Arwen Marine
 
 
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Pré-lancement de "Let's Goat!"
Ceux qui suivent mes "nouvelles" savent que j'ai vendu mon bateau (le Grand Skerry "Gandalf") à la fin de la saison 2018, et que je me suis construit pendant l'hiver un Goat Island Skiff pour le remplacer. Comme on ne plaisante avec les loisirs, il fallait tout de même que je sache si le remplaçant de "Gandalf" était à la hauteur avant de risquer de me retrouver mal chaussé au début de la saison 2019. J'ai donc fait appel à Gérard et Pierre pour m'assister dans ce moment délicat, qui se tenait sur le plan d'eau de la Base de Loisirs de Jablines-Annet, et Marco est aussi venu avec son kayak à voile en tôle pliée rivetée... C'est Pierre qui a fait toutes ces superbes photos, sauf une ou deux (par exemple, celle où il barre "Let's Goat"). Ce nom de "Let's Goat!" fait référence au nom peu commun du plan (Goat Island Skiff : le dériveur de l'Ile aux Chêvres) et à "Let's Go!" (allons-y) en référence à la chanson à texte "At The Hop", qui rendit fameux Danny and The Juniors en 1958 et qui fut reprise (notamment) par Sha Na Na à Woodstock en 1969 (tout cela nous rajeunit un bon petit coup).

 

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Comme ce n'était pas réellement le baptême officiel, je n'avais pas apporté de champagne, mais Gérard (l'homme qui a un atelier complet avec outillage électrique dans le compartiment avant de son Skerry) avait pensé à apporter une demi- bouteille de champagne qui a parfaitement fait l'affaire pour ce pré-lancement !

 

Est-ce que je suis content d'être là, à côté de mon nouveau bateau avec un fond de verre de champagne tiède ? A aller enfin essayer ce bateau après toutes ces semaines et ces mois à le construire dans l'adversité, la souffrance, le froid, la neige, l'obscurantisme, l'indigence, l'illettrisme, la consanguinité et la montée du populisme ? Oui, un peu !

 

Premier bon point : il flotte ! A envoyer la misaine.

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Tout y est, on va y aller. J'invite Gérard à se joindre à moi pour ce premier essai.

 

Gérard a le GPS à la main et me donne la vitesse en temps réel. Nous atteindrons 5.4 noeuds dans ces conditions, ce qui est fort prometteur !

 

Nous venons d'empanner afin de tester la stabilité de "Let's Goat!" : parfait. On voit que même à deux à bord, l'arrière de la sole n'est pas immergé.

         
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Sur ce petit plan d'eau, aucune vague pour réduire la vitesse et le GIS accélère à la moindre risée en restant à plat.  

Nous jouons à "je me gratte le menton tandis que tu te grattes le nez" et on voit que Gérard est en train de gagner.

 

Du coup, j'empanne de nouveau pour le perturber, mais ça rate du fait de la stabilité du canot.

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Notez la hauteur des deux bandes de ris ! Je ferai sans doute ajouter une bande 1.5, à mi-hauteur du second ris, car la réduction est réellement énorme, voire une bande 0.5 et une 1.5 afin d'avoir 3 ris de réduction progressive et garder le dernier pour remplacer la suédoise qui me manquait sur Gandalf (chérie, je peux tout expliquer !)

 

Et voici justement Marco à bord de son kayak à voile improbable. Pour ceux qui ont raté des épisodes, Marco a construit lui-même son kayak en tôle d'alu qu'il a pliée et rivetée tout seul. Son choix de gréement à voile latine est à la fois affectif (les parents de Marco sont italiens) et raisonné (centre de voilure très bas).

 

En arrivant sur la plage, l'une des "lèvres" sensées obturer l'ouverture du puits de dérive sous la coque s'est décollée et je la dépose dans le bateau.

         
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Du coup, Gérard m'aide à pencher le bateau afin de regarder dans quel état se trouve l'autre lèvre : elle a pris la poudre d'escampette ! N'ayant pas remarqué de turbulences gênantes, je vais continuer sans remettre d'obturation sous le puits de dérive. On verra bien comment ça se passe à haute vitesse.

 

Cette vue de face fait paraitre très étroit le Goat Island Skiff, alors qu'il fait tout de même 1.52 m au bau maximum.

 

Cette photo capture l'élégance inattendue de cette coque qui parait à première vue trop simple. La combinaison des angles, des hauteurs et des courbes lui donne une grande élégance. En tout cas, c'est mon avis et je le partage !

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Je persiste et signe : sous cet angle aussi, le GIS est beau ! Notez la hauteur du franc-bord, qui garantit qu'il pourra gîter avant de mettre le liston dans l'eau (et commencer à prendre de l'eau).

 

Pierre pose l'appareil photo et prend la barre pour un petit bord sur le plan d'eau de la Base de Loisirs de Jablines-Annet. J'en profite pour lui réitérer mes remerciements pour cette magnifique série de photos !

 

La drisse est frappée au talon de la vergue et passe du côté du mât opposé à celui de la vergue afin de se dispenser de rocambeau. Elle repasse par un mousqueton fixé à 40% de la longueur de la tête, la partie de la voile située le long de la vergue (je n'ai jamais vraiment su s'il y avait un nom pour ce bord, comme pour le guindant, la chute ou la bordure, avis aux experts de la voile aurique), avant de passer par l'anneau à friction fixé en tête de mât. Génial de simplicité et d'efficacité ! C'est le système de drisse préconisé par l'architecte du GIS, Michael Storer, qui est un ardent disciple de la misaine au tiers bômée. Attention, le courant de la drisse doit passer à l'intérieur de la partie qui se trouve le long de la vergue. Notez aussi que mes amarrages sur la vergue sont un poil trop souqués, et je me demande si je ne vais pas installer un réglage comme pour la bordure.

         
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J'ai ajouté 15 cm à la hauteur du mât afin de pouvoir envoyer plus haut la misaine pour avoir une vue plus dégagée par en-dessous. En cas de bonne brise, je peux toujours mollir un peu la drisse afin d'abaisser le centre de poussée vélique et réduire le moment de chavirage.

 

Nous avons pu tester le vide-vite, installé sur bâbord, qui a fonctionné malgré le vent assez faible qui ne permettait pas de générer beaucoup de vitesse (et donc d'aspiration sur le volet arrière du bidule). En fait, il n'a aspiré que dans les moments où la vitesse était supérieure à 4.5 noeuds, et je suis confiant de pouvoir atteindre facilement cette vitesse dès qu'il y a un peu plus de vent. Je vais donc installer le second sur tribord !

 

Mission accomplie pour ce pré-lancement. Plus qu'à terminer quelques détails d'accastillage et on pourra le lancer officiellement au lac du Der, début mai !

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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