Arwen Marine
 
 
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Construction accompagnée d'un Silmaril
avec Benoit
Cette construction a été faite en trois phases, entre février et avril 2016:
- 5 journées de préparation et de construction d'éléments "annexes" (espars et appendices)
- 13 journées de construction marathon pour être prêts pour le lancement
- 6 journées pour terminer
Soit un total de 24 journées à deux.
Ce time lapse montre la phase de "couture" : la coque du bateau est assemblée par des sutures ou agrafes en fil de cuivre, et elle sera ensuite collée à l'époxy, stratifiée à la fibre de verre, etc. Hervé Bellenger a réalisé ce time lapse à partir d'une série de photos qu'il a faites sur deux journées, les 9 et 10 avril 2016, au début de la construction du Silmaril N°3. Benoit a choisi la formule de "construction accompagnée" pour son Silmaril, et il est donc venu à l'atelier pendant 3 semaines (oui, TROIS semaines!!!) pour construire son bateau avec mon aide. Parmi les nombreux personnages qui s'agitent (ou pas) autour du bateau, on en distingue deux qui travaillent sur le bateau : Benoit et moi. Un grand merci à Hervé pour cet amusant et intéressant document !
 
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Comme résumé ci-dessus, nous avons commencé par quelques journées de préparation avant de démarrer la construction du bateau lui-même. Ici, je passe dans le rabot les trois lattes que nous allons coller pour faire le mât, et les quatre de la bôme et de la vergue (deux pour chacune).

 

Collage : ici, je racle un peu de l'époxy qui se trouve chassée des collages par la pression. Notez que nous avons superposé la bôme et la vergue, en les séparant par un bout de ruban adhésif (sur lequel l'époxy adhère très mal) afin d'éviter une situation embarrassante.

 

Et au premier plan, c'est la mât qui est en cours de collage, sur une latte en profilé d'aluminuim afin d'assurer que l'espar soit rectiligne après collage.

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Après le collage, nous avon spassé le mât dans la scie de table afin de l'affiner en tête et au pied, à un moindre titre.

 

Cette photo montre l'un des scarfs (ou enture, en français). En effet, ce mât fait plus de 5 m de long (de haut ?) et il est difficile de trouver du bois "propre" au-delà de 4 m de longueur.

 

En tête de mât, nous ne mettons pas de réa, mais nous contentons de ce trou traversant, dont les issues sont ouvertes en goutte d'eau vers le bas afin de limiter les frictions.

         
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Pour la bôme et la vergue, les issues des trous de capelage de la voile au tiers sont simplement fraisées afin d'arrondir les arêtes.

 

Nous découpons les cales de fixation de poulies et coinceurs de prise de ris, qui seront collées sur la bôme et sur lesquelles l'accastillage sera vissé.

 

Le trou central fraisé permettra de passer une vis inox qui pressera et renforcera le collage à l'époxy. Son fraisage généreux permet d'abaisser la tête de la vis et de laisser un alésage pour l'axe de la poulie. Il reste encore à faire les deux trous des vis de fixation de la poulie de renvoi.

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Idem pour les coinceurs à filoir.

 

Nous découpons aussi l'encornat qui sera vissé-collé sur la bôme et qui lui permettra de pivoter autour du mât.

 

Et le kit arrive ! Toutes les pièces sont empilées entre deux feuilles de contreplaqué tout venant.

         
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Ouvrir un kit, c'est toujours comme la matin de Noël !

 

Nous sortons les pièces afin de les identifier et de les classer. Au premier plan, nous avons regroupé toutes les pièces du puits de dérive.

 

Nous groupons aussi les cloisons avec leur support de plancher respectif. Celui de la cloison 4 est pourvu de trous d'alignement de 5 mm de diamètre (dans le support et dans la cloison). On les bouchera après collage du support afin de rétablir l'étanchéité de la cloisons.

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Nous commençons à coller lees pièces qui sont consitutées de pluisuers épaisseurs. Ici, ce sont les deux "jambes" du puits de dérive, constituées de 4 épaisseurs de CP de 9 mm. Tous ces collages sont faits à l'époxy, additionnée de charge à une consistence de vinaigrette.

 

La dérive est faite de trois épaisseurs de CP de 9 mm. Les deux plis extérieurs sont entaillés sur le bord de fuite afin de faciliter son profilage à venir.

 

Nous avons encollé au pinceau les deux faces de chaque collage et nous pressons sans appuyer outre mesure car il ne rime à rien d'expulser toute la colle des joints. Lorsqu'il y a plus de deux épaisseurs, il est impératif de vérifier qu'elles ne glissent pas les unes sur les autres. Il peut être nécessaire d'ajouter quelques vis (que l'on perce et fixe une première fois avant de mettre la colle, puis on démonte, on encolle et on remonte).

         
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On voit ici à gauche l'âme du gouvernail, en trois épaisseurs, la dérive, idem, et le safran, seulement deux, comme les courbes de tableau à droite et la guirlande, incvisible ici. Nous avons posé les pièces au sol car elles sont lourdes avec toutes les presses, et on risquerait d'obtenir des pièces tordues si on les laissait sur des tables susceptibles de cintrer sous la charge.

 

Nous allons stratifier un certain nombre de pièces afin de protéger et rigidifier leur surface. Ici, ce sont les deux "joues" du puits de dérive qui sont stratifiées sur leur surface intérieure, qui sera soumise aux frictions de la dérive et du sable ou des petits cailloux qui entreront dans le puits et sera difficile à inspecter et entretenir. on découpe le tissu de verre et on le drape sur la surface...

 

Puis on sature le tissu de verre de résine époxy "claire" (sans charge ajoutée), éventuellement allongée de diluant spéficique (5% maximum) afin de "mouiller" plus facilement le tissu de verre.

