification, comme sur l'extérieur de la coque. Le temps s'est un peu réchauffé ce soir et j'ai ouvert le volet pour avoir plus de lumière.

 
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Suite de la construction du PassageMaker : cette jolie choucroute sur le forêt de ma perceuse à colonne est faite de copeaux d'époxy. En effet je viens de repercer les trous des boulons d'assemblage de la double cloison avant à travers les "bouchons" d'époxy que j'avais coulés voilà quelques jours afin que le contreplaqué soit protégé sur les bords de ces trous.

 

J'ai re-suturé dans la coque toute la structure transversale après la stratification de l'intérieur de la coque. Après cette photo, j'ai de nouveau tout démonté pour araser les petits ergots dans les angles des clins, car les joints intérieurs occupent maintenant leur place.

  Une fois les ergots supprimés (à la ponceuse à bande), les cloisons et la membrure se mettent mieux en place. C'est l'absence (volontaire) d'équerrage qui cause ce jour autour de la cloison avant (qui apparait comme un trait noir), elle est jointive avec le bordé sur sa face avant. On voit les "papillons" noirs des quatre écrous d'assemblage. Je monterai les renforts de ceux du haut après avoir collé le dessus du caisson avant.
         
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J'ai collé la structure transversale en place.

 

Collage du "blason" de renfort de moteur hors-bord, qui porte l'épaisseur du tableau arrière à 27 mm à cet endroit.

 

Collage du puits de dérive. Le joint-congé entre le puits et la sole est "armé" d'une bande de fibre de verre.

         
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Dans quelques minutes, je vais coller le dessus du caisson arrière. Je viens de passer une seconde et dernière couche d'époxy sur toute la surface intérieure du caisson, ainsi que sur la face inférieure du dessus du caisson, car ces surfaces seront quasi-inaccessibles dans quelques instants. La réglette collée face à la trappe de visite permet d'arrêter le glissement des petits objets que l'on abritera dans le caisson, et qui resteront ainsi accessibles (sinon, secouer le bateau).

  Même traitement pour le caisson avant : une bonne couche d'époxy avant de fermer. Je me suis lâché avec mes scies-cloches sur la demi-cloison intérieure du caisson avant... Quelques grammes gagnés et une meilleure circulation de l'air... hum ! La trappe de visite de ce caisson se trouvera sur le dessus, car elle ne peut manifestement pas être dans la double cloison verticale. L'absence d'équerrage sur les bords des dessus de caissons fait que les joints d'époxy chargée sur les bords sont assez larges par endroits, notamment à l'avant de ce caisson, car l'angle avec les bordés est très faible à cet endroit.  

Ca y est, tous les sièges sont collés, et les cartons et bidons pressent les collages. J'ai remis la béquille à l'avant car la marotte "tombe" de 2 mm sur tribord. Avec le collage du dessus de caisson, c'est ma dernière chance de "dévoiler" cette marotte, après la forme de la coque sera totalement figée. Il ne restera plus guère à installer que les listons, le pied de mât, l'étambrai, les taquets et autres détails d'aménagement.

       
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Lendemain matin : j'ai enlevé tous les bidons et cartons, et on commence à se faire une idée du produit fini !

  Je trouve trop laid le large joint autour du dessus de caisson juste en arrière de la marotte : j'ai taillé des bouts de contreplaqué en makoré de 6 mm pour cacher l'objet du délit. ("Couvrez ce sein que je ne saurais voir./ Par de pareils objets, les âmes sont blessées,/..." Molière, Le Tartuffe).  

J'ai incliné le PassageMaker afin d'atteindre plus facilement le fond du bateau pour coller la bande adhésive afin de séparer les zones où je vais faire de l'antidérapant.

       
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La même vue à contre-jour. La coque tient en position grâce à un bout de tasseau coincé dans l'angle inférieur du carreau. Je vais passer une couche d'époxy claire dans les zones délimitées, puis saupoudrer des microbilles de verre dessus.

