Arwen Marine
 
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Images des activités en cours à l'atelier

11/03/06

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Je finis la construction du pont latté du Mill Creek 13 : plus que ces trois petits morceaux à coller et le lattage est fini !

 

Je me suis fabriqué ce petit outil pour arracher les agraffes : j'ai plié et meulé une chute de barre en inox afin de l'insérer sous les agraffes et les soulever sans marquer le bois.

 

J'ai enlevé toutes les agraffes, ainsi que les pointes qui tenaient les lattes de plat-bord dans les serres bauquières, et j'ai dégagé doucement le pont que j'ai posé à l'envers sur un ber constitué de couples femelles vissés sur ces tréteaux.

         
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Je viens de passer une couche d'époxy chargée de microsphères afin de boucher les interstices en vue de la stratification de la face intérieure du pontage.

 

Un timide rayon de soleil et je sors le pontage pour poncer la face intérieure avant la stratification. On aperçoit à l'arrière-plan, de gauche à droite, la poupe du Skerry, la proue du Cavelier (coque retournée) et celle du Doris 17 sur la remorque.

  En parallèle, j'assemble le siège latté du Mill Creek.
         
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Les lattes sont clouées avec des pointes laiton et collées à l'époxy. J'ai pré-percé en 1.5 mm pour chacune des pointes afin d'éviter qu'elles fendent le bout des lattes (c'est de la patience !) Les serre-joints servent à fixer le siège et le dossier pendant le durcissement de l'époxy afin d'éviter tout risque de voilage du siège ou du dossier.

 

Voici les pièces du gouvernail : safran à gauche, et tête à droite, deux joues et une âme, avec une petite cale enrobée de ruban adhésif pour tenir l'écartement des joues pendant le collage. Le safran est percé de 3 trous : le petit est celui de l'axe de pivotement, celui de la pointe servira à le relever et celui du bas recevra un bout de tendeur qui le tiendra en position basse.

 

Collage de la tête de gouvernail.

         
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Afin d'éviter que la tête des vis qui tiendront les glissières des cale-pieds se voient sur l'extérieur du bordé, j'ai collé à l'époxy des tiges filetées sur embase inox, coté intérieur du bordé, et je vais maintenant saturer par-dessus des renforts en fibre de verre.

 

Et voilà : le tissu de verre saturé d'époxy est devenu invisible et l'on voit de nouveau les embases des tiges filetées.

 

Je colle les baguettes en pin qui vont servir de crémaillère pour caler le siège et lui donneront un débattement longitudinal de 21 cm afin d'accomoder toutes les tailles de kayakiste et surtout ajuster l'assiette longitudinale du Mill Creek, en conjonction avec les cale-pieds, eux-mêmes réglables sur 26 cm.

         
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Je vais faire deux remplis partiels d'époxy chargée : l'un entre les serres bauquières et le second au niveau du bouchain afin de rigidifier la poupe pour la fixation du gouvernail. Je suis très content de mes élégants moules en polystyrène expansé ! Pour le coulage des remplis, j'ai fait un mélange de silice et de microsphères afin d'avoir une bonne dureté tout en modérant la densité du mélange, et donc son poids.

 

Petit détail, j'ai oublié que la polymérisation de l'époxy causait un important dégagement de chaleur (oui, vous avez deviné, on appelle ça l'exothermie), et que le polystyrène expansé se liquéfie quand on l'expose à une chaleur intense....

 

Quand ça a commencé à fumer, je me suis donc précipité pour mettre un ventilateur en batterie afin de tenter de refroidir le corpus delicti, mais le polystyrène expansé est aussi un excellent isolant... Finalement, il n'y a pas eu trop de mal, juste un petit affaissement dans le milieu, heureusement que j'avais bien rempli... Et c'est bien une ferrure de gouvernail qui est positionnée sur le haut de l'étambot.

         
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Cette espèce de chose qui semble pousser à l'arrière du Mill Creek est en fait la potence destinée à supporter un second jeu de ferrures de gouvernail. En effet, je pensais jusque là n'utiliser qu'un seul jeu de fémelot-aiguillot, ancré en haut de l'étambot frégaté, où les serres bauquières donnent une bonne rigidité et un support pour fixer les vis.

 

Voici le même organe après un premier ponçage. Il est vite apparu que le gouvernail fixé par une seule ferrure manquerait de résistance en torsion, et j'ai donc décidé d'utiliser deux jeux de fémelots-aiguillots : celui du haut sera fixé sur cette potence et celui du bas enfourchera l'étambot au niveau du joint entre les panneaux latéraux et de bouchain.

 

Je recommence à zéro la fabrication de mon gouvernail : voici le nouveau safran découpé, prêt pour son profilage.

         
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Et voici le nouveau safran profilé, il ne reste plus qu'à percer deux trous, l'un pour le tendeur qui le tiendra en position basse et l'autre pour la manoeuvre qui permettra de le relever, au bout de la corne (ou de la nageoire).

 

Essayage du nouveau gouvernail.

 

Je vais peut-être réduire un peu la taille de la pointe arrière du safran, qui sert à frapper la manoeuvre de relevage, et dont la longueur vise à lui donner un bon bras de levier (mais il y des limites, tout de même !) De plus, j'hésite encore sur le système de commande de ce safran : à suivre !

         
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Le nouveau gouvernail à gauche, à coté de l'ancien. La tête de ce dernier était conçue pour un seul jeu de fémelot-aiguillot, ancré en haut de l'étambot frégaté (d'où l'effacement du bas de son bord avant), mais j'ai décidé d'en ajouter un second, et j'ai donc refait une seconde tête pour deux jeux de fémelots-aiguillots, avec un safran de surface un peu plus importante (toutefois pas autant que la photo semble le montrer, voir l'image suivante).

 

En effet, voici les deux mêmes gouvernaux (ah bon, vous préférez gouvernails, ok), et la diférence de surface du safran semble maintenant plus à l'avantage de l'ancien : l'angle de prise de vue modifie très largement le message... On ne peut plus avoir confiance en rien de nos jours !

 

Je stratifie encore une couche de renfort sur les fixations des glissières de support des cale-pieds réglables, ça fait trois couches et ça va être bon. Je viens de poser mes carrés de tissu de verre sur une couche d'époxy fraîche, plus qu'à finir de les saturer.

         
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Voici la tête du nouveau gouvernail, à droite, et le guignol à gauche, qui s'insère dans la fente du haut du gouvernail et sur lequel seront frappés les câbles de commande. Il manque encore sur le gouvernail les deux ancrages du tendeur de rappel du safran en position basse, mais comme déjà dit, j'hésite encore sur le système de commande du pivotement du safran.

 

Le guignol est inséré en place.

 

Montage à blanc des ferrures de gouvernail.

         
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Et collage. J'ai fait de petits joints-congés dans les angles entre le guignol et la tête. J'ai aussi repassé une couche d'époxy chargée sur la face intérieure du gouvernail.

 

Hervé m'envoie cette image des deux bordés de fond suturés de sa Yole de Chester. La qualité de la photo n'est pas de première classe, mais le commentaire d'Hervé l'est : « PS : je suis excité et passionné comme un gosse pour ces opérations !!!! »
Construire soi-même son propre bateau est en effet une expérience exceptionnelle, ceux qui s'en privent ont bien tort !

 

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