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Nous ponçons la couche d'imprégnation époxy que nous avons passée su rles esparc.

 

Puis nous vissons-collons les cales sur lesquelles nous fixerons les poulies de renvoi et les coinceurs. Vue de dessus...

 

Et vue de profil.

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Collage du doubleur intérieur du tableau. La caisse de vin est lestée par une gueuse en plomb afin de presser le centre du collage, inaccessible aux presses.

 

J'arrondis les arêtes de la guirlande à la défonceuse, sur laquelle j'ai monté une fraise en quart de rond. En principe, on n'utilise pas une défonceuse de cette façon, c'est dangereux et je ne recommande absolument pas cette méthode.

 

Les arêtes des cavités d'allègement du doubleur de tableau sont simplement "cassée" au papier de verre.

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Nous faisons deus trous à travers l'âme du gouvernail afin de ménager un passage aux drisses de pivotement du safran. Ici, c'est la face avant de l'âme, juste sous la barre...

 

Et ici, c'est la face inférieure, arrondie afin de laisser place au safran pivotant. Nous avons fraisé les issues des trous afin d'éviter que les drisses accrochent.

 

Nous passons une couche d'imprégnation sur les deux faces (à 24 h d'intervalle, pour laisser durcir) de toutes les pièces autres que les bordés, la sole et les pièces déjà collées ou stratifiées.

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Collage de l'âme du gouvernail sur sa joue tribord.

 

Collage du doubleur et du tasseau du haut sur les joues du puits de dérive. La barre de ce "H" difforme a pour fonction de renforcer le puits par-dessus la gorge du pivot mobile de la dérive.

 

Les courbes de tableau, les raidisseurs du banc amovible et la guirlande ont aussi reçu une couche d'imprégnation.

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Stratification de la première face des planchers.

 

Collage de la seconde joue du gouvernail. On ne l'a pas encore vu, mais nous avons aussi collé les éléments du pied de mât.

 

Stratification de la seconde face des planchers : le contreplaqué devient l'âme d'un sandwich dont les deux faces extérieures sont en fibre de verre enrobée d'époxy. Leur solidité et leur rigidité en sont énormément augmentées.

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Au premier plan, ce sont des panneaux de coque de kayak Wood Duck. Sur la table centrale, on colle des demi-virure du Silmaril. Les demi-virures sont pourvues d'un marquage sur leur bord haut, à proximité du joint-puzzle : 0 boule, 1 boule, etc. Un autre marquage est présent sur le petit bord de l'extrémité arrière. Ces deux marques et le schéma fourni dans la documentation permettent d'identifier avec certitude chacune des virures. Les "boules" présentes dur le bord haut des virures seront éliminées à la ponceuse à bande ou au rabot avant de les coudre ensemble : c'est une bonne idée des marquer chaque virure dans la feuillure, car cette marque sera invisible même si on vernit tout le bateau.

 

Toutes les virures et la sole sont imprégnées sur leurs deux faces après collage des joints-puzzle. Il est impératif de bien identifier toutes les pièces et notamment de repérer les pointes avant et arrière de la sole. Pour les virures, c'est facile, car elles sont pourvue d'une râblure à leur extrémité avant et d'un code à boule à l'arrière.

 

La surface de toutes les pièces imprégnées ou stratifiées est poncée à la ponceuse orbitale afin de dépolir la surface et donner une accroche mécanique à la prochaine couche d'époxy. En effet, rien n'adère sur une surface d'époxy, ni époxy ni peinture ou vernis, si on n'a pas fait de ponçage de cette surface.

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Ce gros plan sur l'extrémité avant de la virure 3 tribord montre comment la feuillure s'interrompt peu avant de rejoindre l'étrave afin de laisser une partie à pleine épaisseur qui vient s'encastrer dans la découpe pratiquée au bout de la virure inférieure, identique à celle qui attend la virure 4 sur le bord haut de la virure visible ici. Les trous percés par la machine de découpe numérique sont de diamètre une peu trop gros (2.5 mm) et il a été réduit à 1.5 mm depuis, moins visible dans les zones vernies.

 

Après plusieurs heures de ponçage, nous pouvons commencer la couture. La sole et les deux virures 1 sont posées sur deux tréteaux Comme déjà mentionné, il faut bien identifier l'avant de la sole, car c'est moins évident qu'avec les virures.

 

Curieusement, l'extrémité avant de la sole se termine par un bout à angle droit à la place de la pointe que l'on attend ! Notez que j'ai marqué "avant" lorsque j'ai préparé les panneaux afin de ne pas me tromper au moment de la couture. Mon obsession n'a plus d'objet car la pointe arrière de la sole est maintenant pournu d'une mortaise dans laquelle s'insère le bas de la pièce d'étambot.

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Nous mettons en place les deux cloisons centrales après avoir commencé de coudre les virures 2, afin que la coque prenne sa forme et soit un peu "tenue" par les cloisons.

 

Les cloisons sont cousues grâce à des surtures que l'on passe dans des paires de trous percés aux endroits idoines à travers les virures.

 

Je suis ici occupé à coudre la cloison 2 (on numérote à partir de l'arrière, et le tableau prend le numéro 0.

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La cloison 3 a été très largement ouverte dans la dernière modification du plan, afin de créer une plateforme de cabanage entre le mât et l'arrière du puits de dérive.

 

Les quatre cloisons sont en place.

 

Par contre, nous attendons d'avoir cousu toutes les virures avant de mettre en place le tableau.

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Les cloisons facilitent le début de la couture des virures : il suffit de commencer par passer toutes les sutures de la périphérie des cloisons en les installant, ainsi, elles sont prêtes à utiliser et on peut suspendre la nouvelle virure en attendant de la coudre à sa voisine.