  Vue du fond de la coque après avoir appliqué l'époxy et les microbilles, puis arraché l'adhésif. On voit clairement le gros joint-congé "armé" du bas du puits de dérive. Vue depuis l'avant...  

...Et vue depuis l'arrière. J'attends que l'époxy durcisse puis je passerai un coup de brosse et d'aspirateur pour extraire les billes non fixées, avant de passer une nouvelle couche d'époxy pour "fixer" les microbilles et réduire leur "mordant". J'ai assez récemment laissé un fond de culotte sur ce type d'antidérapant...

       
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Je viens de coller le premier pli des listons. J'ai disposé l'établi au premier plan à gauche sous la marotte pour soutenir la proue, surchargée par le bidon de résine qui assure la pression de collage pour les "caches-joints" présentés plus haut.

  La calculette au premier plan m'a servi à calculer la profondeur de la dérive : j'ai commencé en parallèle à réaliser le gouvernail et la dérive sabre, afin qu'ils soient prêts en même temps que la coque. Je dois aussi bientôt commencer les espars mais je n'ai pas encore la voile au tiers.  

Dernière vue du collage du premier pli des listons. Au centre, on voit que j'ai fait une petite retouche d'époxy claire sur la découpe de l'ouverture du puits de dérive, qui exposait la tranche du contreplaqué du banc central.

       
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Je viens de coller une petite cale au bas du tableau arrière afin de mettre le fémelot du bas dans le même plan que celui du haut, qui sera sur le blason moteur.

  Collage de l'âme du gouvernail sur l'une des joues. J'ai grassement tartiné la face intérieure de la joue car elle sera soumise aux frictions causées par le pivotement du safran et ne sera guère accessible pour être de nouveau enduite.  

Vue des "cache-joint" de l'avant collés en place. Un bon ponçage et dépoussiérage et on pourra voir ce que cela donne.

 
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Suite de la construction du PassageMaker : J'ai passé un bon coup de ponceuse à bande sur les listons, et les têtes de la double cloison avant, qui dépassaient, en font les frais... J'arrondirai bientôt cette coupe, de même que je vais arrondir l'angle haut extérieur des listons.

 

Voila qui est fait, d'un bon coup de défonceuse, et j'ai ensuite collé les sabots des supports de dames de nage.

  Je colle ensemble les deux épaisseurs du skeg.
         
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Je colle le mât : je fais un mât creux en quatre éléments. Je colle d'abord deux tasseaux sur une joue pleine, puis je collerai la seconde joue dessus. Le but est de gagner quelques centaines de grammes sur le poids total du mât.

 

Voici le pied de mât que je vais coller au pied de la cloison avant. En effet, je vais monter un gréement à voile au tiers non haubanné : le mât sera tenu par ce pied et par un étambrai. Dans la version à gréement houari, le mât est simplement posé sur le dessus du caisson avant (renforcé) et tenu par un étai et des haubans.

 

J'ai installé la coque en hauteur pour travailler à l'intérieur : collage de l'étambrai et du pied de mât, et réalisation des joints du dessous des bancs.

         
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Voici le collage de l'étambrai, sous la "jupe" du dessus du caisson avant. On aperçoit les quatre trous des vis qui vont très prochainement me servir à fixer le pied de mât (qui sera aussi collé à l'époxy chargée, comme tout le reste du bateau).

  Vue d'ensemble de l'étambrai et du pied de mât en place.  

Ponçage général de la coque. J'ai failli écrire "Ultime ponçage"... mais je sais déjà qu'il y en aura encore au moins un. Contre le mur, les trois plis du mât sont en cours de collage. Celui du milieu est creux afin d'alléger l'ensemble.

         
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Retournement de la coque. Cette image est légèrement déformée par l'optique de l'appareil photo, et elle exagère la largeur au tableau, mais celle-ci est conséquente en réalité : le bau maximum ne perd pas grand-chose au tableau.

