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Franck commence par le commencement : collage des joints-puzzle des demi-panneaux. Du fait de la longueur modérée du Wood Duck Double (4.28 m), un seul joint suffit pour obtenir la longueur requise des panneaux. Pour les kayaks de mer "classiques", deux joints sont requis, car les feuilles de contreplaqué font 2.50 m de longueur. |
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Gros plan sur le joint-puzzle, coté extérieur. Le collage est renforcé par une longueur de bande de fibre de verre stratifiée sur le joint, coté intérieur. |
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Voici les petits panneaux latéraux du pont avant "ébarbage" et collage des joints-puzzle. "L'ébarbage" vise à supprimer les petits ergots laissés par la machine de découpe numérique afin de garder la cohésion de la feuille de contreplaqué pendant la découpe et les manipulations de sortie de découpe. Ces ergots seront éliminés à l'aide d'un cutter ou d'une cale à poncer avant le collage des joints-puzzle. |
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Voici l'ensemble des panneaux de coque, il ne manque que la partie avant du panneau central de pontage. Il manque aussi les cloisons qui sépareront le cockpit des caissons étanches avant et arrière, et les cloisons temporaires (ou couples) qui servent au montage. Notez la couleur plus rouge du panneau de pont central-arrière, au premier plan : il est découpé dans du contreplaqué sapelli, contrairement aux autres panneaux qui sont en contreplaqué okoumé. |
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La teinte plus sombre du contreplaqué à proximité des joints-puzzle est causée par l'époxy de collage, qui imprègne la surface à proximité du collage. La différence de teinte disparaitra lorsque toute la surface sera imprégnée.
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Gros plan sur le joint-puzzle de l'un des angles à l'arrière de l'ouverture du cockpit. |
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Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
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Et gros plan sur la pointe avant de l'ouverture du cockpit, avec un joint-puzzle de chaque bord. |
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La coque est le pont sont promptement cousus. La cloison centrale (ou couple) de la coque est temporaire et sera démontée après le collage : elle ne sert qu'à aider à mettre la coque en forme, de même que les 5 couples du pont. |
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Après collage, le pont est posé sur la coque afin de visualiser l'ajustement de son bord extérieur par rapport à celui de la coque, au livet. Notez que Franck a passé une couche d'imprégnation sur le pont.
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Notez également que les joints-congés entre les panneaux de coque ne sont pas encore faits, seul le premier collage a été fait. Le couple temporaire du milieu de la coque a été démonté, contrairement à ceux du pont. |
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Cette vue de la face intérieure du pont montre que les couples temporaires ne sont plus là et que ses joints-congés sont faits : ils sont nettement plus larges que ceux que l'on aperçoit dans la coque sur l'image précédente. Notez aussi les traverses qui servent à conserver la courbure transversale du pont (le bouge) en attendant le collage du pont sur la coque. |
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Vue de l'intérieur de la coque : les joints-congés sont faits. Le tasseau en bois blanc fixé en haut de la cloison arrière aide à assurer la rigidité de son bord supérieur, car la compression des panneaux latéraux de coque tend à cintrer cette cloison. |
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Gros plan sur les joints-congés de l'arrière du cockpit. Notez la netteté du travail de Franck : impeccable ! |
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Et voici les joints-congés de la poupe, avec l'élégant petit tableau arrière. |
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Franck vient de faire la découpe de la trappe d'accès au caisson arrière. La difficulté de cette découpe est que la "chute" est utilisée comme couvercle de trappe, et les deux bords de la découpe doivent donc être impeccables... Notez que les bandes de fibre de verre de renfort des joints-congés sont en place, mais que le pont n'est pas collé, on voit encore le jour sur le coté, à gauche de l'image. |
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Le pont est fixé sur la coque grâce aux sutures de fil de cuivre que l'on aperçoit ici. |
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Le collage du pont a été fait "en pointillés" entre les sutures, qui seront retirées lorsque l'époxy aura durci, puis un gros joint-congé sera fait par-dessus le premier collage. |
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Franck a extrait les sutures et positionné son Wood Duck Double sur la tranche afin de faire le joint-congé de tribord, qui se trouve en bas. |
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Après avoir fait le joint-congé, Franck colle la structure de renfort de l'ouverture de la trappe arrière : il commence ici par la "cale" de trappe, dont la fonction est de rattrapper l'épaisseur du joint d'étanchéité en mousse. |
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Franck colle séparément le "rebord" sur le "seuil" de trappe. Cet ensemble sera ensuite collé sous la "cale" de trappe. Je mets des guillements car je suis conscient que la synonymie de ces mots est assez forte, mais il faut bien différencier ces trois éléments. |
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Et voici la trappe du petit compartiment étanche de l'avant, dont Franck n'a pas encore fixé la structure. Franck vérifie que son chariot de transport tient à l'intérieur de ce compartiment, nettement plus petit que celui de l'arrière. |
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Franck va couler le "massif" arrière : on verse l'équivalent d'un verre d'époxy légèrement chargée afin de créer un massif dont la fonction est de renforcer la pointe arrière, où il est possible que le joint du livet soit un peu déficient, car il est difficile d'atteindre cet endroit et surtout de vérifier visuellement la qualité du joint. L'autre intérêt de ce massif est de pouvoir percer dedans ou à travers pour poser des fixations pour une poignée de portage, une ligne de vie, etc. |