 

Benoit coud la dernière paire de virures.

 

Notez que la coque est toujours posée simplement sur deux tréteaux !

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Je commence à coudre le tableau à l'intérieur des extrémités des virures. Notez que nous avions auparavant collé "l'étambot" sur l'intérieur du tableau.

 

Le bas de cet "étambot" doit venir s'insérer dans la mortaise pratiquée dans l'extrémité arrière de la sole. Autant j'avais galéré pour mettre en place le tableau su Silmaril N°1, autant celui fut facile !

 

Notez la petite baguette que l'on voit dépasser au bas du tableau entre les deux virures n°1. Nous l'avons insérée afin de créer une écartement identique en bas de "l'aileron" à celui du haut de l'aileron.

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Et voilà, toute l'enveloppe extérieure du bateau est en place, de même que les cloisons principales. Nous ajoutons l'essentiel des panneaux horizontaux pour le plaisir, au soir de cette première journée consacrée à la couture.

 

Nous n'avons pas réussi à insérer l'autre moitié du pontage arrière, car l'ensemble est un peu trop large dans la configuration actuelle de la coque. Nous verrons après le collage.

 

Nous avons empilé ces cales pour supporter l'arrière de la sole sur laquelle nous avons ainsi pu appuyer pour insérer le tableau : il fallait en effet que chacune des extrémités de virure se mette bien sur sa "facette" du tableau.

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Petit retour en arrière avant la mise en place de la dernière paire de virures. Notez que nous avons doublé la suture du haut de la paire de virures N°5, mais nous ne les avons pas très serrées car nous ne recherchons pas à obtenir une étrave bien pointue à ce stade. On ajustera la tension quand la dernière paire de virures sera en place. Notez aussi le chanfrein que nous avons fait à mi-bois afin de créer une surface de contact à la place des deux arêtes, et, dernier point, comment nous avons arrondi l'angle du décrochement de l'étrave; là où la feuillure d'interrompt (cf image 40 ci-dessus).

 

Au bas du tableau, nous n'arrivon pas à bien fermer les extrémités des virures N°1, on voit qu'elles sont plus écartées en haut, à toucher le tableau,n que plus bas. La suture n'a pas assez de force pour l'amener en place, et si on serre plus on casse et on doit la remplacer.

 

Du coup, nous avpns percé et fraisé pour une vis inox de 20 mm qui va venir se loger dans l'étambot et ainsi lermer ce jour qui nous ennuie.

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Je tiens l'assemblage serré comme je souhaite qu'il se mette en place, et je visse !

 

Mission accomplie ! la vis a bien mordu et tient le haut de la virure N°1 tribord comme elle doit être.

 

Du coup, nous mettons aussi une vis du côté bâbord. Notez au passage le petit "téton" sur la face arrière de la virure N°1 tribord : il fait partie de la codification utilisée par François Vivier.

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Jamais deux sans trois ! nous mettons aussi une vis à travers la sole, et elle aussi vient se plater dans le talon de l'étambot.

 

Cette dernière vis clôture le montage de la coque. Nous resserrons toutes les sutures sur lesquelles nous étions passés trop vite, puis nous promenons ce tasseau avec le niveau à bulle d'avant en arrière sur le haut des carreaux afin de vérifier que la coque n'est pas vrillée.

 

Et nous faisons le premier collage ! nous mixons de l'époxy "crème de marrons" et faisons un gros joint-congé sur la périphérie intérieure du tableau arrière, dans l'étrave y compris le brion jusqu'à la pointe de la sole, et une face des cloisons 1 et 4, celle qui est orientée vers l'intérieur du coqueron (c'est à dire vers le tableau pour l'arrière et vers l'étrave pour l'avant).

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La petite flaque d'époxy chargée au bas de l'étambot n'est pas une erreur de manipulation, nous avons délibérément fait une coulée avec de l'époxy "vinaigrette" afin de nous assurer que le bas de l'étambot soit bien collé sur la sole et les extrémités arrières des virures N°1. Notez que nous avons vissé les courbes de tableau mais en mettant sur leur chant de la bande adhésive afin d'éviter que l'époxy colle les courbes, car nous souhaitons les démonter pour la suite des opérations, nous les collerons plus tard.

 

A l'avant, nous avons aussi monté la guirlande (également avec une protection de bande adhésive) afin de "fixer" l'angle de l'ouverture du haut de l'étrave. Puis nous déposons un colombin d'époxy "crème de marrons" au fond de l'angle formé par l'étrave afin de la coller.

 

Petit retour en arrière d'avant le collage : nous avons cousu en place la petite cloison (ou grosse varangue) qui isole le pied de mât et ferme l'avant du nouveau caisson étanche qui se trouvera entre le pied de mât et l'avant du puits de dérive.

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Photo aérienne de fin de cette premiere "vraie" journée de construction : on dirait que c'est presque fini !

 

Le lendemain de ce premier collage, nous retournons la coque en vue du collage général des joints entre les virures. Cette photo montre comment nous avons positionné le "noued" de chacune des sutures : nous avons essayé autant que possible de le positionner sur l'arête basse de la feuillure, afin de minimiser l'indentation que crée le fil de cuivre lors du serrage de la suture.

 

Vue générale de la coque retournée. C'est le moment de resserrer chacune des sutures. En effet, la coque retrournée se "tasse" un peu, ce qui referme les joints entre les virures, et on peut reprendre un peu de mou et s'approcher un peu plus près de la frome dessinée par l'architecte. Notez que l'extrémité arrière de tous les bordés tribord est pourvue d'un téton de repérage au centre de son bord arrière.

