| 08/11/15 |
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Les trois premières photos sont de Ludo Erbelding, qui construit actuellement un Skerry sur plans à Paris, en faisant quelques petites modifications. |
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Ludo a rallongé son Skerry d'une vingtaine de centimètres. |
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Ludo a également rehaussé un peu le siège avant pour augmenter la réserve de flottabilité et doublé la membrure centrale (c'est là qu'est l'allongement). Il a également modifié le dessin de la partie avant du banc central, celui de l'ajourage de la membrure centrale et le haut des membrures. |
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Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
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Les trois photos suivantes sont de Thierry P. qui construit un Shearwater 17 Hybride à Caen. Comme vous pouvez le voir, Thierry a déjà construit plus difficile... Dans le cockpit de son kayak c'est un modèle d'arsenal de la "Belle", "barque longue" ou petite frégate, l'un des quatre bateaux affrétés par Cavelier de La Salle au départ de La Rochelle le 24 juillet 1684 pour aller fonder une colonie de peuplement à l'embouchure du Mississipi. (Thierry m'a donné envie d'en savoir plus sur l'histoire de ce bateau et voilà, je ne m'arrête plus...) |
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Cette dernière expédition de Cavelier sera un échec au cours duquel la "Belle" sera perdue (dans la baie de Mataporda au Texas) et lui-même sera assassiné le 19 mars 1687 par des mutins. Triste fin pour ce grand explorateur qui donna la Louisisane à la couronne de France. La Louisiane du 17e était une immense bande de territoire qui allait du Labrador (côte nord-est du Canada) au golfe du Mexique et couvrait une bonne part du continent Nord-Américain. |
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Ici, Thierry s'est replié du salon vers le garage. Il a négocié une convention amiable d'occupation du salon valable seulement en l'absence de son épouse... On voit que les couples en medium servant de moule pour la construction du pontage en petites lattes sont tous en place. La coque est en contreplaqué cousu-collé, comme sur les Shearwater "ordinaires". |
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Et maintenant à moi, avec des images nettement moins spectaculaires que celles des deux constructeurs ci-dessus.
Je suis en train de finir la Prame d'Eastport commencée mi-juillet à Brest 2008 : ponçage en prélude aux deux ou trois dernières couches d'époxy. |
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Rinçage à l'eau claire pour bien dépoussiérer. J'éponge bien l'eau, puis je fais un second nettoyage à l'alcool pour ramasser les dernières poussières avec les traces d'eau. |
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Il ne fait plus qu'une dizaine de degrés et je mets donc la prame à chauffer, ainsi que l'époxy. J'arrive sans mal à gagner 10 degrés en chauffant ma tente de jardin avec mes petits radiateurs électriques soufflants. |
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Pendant que l'époxy mûrit bien au chaud sous la tente, j'attaque enfin la construction du Wherry d'Annapolis, dont j'avais déjà collé les joints "digitaux" il y a un bon moment. Chaque virure est faite en trois éléments : la coque finie fait 5.41 m, et il faut donc couper en trois pour rentrer dans les 2.49 m du carton du kit ! |
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Je réalise la couture des bordés à clin à l'envers, la ligne de quille posée sur ces deux servantes à rouleau elles-mêmes posées sur ma table de montage. Je soutiens les bordés avec une latte de chaque côté pour faciliter l'ouverture de la coque. |
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Pose du bordé 4 (sur 5) babord. Je commence par une suture tout à l'étrave, le bordé étant tenu par une pince sur la servante arrière. Ces longs bordés étroits sont extrêmement flexibles : de vrais serpents qui s'échappent à la moindre opportunité ! |
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Quand la suture avant est en place, je transfère la prise arrière de la servante à la béquille latérale (où sommes nous tombés, ma chère !) |
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J'utilise cette cale en CP avec une grande pince pour prendre appui sur le bordé précédent en attendant que les sutures prennent le relais. On voit très bien les joints "digitaux" entre la partie avant et le milieu de la virure. |
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Même étape vue de l'arrière. Plus qu'un bordé à suturer de chaque coté, puis il me restera à fermer l'étrave et à mettre le tableau et quelques autres petits accessoires : à suivre donc. |
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