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Images des activités en cours à l'atelier

10/08/16

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Plus de deux semaines ont passé depuis ma dernière mise à jour. En effet, après un bref retour à l'atelier suite à Douarnenez 2010, je me suis rendu à Bréhat pour faires quelques essais, et ceux-ci ont étrangement pris la priorité sur les activités habituelles... Sur cette image, je fais les derniers mètres à pied pour aller mettre à l'eau mes petits bateaux sur une grève de Paimpol, derrière le chantier de mon frère Gilles. J'ai sur la remorque mon Skerry et le Youyou.

 

J'ai aussi le Wood Duck 10 que j'ai exposé à Douarnenez 2010. Je l'avais construit en avril 2008 et je viens seulement de finir de le peindre et vernir, mais je ne l'ai encore jamais essayé. J'avais déjà publié cette image, qui montre qu'il tient à l'intérieur d'une voiture moyenne (ici un Renault Scenic), avec sa longueur rikiki de 3.05 m.

 

Je reprends l'appareil photo à Juliette pour saisir ce cliché qui immortalise le moment où le premier pied humain foule le sol inexploré du cockpit du premier Wood Duck 10 construit en France (musique !) Juliette a ainsi fait le trajet de Paimpol à la Corderie de Bréhat avec le Wood Duck 10, soit une bonne dizaine de km, pendant que je l'accompagnais en Skerry à la voile.

     
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Juliette dans ses oeuvres. Cette image montre bien la finesse de l'étrave du Wood Duck, qui lui permet de passer en souplesse à travers le clapot : l'étrave passe à travers la vague jusqu'à ce que le tiers avant du kayak commence à "soulager" du fait de l'élargissement rapide de la carène, ce qui donne au Wood Duck un passage doux dans le clapot sans perte de vitesse ni "marsouinage" excessif.  

Cette vue de trois quarts arrière fait croire que l'on a affaire à un kayak "normal" : on ne se rend pas compte que le Wood Duck est près de deux fois plus court que la plupart de ses congénères...
 

Le Wood Duck vu de l'arrière : on voit ici sa grande largeur (77 cm), qui lui permet d'offrir une stabilité très sécurisante pour les pratiquants occasionnels. L'ouverture du cockpit fait elle-même 50.5 cm de large, ce qui garantit un accès confortable aux gabarits "musclés" comme moi.
       
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Tout le monde veut essayer le Wood Duck 10 ! Du haut de ses quatre mois, Adam semble approuver sans réserve... 

 

D'ici quelques mois, Adam pourra accompagner sa maman, assis devant elle entre ses jambes. Le cockpit du Wood Duck 10 fait presque 1 mètre de long afin d'accueillir un enfant devant le pagayeur.

 

Adam pourra sinon aller avec son papa, qui teste ici la maniabilité du Wood Duck : là aussi sa courte longueur est un avantage car il vire presque sur place. Voyez plus de photos du Wood Duck ici.

     
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Et voici quelques images du Youyou, avec Loïc et Susan : Loïc est assis tout à l'avant pour tester la position de nage avant.

 

Et voici ce que donne le Youyou en utilisant la position de nage arrière : le centre de gravité des passagers est nettement en arrière du centre de carène, et le nageur doit "tirer" les turbulences générées par le tableau arrière enfoncé.

 

Sylvain est aux avirons, avec Alice et Matthieu. On voit qu'avec trois passagers, le Youyou a encore une bonne hauteur de franc-bord. Matthieu s'est levé pour démontrer sa confiance dans la stabilité du Youyou. Celle-ci est optimale en charge, car la partie immergée de la coque atteint presque la largeur maximale. Voyez plus de photos du Youyou ici.

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Le Youyou rejoint le Skerry, tout gréé et prêt à partir pour une balade (euh non pardon, un essai technique !)

 

J'ai testé le ballast liquide : 40 litres d'eau dans ces deux bidons. Sachant que la coque nue du Skerry pèse 45 kg et que le gréement et le reste de l'armement nous amènent à un petit 60 kg, on arrive ainsi près des 100 kg. Et cela change tout ! En effet, l'inertie apportée par le ballast "pacifie" le Skerry et on peut se déplacer dans la coque beaucoup plus facilement sans provoquer de coup de gîte.

 

Le poids du ballast augmente aussi la stabilité : plus la coque est enfoncée et plus sa largeur augmente,  et améliore la marche au près et le passage dans le clapot. Il n'y a guère qu'au portant que l'on pourrait souhaiter allèger le bateau, mais finalement, l'augmentation de l'inertie est là aussi très appréciable. Bref, les deux bidons de 20 litres font maintenant partie de l'armement standard de mon Skerry ! C'est le phare du Paon, à la pointe nord de Bréhat sur la photo. 

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Un moment plus tard, voici la pointe de l'Arcouest, toujours avec une petite brise de 10-15 noeuds, idéale pour le Skerry, et le soleil pour avoir de jolies couleurs et un peu de chaleur.

 

Grâce à Matthieu, voici quelques images d'essais complémentaires du Skerry dans l'anse de la Corderie.

 

Angle de vue original pour cette dernière image au moment où je lance le virement de bord sous les pieds de Matthieu. J'ai plein d'autres images du Skerry, du Youyou et du Wood Duck, que vous pouvez voir par la page des Nouvelles.

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Les neuf photos suivantes nous sont envoyées par Bernard, qui construit un Doris 17 sur le bassin d'Arcachon. Ici, Bernard met en place la membrure 1, après avoir suturé les deux premiers bordés à la sole.

 

Les quatre membrures sont en place, le second bordé tribord est suturé, alors que sur babord, le bordé 3 est déjà en place.

 

Vue du tableau arrière du Doris 17 et de son doubleur collé.

         
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Ca y est, la coque est totalement bordée. Cette vue montre clairement les "râblures" des bordés à l'étrave, qui font la transition entre le recouvrement des clins et l'étrave à franc-bord.

 

Volume impressionnant pour cette coque de 5.18 m de long par 1.42 m de large ! Sa finesse à la sole garantit néanmoins un bon potentiel de vitesse à l'aviron (on peut d'ailleurs installer le portant à siège coulissant Piantedosi dans le Doris 17). Ici vue du tableau vers la proue.

 

Et vue depuis la guirlande vers la poupe. Les membrures sont toutes pourvues d'anguillers, car il n'y pas de compartiment étanche dans la version aviron du Doris 17. Les 115 litres de réserve de flottabilité se trouveront sous forme de mousse sous les sièges. Cette flottabilité est insuffisante pour la sécurité d'un voile-aviron.

         
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Vue de la proue. La sole est modérément cintrée, de sorte que le brion est à peine immergé lorsque le Doris 17 est en charge (déplacement max. 365 kg).

 

Bernard m'écrit qu'il a fait appel à Igor pour retourner sa coque, en vue du collage. Bernard publie un blog sur la construction de son bateau : ne manquez pas de le visiter : allez voir Clacagnute !

 

Vue du tableau arrière caractéristique du doris : très incliné, très étroit, surtout du bas, qui se termine presque en pointe. On peut considérer que c'est la principale caractéristique commune entre un doris des Bancs et un doris de Swampscott, comme le Doris 17.

         
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