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Nous commençons par extraire les sutures du pourtour du tableau, car la colle tient maintenant les extrémités des virures. Il est encore relativement facile d'extraire les sutures en les chauffant à l'aide du décapeur thermique car l'époxy est dure mais elle est encore loin de sa "maturité" maximum. La chaleur du décapeur est diffusée le long du fil de cuivre du fait de sa conductivité. Cette chaleur ramollit l'époxy qui enveloppe le fil dans le joint de colle et permet de l'extraire en tirant à la pince. Attention d'orienter le flux d'air chaud parallèlement à la surface du contreplaqué afin d'éviter de risquer de brûler la surface.

 

Puis nous coupons l'extrémité des virures au ras du tableau à l'aide d'une scie oscillante. Notez que nous avons positionné le tableau en laissant dépasser les virures tout autour sur une longueur de quzlques millimètres (0 à 10 mm).

 

La scie oscillante permet de faire cette coupe facilement et rapidement. Plus qu'à passer un petit coup de ponceuse orbitale afin de "finir". Notez que nous n'avons pas découpé de trou de godille dans le tableau. Nous en découperons un bien plus tard, après les premiers essais. Si vous avez l'intention d'en découper un, il vaut mieux le faire avant la couture, c'est plus facile à plat.

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Nous avons aussi extrait les sutures de l'étrave, que nous avion scollée avant de retourner la coque, comme le tableau. Maintenant, nous déposons à la seringue (ou "poche à douille" en sac de congélation) un filet d'époxy "vinaigrette" le long de chaque joint entre les panneaux de coque, sole et virures. L'époxy chargée doit être assez liquide pour couler au fond des joints entre les panneaux afin de bien les rempir de haut en bas. Ce n'est pas grave s'il en manque en haut du joint car nous repasserons plus tard, mais il faut si possible que cela descende jusqu'au fond (sans toutefois couler sur la surface intéreure). Ce travail ne peut pas être impeccable du fait de la présence des sutures qui sont autant d'obstacles. Notez que nous les avons toutes orientées de sorte que les extrémités libres nous gênent le moins possible au passage.

 

La pointe de la sole est en surplomb sur l'extérieur des extrémités des virures N°1 : peu importe, elle sera poncée avant de faire la stratification extérieure. En effet, la présence su gros joint-comgé à l'intérieur de l'étrave garantira sa solidité. Une fois le cordon d'époxy "vinaigrette" déposé le long du joint, nous le lisson avec le dos d'une petit cuiller jetable, ce qui contribue à la faire descendre dans le joint et pousse de côté l'excédent de colle, qui peut alors être ramassé à l'aide d'une couteau de vitrier et recyclé pour d'autres joints On prépare de petites quantités d'époxy "vinaigrette", jamais plus de 160 ml (deux seringues de 60 ml de base SR5550 et 40 ml de durcisseur plus la charge), car on ne peut l'utiliser que pendant 30 à 45 minutes, en fonction de la température.

 

Vue de la coque après le collage extrérieur. Notez que nous avons aussi bouché les fentes qui subsistaient autour du tableau. Pendant que nous y étions, nous avons aussi repassé un peu d'époxy chargée sur les joints-puzzle afin de finir de remplir les traits de collage. Nous avons aussi extrait les sutures des cloisons 1 et 4 et on voit que nous avons bouché les trous de teurs sutures.

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L'époxy fraîchement ajoutée apparait en "mouillé" sur la surface dépolie lors du ponçage que nous avons fait après l'imprégnation époxy générale de toutes les pièces. Nous laissons durcir ce collage pendant la nuit et le lendemain nous nous glissons sous la coque afin de couper toutes les sutures le long des joints. Nous extrayons ensuite toutes les sutures en les chauffant si besoin au décapeur thermique. Comme déjà écrit plus haut, attention d'orienter le flux d'air chaud parallèlement à la surface du contreplaqué afin d'éviter de risquer de brûler la surface.

 

Nous remettons la coque à l'endroit et coupons les sutures des cloisons 2 et 3 et les déposons, ainsi que la varangue du pied de mât. Ainsi, il ne reste plus dans la coque que les cloisons 1 et 4, que nous avions collées en faison un joint-congé sur leur face orientée vers les extrémités. Nous utilisons un mélange un peu plus compact que celui utilisé sur l'extérieur et faisons un petit joint-congé le long de touts les joints entre les panneaux de coque, virures et sole, et bouchons un par un tous les trous des sutures. Les petits joints entre les virures sont lissés avec le dos s'une cuiller jetable et l'excédent d'époxy est ramassé et recyclé.

 

Comme sur la surface extérieure, nous rechargeons les collages des joints-puzzles et faisons les joints-congés sur la seconde face des cloisons 1 et 4. Nous repassons aussi une couche sur le joint-congé de l'étrave afin de lui donner une bonne épaisseur. Idem pour le joint-congé autour du tableau. Le mélange utilisé à cet effet est plus épais que pour les joints entre les virures (plutôt "crème de marrons") et nous formons les joints-congés avec le dos d'une grosse cuiller à soupe (jetable aussi car il est difficile de les nettoyer et de les remettre dans le tiroir de la cuisine...)

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Nous sortons la coque afin de faire son premier ponçage : toute l'époxy "neuve" est poncée afin de lisser sa surface et la dépolir en vue de la suite. Si on trouve de gros pâtés que l'on a mal nettoyés durant l'opération, on peut les chauffer à l'aide du décapeur thermique et les "couper" à l'aide d'un ciseau à bois. Après le ponçage, nous passons l'aspirateur avec l'embout à brosse afin de ramasser le maximum de poussière, puis nous passons un chiffon humide sur toute la surface afin de dépoussièrer.