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La coque est ajustée à l'horizontale en transversal afin que le massif soit symétrique. On aperçoit par l'ouverture de la trappe la surface claire de l'époxy déjà coulée en place, et le verre qui la contenait. La pointe arrière est plongée dans un seau d'eau afin de diffuser la chaleur qui se dégage au moment de la réaction initiale de l'époxy (exothermie), qui peut atteindre 170°C dans un grand volume d'époxy. |
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Gros plan sur la surface du massif, qui couvre grosso-modo la surface du tableau arrière. Les bandes de fibre de verre renforçant les joints entre les panneaux sont clairement visibles. |
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Après durcissement du massif arrière, Franck renverse le Wood Duck Double pointe en bas afin de couler le massif de la proue. La coque est positionnée verticalement, car le massif doit renforcer l'étrave sur toute sa hauteur. Notez que la proue est plongée dans un seau d'eau comme on l'avait fait pour la poupe. |
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Après durcissement du massif de proue, Franck a percé l'étrave de part en part afin de fixer une amarre. |
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Gros plan sur le trou, qui laisse apparaitre la section du massif d'époxy et les trois plis du contreplaqué. |
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Le trou de la poupe est percé verticlamenent. Ce n'est pas facile à voir sur l'image, mais Franck a aussi fait une engoujure sur l'angle du livet, afin d'y insérer un liston pour couvrir la jonction entre le pont et la coque. |
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Collage de l'hiloire : prévoir un certain nombre de presses, pinces, serre-joints, etc. On distingue le liston que Franck a collé entre temps (à condition de savoir qu'il est là) sur tribord au premier plan. |
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On aperçoit ici le liston bâbord, en bas à gauche de l'image. On voit que la trappe arrière n'a pas encore été poncée, elle n'a pas l'aspect blanchâtre du reste du pont. |
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Vue d'ensemble du Wood Duck Double terminé, prêt pour la peinture et le vernis. |
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La déformation due au grand angle de l'objectif fait apparaître l'ouverture de la trappe avant aussi grande que celle de l'arrière. |
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Gros plan sur un "taquet" (les puristes diraient plutôt une "gueule de raie") fixé sous l'un des couvercles de trappe. On glissera dans la fente un tendeur qui tiendra fermée la trappe. |
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Voici l'une des fixations du tendeur de fermeture, à l'intérieur du compartiment étanche, sous la trappe. Il en faut deux par trappe, chacun dans l'angle opposé entre le panneau de fond et le panneau latéral. |
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Vue générale des deux couvercles de trappe : l'encoche sert à passer le doigt pour entrebailler le couvercle et passer la main afin de dégager le tendeur du taquet, et ainsi ouvrir totalement la trappe. |
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Vue de l'avant avec la trappe en position. |
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Franck avait depuis le début du projet décidé de peindre la coque et de ne laisser vernis que le pont et le tableau, plus l'intérieur du cockpit. |
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Voici justement l'intérieur du cockpit. La barre latérale comporte 6 vis qui vont servir à fixer les rails de trois cale-pieds par coté : une paire pour la position avant, une seconde pour la position arrière et une troisième au centre pour la position centrale ajoutée par Franck pour l'utilisation en solo. Le taquet fixé sur le joint central sert à tenir l'arrière du dosseret de la position avant, comme on le voit sur la photo suivante. |
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Et voila les cale-pieds bâbord en place, ainsi que le dosseret, qui n'est pas celui fourni avec le kit : Franck les a remplacés, de même que les sièges. |
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Gros plan sur la patte de retenue du dosseret passée dans le taquet. |
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La fixation principale du dosseret est une sangle réglable en longueur grâce à une boucle, et qui est fixée par un mousqueton sur un pontet inox vissé dans le dessous de l'hiloire de chaque bord. |
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Les dosserets en position avant et arrière. Notez le taquet , visible au coin tribord du dossert arrière, qui sert à tenir le dosseret en position centrale. |
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Vue générale du Wood Duck Double en configuration "normale" (double). Franck a ajouté la baguette claire sur la ligne médiane du pont, elle n'est pas prévue dans le kit. |
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Ce gros plan permet d'apprécier la qualité irréprochable de la finition réalisée par Franck. |
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Le jolli bleu choisi par Franck est le "Lauderdale Blue" de la gamme polyuréthane bi-composant Perfection. |
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Gros plan sur l'ancrage bâbord du dosseret avant et du cale-pied milieu bâbord sur son rail. |
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Vue du pont à la proue. L'interruption de la baguette médiane correspond à l'encoche d'ouverture de la trappe avant. |
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Prêt à partir naviguer, en configuration "double". |
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En configuration "mono", le siège et le dossert avant sont reculés en position centrale. On peut laisser le siège et le dossert arrière en place comme ici... |
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Ou les déposer, comme ici. |
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Le petit chariot de transport se fixe à une extrémité du kayak (ici l'arrière), et on porte l'autre extrémité. C'est moins lourd mais surtout beaucoup moins encombrant que de porter seul les 27.2 kg du Wood Duck Double (on met le rebord de l'hiloire sur l'épaule, et attention aux trournants et à la prise au vent !) |
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Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
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J'ai "piqué" cette photo de M. Joubert sur le compte Fessbouc de la revue "Le Chasse-Marée", c'est la seule photo du Wood Duck Double de Frank en navigation que j'aie. Cette photo a été prise pendant "Temps Fête" à Douarnenez le 25 juillet 2014. Les goélands sont captivés ! |
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