  Et nous y voilà... Le temps est venu de "démonter" la coque : je vais la scier entre les deux cloisons avant. Rappelez vous qu'elles "sandwichent" une pièce de carton, dont le rôle est de préserver l'espace pour passer la scie, tout en étant (théoriquement, hélas) facile à scier.  

En effet, le carton "bourre" et résiste de toutes ses petites forces pathétiques... Ici je viens de finir par arracher le premier morceau, et il est clair qu'il n'a pas été désintégré par la scie comme prévu !

         
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Mais quand le vin est tiré, il faut bien le boire... Il est trop tard pour remplacer le carton récalcitrant par un autre intercalaire plus arrangeant.

  Dès que je suis assez bas, je remets les boulons du haut afin que les (futures) deux moitiés tiennent ensemble pendant que je finis la coupe. J'ai mis un "coin" entre les deux cloisons afin de maintenir l'écart  

J'arrive au bout de la coupe, ça commence à aller mieux. Je n'ai en effet encore jamais accompli, dans ma courte carrière de construction navale, quoi que ce soit d'aussi horrible que de couper en deux un bateau neuf...

         
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Et voici le collage du skeg. Je ferai des joints-congés plus conséquents lors d'une seconde passe. On aperçoit à l'arrière-plan à gauche la partie avant.

  Après avoir "rectifié" les surfaces qui doivent se faire face lorsque le bateau est entier, et notamment fait un ragréage partiel à l'époxy chargée, j'applique une stratification verre-époxy afin de les "durcir" en vue des futures agressions dont elles seront les victimes (innocentes, bien sûr).  

En parallèle, j'ai dégrossi la forme du mât en affinant les extrémités (surtout le haut, bien sûr), il va falloir maintenant passer au rabotage. Les quatre tasseaux près du mât vont faire, respectivement, la bôme et la vergue.

         
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Image vespérale des deux morceaux de PassageMaker. On se prend à rêver que tel le carreau cassé de "L'Ecume des Jours", elles se mettent à repousser pour faire deux bateaux...

  Collage des "patins de sole". Ils sont tenus chacun par deux vis à travers la sole.  

Je fixe une vis inox aux quatre coins de la découpe, afin de tenir les listons par l'intérieur. En effet, le contreplaqué commençait à se délaminer à l'angle arrière de la partie avant, sous l'effort d'arrachement des listons cintrés. Les vis seront cachées par la tranche des renforts des boulons du haut, dont on aperçoit un exemplaire qui sera très bientôt collé.

         
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Masquage de la marotte en vue de la première couche de peinture. Je vais laisser la marotte, le tableau et l'essentiel des carreaux vernis, sauf leurs extrémités, finies en arc de cercle et peintes.

  Lorsque l'on masque, il est indispensable de couvrir la partie qui n'est pas à peindre car même au pinceau on projette des micro-goutes de peinture qui viennent sinon "polluer" les zones à vernir.  

Ca y est, première couche de noir "Jet Black". J'avoue que je suis fort curieux du résultat. Avec la voile au tiers rouge cachou, voilà un bateau qui sera à dominante sombre...

         
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Je viens d'appliquer la seconde couche, ça commence à briller. Je peins à la brosse car je ne maîtrise pas encore le "pétard", mais je m'arrache les cheveux devant la quantité de poussière qui se dépose sur mon ouvrage...

  Je colle deux par deux les quatre épaisseurs de la bôme et de la vergue, en utilisant une ancienne barrière de parking (un beau profil en aluminium) comme base afin de m'assurer que les futurs espars seront droits.  

J'ai commencé à raboter le mât : de la section section carrée de départ, on est passé à un octogone (approximatif).

 
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Suite de la construction du PassageMaker : Je me déguise en Darth Vador pour peindre : les vapeurs de peinture ou vernis polyuréthane sont vraiment nocives... Paradoxalement, la finition est le moment le moins spectaculaire de la construction d'un bateau, ce qui explique l'indigence relative de la présente mise à jour...