 

Notre Silmaril commence à ressembler à quelque chose !

 

Nous rentrons pour faire la stratification de la surface intérieure. Nous découpons une pièce de tissu pour le coqueron arrière et une pour le coquerons avant. il peut être plus facile de croiser deux pièces qui seront plus faciles à draper sur la surface. Dans ce cas on laisse au mimimum une dizaine de cm de recouvrement au fond du compartiment.

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Dans le compartiment central, nous fixons le bord du tissu de verre juste au dessus du joint entre les virures 5 et 6 à l'aide de petits bouts d'adhésif de masquage et nous avons un important recouvrement sur le fond de la coque, qui couvre la sole, les virure N°1 et la moitié des virures N°2 au plus large de la coque.

 

On voit que nous avons remplacé la pièce unique du coqueron arrière par deux pièces croisées comme dans el conpartiment central. A l'avant, une seule des deux pièces est en place sur tribord, celle de bâbord doit encore être posée. Benoit commence à déposer de l'époxy claire au rouleau. On doit mettre assez de résine pour que le tissu devienne totalement transparent, mais pas trop pour qu'il reste bien adhérent à la surface du contreplaqué.

 

On commence au centre de la surface à saturer, et on travaillera en étoile vers l'extérieur afin de tendre le tissu. En effet, le tissu est au début très mobile sur la surface et on a tendance à le déplacer légèrement avec le rouleau. Il vaut veiller à limiter au maximum ce déplacement, et à appliquer en légère tension vers l'extérieur afin de tendre le tissu.

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On laisse dépasser le tissu sur les cloisons, et on veille à le saturer jusqu'à couvrir le joint-congé qui colle la cloisons sur le bordage. On coupera plus tard l'excédent de tissu sur le joint-congé à l'aide de la pointe d'un cutter. Cette opération est effectuée dès que l'on a terminé de satruer le tissu.

 

On enchaine avec les coquerons avant et arrière. Dans le coqueron avant, les deux pièces de tissu font un recouvrement au fond et dans l'étrave. De plus, une bande de biais est ajoutée en renfort depuis le haut de l'étrave jusqu'à la pointe de la sole. La bande de biais est coupée en diagonale dans une chute de tissu et sa largeur est d'une quinzaine de cm. Il est assez difficile de stratifier deux épaisseurs de tissu en même temps, et là cela fait 3 épaisseurs ! Il est tout à fait admissible de faire ce renfort lors d'une opération ultérieure, après dircissement et ponçage de la stratification.

 

Cette photo montre que nous avons coupé l'excédent de tissu sur la cloison 1, et immédiatement après passé une couche "mouillé sur mouillé" : on passe au rouleau une seoncde couche d'époxy sur toute la surface du tissu afin de "remplir la trame", c'est à dire augmenter l'épaisseur de résine afin que le relief de la trame soit moins visible. Cela permettra ensuite de poncer cette surface sans couper trop de fibres de verre.

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Nous sortons le bateau et le retournons afin de "nettoyer" le premier collage. En effet, nous devons faire des joints "propres" entre les virures et préparer la surface pour la stratification extérieure.

 

Ponçage...

 

Il y a des moments où on a l'impression d'enlever plus de produit qu'on en a mis sur la coque...

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Nous rentrons le bateau pour refaire les joints et boucher les trous des sutures. Notez la largeur importantes des joints entre les virures 1 et 2, d'une part et 2 et 3 d'autre part.

 

Nous avons en effet décidé de stratifier la sole et les trois premières paires de virures, et le tissu de verre n'est pas assez souple pour épouser les arêtes des clins. Nous allons donc "adoucir" les transitions pour la zone stratifiée en faisant ces gros joints et en arrondissant les arêtes des clins.

 

En parallèle, nous profilons la dérive : d'abord au rabot éléectirque, puis au petit rabot à main, à la ponceuse à bande, et nous terminos à la ponceuse orbitale.

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Nous stratifions successivement les deux faces de la dérive et du safran. Les pinces accrochées au bord de la pièce de tissu lestent le bord et le forcent à épouser la courbure en ogive du bord d'attaque? Nous n'en avons pas mis sur le bord de fuite : le tissu reste parallèle à la surface peincipale et sera coupé au droit du bord de fuite.

 

Nous laissons durcir cette stratification avant de couper le tissu en excédent sur la périphérie et faire l'autre côté. Comme dans la coque, nous avons saturé le tissu au rouleau et enchaîné avec une seconde couche "mouillé sur mouillé".

 

Nous avons remis la coque à l'endroit pour poncer la surface stratifiée. Le délai a permis à l'époxy de "maturer" et de devenir plus dure, et ainsi plus facile à poncer. Si elle est trop tendre, elle "gomme" les abrasifs et c'est la galère.

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Nous ponçons un peu à la machine (ponceuse orbitale et triangulaire) et beaucoup à la main, avec les petites cales à poncer en mousse, très efficaces.

 

Comme toujours, le ponçage est suivi par un dépoussièrage à l'aspirateur, puis au chiffon humide.

 

Marquage pour les 4 vis qui tiennent le pied de de mât sur la sole, en plus du collage à l'époxy. Notez que le pied de mât est pourvu d'une ouverture des deux côtés afin d'évacuer l'eau qui sinon stagnerait autour du pied du mât.

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Nous rentrons et recousons en place les cloisons 2 et 3, de même que la varangue du pied de mât Nous perçons pour les vis du pied de mât et pour celles du puits de dévive (2 à travers la sole, une dans chacune des deux "jambes" et une à travers le haut de la cloison 2 et de la cloison 3. Nous montons le pied de mât et le puits de dérive "à sec" (sans colle), puis nous démontons, encollons les surfaces de contact et remontons.

 

Nous cousons aussi en place les longerons qui séparent les réservoirs de ballast des caissons étanches latéraux, de part et d'autre du puits de dérive, et celui du caisons avant, entre la cloison 3 et la varangue. Nous faisons ensuite des kilomètres de joints-congés, dans tous les angles de toutes ces pièces.

 

Les sutures laissent un peu de marge de mouvement aux cloisons et longerons. Seules les pièces vissées (puits de dérive et pied de mât) sont impossibles à déplacer.

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Avant de faire les joints-congés (qui vont immobiliser définitivement les pièces), nous avons présenté les panneaux horizontaux afin de vérifier les écartements et les parallélismes des cloisons et de la varangue.

 

Les cloisons longitudinales parallèles au puits de dérive séparent les deux réservoirs de ballast, à l'intérieur, des caissons étanches, à l'extérieur.

 

Nous perçons les trous des nables dans les réservoirs de ballast.

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Nous perçons aussi la cloison 2 de part et d'autre, afin de mettre en communication les caissons étanches latéraux et les équipets qui sont sous les sièges de barre.

 

Un petit coup de lime rotatative pour finir le trou.

 

Essayage du nable, côté bâbord.

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Et nous perçons aussi un trou pour un nable de vidange au pied de la cloison 1.

 

Nous stratifions la seconde face de la dérive et du safran.

 

Nous avons découpé les 4 pièces de la barre : plus qu'à les coller ! Notez que nous avons arrondi les arêtes intérieures des deux longues pièces sur la longueur qui se trouvera sur la partie ouverte de la barre.

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Nous allons maintenant passer au collage des planchers. Le bateau est encore si léger que je l'incline simplement en appuyant sur le haut du bordage. Je commence par passer une nouvelle couche d'époxy sur la surface intérieure des réservoirs de ballast et des caissons étanches. On ne laissera pas durcir cette couche d'époxy, on va coller les planchers dans la foulée, après avoir aussi fait une couche d'époxy "fraîche" sur leur surface intérieure.

 

On voit au premier plan que nous n'avons pas encore collé les bat-flancs qui fermeront les équipets sonts le siège du barreur. On voit au premier plan que nous n'avons pas encore collé les bat-flancs qui fermeront les équipets sonts le siège du barreur. En effet, la suture du haut n'est pas passée dans ses trous de la cloison 2 et on ne voit pas de joint-congé.

 

Gros plan sur le caisson étanche extérieur bâbord avec le trou du nable.

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Depuis tout à l'heure vous dites "Mais à quoi ça rime de mettre des nables dans la cloison 2 s'ils ne servent à ventiler que les caissons latéraux ?" On voit ici au premier plan le trou traversant la cloison 3 sur tribord afin de mettre en communication le caisson latéral et le caisson se trouvant devant le puits de dérive. En effet, on ne laisse jamais de compartiment totalement fermé car les écarts de température causent des cycles de dilatation-rétractation qui fatigueraient la structure s'il n'y avait pas d'évent. On compte sur l'étanchéité relative des nables pour jouer le rôle d'évent.

 

Nous commençons le collage des éléments horizontaux avec le dessus du caisson étanche devant le puits de dérive. Pour tous ces éléments, le collage est fait en deux temps : d'abord encollage des surfaces de contact, puis mise en place des panneaux et enfin réalisation de joints-congés le long du bordage.

 

On voit ici au premier plan le trou du nable bâbord et au second plan le trou qui fait communiquer le caisson latéral et le caisson devant le puits de dérive. On a donc trois réserves de flottabilité séparées : le coqueron avant, l'ensemble des trois caissons bas et le coqueron arrière.

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Collage des deux panneaux couvrant à la fois les deux réservoirs de ballast et les deux caissons étanches latéraux. On utilisera un petit appareil photo pour filmer l'intérieur, à défaut d'endoscope. En effet, il est impératif de vérifier l'étanchéité de la cloison latérale extérieure des réservoirs de ballast (celle des cloisons 2 et 3 est presque garantie par le double joint).

 

Vue générale du collage des planchers. Ne pas oublier de faire la découpe pour la trappe de visite de 4 pouces afin de pouvoir accéder au nable des deux réservoirs de ballast.

 

Collage du banc transversal arrière. Benoit a choisi de faire cette découpe ovale dans les bat-flancs sous le siège du barreur en "U" afin d'en faire des équipets ouverts. Ils sont livrés sans ouverture et peuvent être munis d'une trappe ronde pour en faire des compartiments étanches de stockage. Je pense que la solution choisie par Benoit est bonne car on a bien assez de volume de flottabilité et de rangement étanche.

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Plus qu'à attendre que l'époxy durcisse.

 

Nous préparons le collage des scarfs (entures) des lattes qui vont nous servir pour les listons et les serres ajourées.

 

Et collage.

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Une fois l'époxy durcie, il faudra passer un coup de ponceuse à bande pour enlever les excès de colle.

 

Collage du renfort d'étambrai : celui est constitué de deux épaisseurs : une carrée, puis une ronde par-dessus. Les deux cercles qui sont accrochés par-dessus sont les petits rehausseurs des trappes de visite des ballasts.

 

Ajustement et essayage des deux demi-pontages arrière.

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Collage des deux demi-pontages arrière. Le tasseau du premier plan n'est pas collé, il sert juste à maintenir l'alignement du joint sur chant des deux pièces. Nous avons découpé et collé de petits bouts de tasseau en sapin (non livré avec le kit) pour faire l'encadrement de la trappe arrière, dont nous avons fait la découpe juste avant. Le barrot arrière renforce le pontage derrière l'ouverture de la trappe.