 

Entre deux couches de peinture, après avoir dégrossi le mât, je m'attaque à la bôme et à la vergue. J'ai débord "effilé" les extrémités, puis je passe du carré à l'octogone.

  Les copeaux commencent à s'accumuler comme de la neige au pied du mur...
         
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Ca y est, la bôme et la vergue sont à peu près rondes, et je vais revenir sur le mât afin de le passer de l'octogone au cercle.

 

J'ai fini les quatre couches de peinture noire et je dois retourner la coque (pardon, les coques !) pour commencer le vernis. J'avais intelligemment commencé à lever la coque avec ma chèvre, mais au moment de la tourner, j'ai réalisé que la friction des sangles allait arracher la peinture pas encore très dure, et j'ai décidé d'appeler Igor pour m'aider.

 

Avant d'attaquer les six couches de vernis, j'essaie le gréement : je pensais que le mât serait nettement trop long mais finalement, je ne vais pas le raccourcir. Par contre, je vais pouvoir couper la bôme et la vergue. Sur cette image, la quête est trop prononcée et je trouve le point d'écoute un peu bas : je l'ai diminuée après cet essai. Je suis ravi de la coupe de la voile au tiers fournie par All Purpose (nouvelle marque de Voiles Performance à Lézardrieux). Le pli en diagonale apparent ici se résorbera dès que l'on bordera l'écoute.

         
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Pour le plaisir de quelques photos, je réunis les deux parties du PassageMaker avant de me mettre au vernis.

  Le trait de séparation est presque invisible, si l'on ne fait pas attention. On le verra un peu plus quand j'aurai collé la feuille de mousse fine qui s'intercalle entre les deux demi-coques.  

Cet essai de montage me rassure sur l'ajustement des deux parties entre ellles.

         
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Voici la liaison entre les deux parties, vue de l'intérieur.

  Après le rabot, la ponceuse, et c'est Igor qui s'y colle ! On m'a en effet souvent demandé qui était Igor. Igor est l'assistant providentiel : souvent c'est mon épouse, comme sur cette image, parfois un voisin ou un visiteur innocent, soudain enrôlé pour une opération délicate ou musculaire...  

Image vespérale après la Nième couche de vernis : la chaude lumière du soir fait des merveilles sur l'okoumé fraichement verni !

         
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Essayage du joint de mousse entre les deux parties avant sa découpe.

  Après avoir découpé le joint, je refais un essayage du gréement afin de déterminer le point de drisse sur la vergue et celui où je vais fixer l'encornat sur la bôme.  

Vue générale de la voile, dont la toile neuve a une couleur étrange sur cette image. Même remarque que ci-dessus (photo 6) sur le pli en diagonale : la voile est trop apiquée, mais dès qu'elle prendra le vent et que les espars commenceront à se cintrer sous la tension, le pli s'effacera. Je n'ai pas fait le transfilage sur la vergue, mais la bordure restera libre.

         
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Voici l'ensemble des espars : de gauche à droite la bôme avec son encornat, la vergue et le mât avec le taquet de drisse et les cales latérales d'étambrai.

  Pose des supports de dame de nage : je perce et fais un premier montage "à sec", je démonte et je mets une bonne grosse goutte de mastic silicone dans le trou de chaque vis avant de tout remonter.  

Et voilà ! J'utilise de préférence ce type de support en angle, qui tient nettement mieux que les supports en applique car les vis travaillent dans les deux plans : vertical et horizontal.

 
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Suite de la construction du PassageMaker : j'ai du retailler un joint car le précédent était trop fin. Ici, j'ai percé et monté la plaque de caoutchouc de 4 mm. Il ne reste plus qu'à la découper et à la coller.

 

Voici la plaque découpée au contour de la coque, et je suis occupé à tracer et couper des allègements sur l'intérieur, car je trouve le caoutchouc "massif" très lourd.

  Et ca y est, le joint est collé à sa place et je suis occupé à finaliser le gréement. J'espère vous montrer très bientôt des photos de ce PassageMaker sous voile.
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