 

Voila ce que ça donne après durcissement de l'époxy et démontage des presses. Nous ajoutons de petites cales vissées-collées aux endroits où nous fixerons les taquets d'amarrage arrière.

 

Même traitement général pour le pontage avant : encadrement de trappe, barrot transversal et renforts pour les taquets. Ceux-ci seront fixés avec des boulons traversants, avec écrou sur l'intérieur.

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Nous faisons des petits bouts de joints-congés sur le banc transversal arrière. Celui est plus bas que le siège du barreur afin d'avoir le bon écartement de hauteur entre le siège et la dame de nage.

 

Collage des petits rehausseurs des trappes de visite de ballast. Ces pièces ne sont pas fournies dans le kit. Je les ai découpées dans des chutes (4 au total, car elles sont collées deux par deux l'une sur l'autre avant d'être collées sur le panneau). Ces rehausseurs ne sont pas indispensables, et même finalement gênants car ils se trouvent partiellement sous les matelas gonflables quand on cabane. J'ai la phobie de voir l'eau envahir le bateau si l'on ouvre ces trappes quand il est surchargé (et donc plus enfoncé su'il ne devrait), mais je pense que c'est inutile de rehausser les trappes car on ne remplirait pas le ballast si le bateau était surchargé. Je pense que je monterai les trappes directement sur le panneau pour le prochain Silmaril. Comme déjà écrit plus haut, la fonction de ces trappes est de pouvoir ouvrir ou fermer les bouchons de nable au fond des réservoirs de ballast et qui les mettent en communication avec l'extérieur et permettent de les remplir quand le bateau est à flot ou de les vider quand il est hors de l'eau. Il faut avoir à bord une pompe si on veut vider les ballasts quand le bateau est à flot.

 

Nous avons collé le petit support du banc transversal avant. J'ai hésité à rendre ce banc amovible car il n'assure plus une fonction secondaire essentielle de tenue en latéral du puits de dérive. Mais l'architecte m'a convaincu que les efforts sont suffisament repris par les planchers qui se trouvent à mi-hauteur du puits de dérive.

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Vue générale de l'avant du puits et du support de banc bâbord. Le banc vient se poser sur l'avant du puits, là où nous avons déjà passé une couche d'époxy. En arrière de cet espace, la surface est nue (ouh!) car nous allons y coller le chapeau du puits de dérive.

 

Je pensais aussi à une fonction secondaire pour les trappes de ballast : si je bateau se trouvait rempli d'eau au-dessus des planchers, on pourrait les ouvrir pour vider l'eau à travers les ballasts. Benoit a entretemps chaviré pendant la Semaine du Golfe 2017 et a constaté qu'il y a n'y avait que très peu d'eau dans le bateau redressé (et il était rétrospectivement ravi de ce chavirage qui lui a permis de tester le redressement en réel, car il a constaté que c'était très facile !)

 

Collage des pontages avant et arrière et du chapeau du puits de dérive. On voit à l'avant que nous n'avons pas lesté le pontage, il tient tou seul en place car il est inséré en force entre les bordés. Notez que les vis temporaires qui pressent le collage de l'encadrement des trappes sont encore en place. Nous avons fait les trous de ces vis aux emplacements des vis définitives des deux trappes et pourrons ainsi les réutiliser sans en faire de nouveaux et devoir boucher les anciens. On voit bien au premier plan à droite le gros joint-congé de collage et d'étanchéité sur bâbord du pontage avant.

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Les bidons et les gueuses en plomb pressent le pontage arrière en place.

 

Nous enchainons avec le collage des listons, qui nécessite un grand nombre de presses.

 

Cette vue du pontage avant montre que nous avons ajouté les bandes de fibre de verre de renfort des joints-congés. Ces bandes sont découpées dans des chutes de tissu de verre : rien ne se perd !

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On voit au premier plan à droite les bouchons qui couvrent la tête des vis qui tiennent l'extrémité des listons.

 

Idem à l'arrière.

 

Gros plan sur les bandes de fibre de verre qui couvrent le joint-congé tribord du pontage arrière. Les bandes de fibre permettre de diffuser les efforts subis par les joints sur une grande surface, ce qui les renforce considérablement.

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Préparation des cales de la serre ajourée : l'une des 5 lattes de sapelli est découpée en segments de 50 mm de longueur, et les quatres petites arêtes d'une grande partie de ces cales est arrondie sur la ponceuse à bande. Sur une autre partie des cales, seules les deux petites arêtes d'une des deux extrémités sont arrondies, car ces cales seront adossées à la tête de l'une des quatre cloisons (il faut donc 16 de ces cales).

 

Avant de coller la guirlande, nous avions découpé des encoches dans ces "cornes" arrière où viendra se loger l'extrémité des serres.

 

Idem sur les courbes de tableau arrière.

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Nous avons sorti le bateau pour poncer la surface des joints-congés et "gommer" la lisière de la bande de fibre de verre. Je suis en train de faire une essayage du mât afin de déterminer l'épaisseur à prévoir pour les cales d'étambrai et de pied de mât.

 

On voit que nous avons aussi vissé-collé les cales de la serre ajourée et la présence des scie montre que nous venons de faire les entailles dans les têtes des cloisons afin que serre puisse venir se poser sur les cales de part et d'autre. On considère en principe que l'espacement entre les cales est égal à la longueur des cales (50 mm), mais le calcul de la distribution des cales est un sujet qui prend du temps car on doit considérer séparément chaque intervalle entre deux cloisons (ou entre la guirlande et la cloisons 4 ou encore entre la courbe arrière et la cloison 1). De plus, il faut prévoir des doubles cales sous les supports de dames de nage, et comme il y en a trois paires à positionner...

 

Entretemps, nous avous collé les éléments qui constituent la barre. Deux longueurs de tige filetée en laiton avec un écrou noyé à chaque bout sont positionnées en travers de la barre de part et d'autre du logement de la tête de gouvernail, an bas sur l'image.

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Je suis en train de coller la serre tribord. On voit que nous avons arrondi les deux arêtes de la face de la serre qui sera vers l'intérieur du bateau. Je couperai l'excédent de longueur de la serre juste avant de mettre en place les serres des deux dernières cales et de la courbe arrière, bien entendu. Notez que nous mettons deux martyrs sous les presses : un sur la serre, et un sur le liston.

 

Et voila les deux serres en place.

 

Ce gros plan sur la guirlande et l'extrémité avant des serres montre qu'il faudra réduire la hauteur des serres qui sont plus épaisses que la guirlande. Cela sera fait dès que le collage aura durci, on arasera le haut des serres, des carreaux et des listons en même temps.

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En parallèle, nous avons collé les cales en biseau du pied de mât et de l'étambrai.

 

Nous avons sorti le bateau et Benoit ponce, tandis qu'Hervé et Yves lui penchent la coque.

 

Nous avons ajusté les cales du mât et installons le gréement.

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Et hop ! encore une couche d'époxy, qui n'est que la seconde sur une bonne partie de la surface.

 

Installation de l'accastillage. Normalement, on poncerait cette dernière couche d'époxy, puis on vernirait et peindrait. Mais nous n'avons pas le temps, le bateau sdoit être prêt pour son lancement officiel, le dendemain au Lac du Der, lors du Rassemblement Arwen Marine 2016 !

 

Il faudra donc redéposer tout l'assastillage avant de poncer, peindre et vernir !

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Mais avant de partir demain nous amuser sur l'eau, il est temps de faire la stratification extérieure...

 

Le tissu de verre est assez large pour couvrir la sole et les trois premières paires de virures dans un seul lé.

 

Nous appliquons deux bandes de renfort sur l'étrave et le brion.

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L'excédent de tissu est coupé sur le joint entre les virures 3 et 4 et nous passons dans la foulée une seconde couche "nouillé sur mouillé".

 

On voit ici que le tissu de verre saturé d'époxy n'est pas tout à fait transparent.

 

Nous utilisons les palans pour poser le bateau sur sa remorque et régler les points de support (bobines sur le timon et galets latéraux).

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Et c'est le départ pour le Lac du Der, avec deux à trois heures de retard, mais on aura tout de même le temps de lancer le Silmaril nouveau !

 

Premier essai à l'aviron.

 

Et premier essai à la voile !

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Retour à l'atelier le mardi suivant pour terminer la construction. Nous commençons par poncer (une fois encore toute la surface extrérieure et préparer les bandes de renfort sur les bords de l'ouverture du puits de dérive.

 

Puis nous faisons les joints-congés de solidité et d'étanchéité sous les sièges et pontages.

 

Et nous stratifions une seconde épaisseur de tissu de verre sur la même zone que la première.

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Même procédure que pour la première stratification, avec une fois encore une seconde couche "mouillé sur mouillé" que nous étendons à toute la surface extérieure.

 

Après durcissement et ponçage, nous remettons le bateau à l'endroit pour coller ce pretit brise-lames, dont le rôle est d'envoyer les embruns tombant sur le pont avant vers une petite évacuationsur chaque bord.

 

Nous avons aussi percé une petite évacuation sur chaque bord à l'arrière, car nous avions constaté que sous une groose pluie; la bateau étant échoué incliné sur une plage abrupte, le potage arrière piégeait l'eau au point de noyer la trappe du coqueron, ce qui provoque des infiltrations dans le coqueron.

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Nous avons aussi un peu modifié le banc amovible en ajoutant ce raidisseur central et le gros quart de cercle qui doit améliorer la tenue du banc, qui s'inclinait trop facilement vers le bas sur l'avant.

 

Vue du dessous du banc montrant le raidisseur central ajouté et le bloqueur en quart de cercle. Il est à noter que ce banc "amélioré" sera cassé pendant les navigations estivales 2016 et que j'en ai refait un avec renfort en tasseau de sapin d'une seule pièce sur toute la largeur (et plus costaud que ceux que l'on voit ici).

 

Puis nous ajoutons un petit aileron sous l'extrémité arrière de la sole. Cet aileron ne fait pas partie du kit car François Vivier l'estime inutile. Benoit m'a demandé de l'ajouter après les premiers essais. Il faut revoir avec lui pourquoi il l'a voulu. L'aileron est constitué de deux épaisseurs de CP de 9 mm coupées dans des chutes.

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Les bandes de renfort des bords de l'ouverture du puits de dérive sont saturées d'époxy. Nous poncerons les lisières quand l'époxy aura durci.

 

Le collage de l'aileron est renforcé par de gros joints-congés latéraux, eux-même couverts par une pièce de tissu de verre qui couvre totalement l'aileron et remonte sur l'arrière de la première virure afin de diffuser les efforts subis par l'aileron.

 

Et le voici après ponçage.

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Benoit m'a demandé de faire la peinture (et le vernis) car il n'a pas de local pour le faire chez lui : dont acte !

 

Gros plan sur le marquage de transition du carreau verni : il sera peint sur 60 cm de long à la proue et à la poupe.

 

Première couche de blanc crème, pas encore très opaque (j'en passerai encore deux).

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Et voilà ! Plus qu'à remonter l'accastillage.

 

Ajouter beaucoup d'eau et consommer sans modération ! Ici, à l'aviron par calme plat à Brest 2016...

 

Et à la voile quand il y a un peu de brise, devant LE Fret, toujours pendant Brest 2016.

         
 

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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