Jour 1 : vendredi 13 juillet 2012

Nous voilà à Brest pour les "Tonnerres" 2012 ! Comme prévu, j'ai apporté avec moi les deux kits de Skerry que j'ai préparés à l'atelier pour hâter leur construction car nous n'aurons que 6 journées de travail pour construire les bateaux et les lancer le dernier jour de la fête. Les Skerry seront construits sur l'espace "Construire un bateau" dans le cadre d'un évènement de type "family boatbuilding" inspiré de ce qui ce se fait lors des "boatshows" américains. L'un sera construit par deux amis futurs médecins et l'autre par une équipe familiale "père-fils", Dans le même cadre, notre confrère Icaraï construira une plate "Gazec 12" et "Le Bois Courbe" construira six canoës "Caïman". De plus, des élèves du lycée professionnel Jean Moulin d'Audierne construisent ou finissent diverses embarcations (pirogue, annexe pliante, etc).

François, que l'on voit sur cette image au premier plan devant son père Michel, m'a aidé à déballer la "momie" de 5 m de longueur qui contenait tous les panneaux des deux futures coques, et les voici ce vendredi matin devant les éléments de leur futur Skerry. Sent-on un peu de perplexité ? beaucoup d'enthousiasme ?

Et voici Erwan à droite et Yann qui composent la seconde équipe de construction. Ils sont déjà occupés à tracer les endroits où ils vont percer pour suturer les membrures sur la sole.

Le public de ce vendredi, nombreux malgré une météo de fin d'automne, peut observer les opérations par les cotés de la tente, parteillement ouverte.

Juste à coté du chapiteau "Je construis mon bateau" se trouve le stand de la ville de Guipavas (commune mitoyenne de Brest) dont la Maison des Jeunes m'avait acheté deux kits de Skerry pour les faire construire par les jeunes de la commune. C'est chose faite (et fort bien faite), et l'un des bateaux est sur l'eau et participe aux navigations, tandis que l'autre trône fièrement devant le stand. Les deux bateaux font maintenant l'objet d'un programme de navigation pour les jeunes.

François et Michel ont commencé à percer les trous des sutures. On voit qu'ils percent à travers les deux bordés numéro 1 posés l'un sur l'autre en miroir.

Michel passe un petit coup de ponceuse à bande sur la face intérieure de l'un des bordés un pour créer un chant qui facilitera ja jonction des bordés sur l'étambot.

Yann et Erwan percent aussi...

Yann termine la finition du puits de dérive que j'ai apporté tout collé. Ici il découpe les extrémités des jambes du puits.

Puis c'est François qui "nettoie" les chants à la ponceuse à bande tandis que Yann immobilise la pièce.

Gérard est venu me prêter main forte avec sa "Marie Pupuce" que l'on voit ici sur le stand Arwen Marine, qui jouxte le chapiteau "Je construis mon bateau", en compagnie de mon "Gandalf".

Erwan trace les repères de collage du renfort d'étambrai que nous allons coller sur la face inférieure du dessus de caisson avant.

François perce l'un des 400 trous de suture tandis que François tient une extrémité du bordé 1 tribord.

On aperçoit derrière Yann, sur la gauche, l'équipe du chantier Icaraï qui construit le Gazic 12. Notez comment les spectateurs sont habillés...

Pierre et François installent la membrure centrale.

Erwan et Yann ont reçu le renfort de David qui les assistera cet après-midi (par plaisir, car ils se débrouillent à merveille).

Michel et François ont en mis place les trois membrures et procèdent au montage du bordé 2 bâbord. On aperçoit à l'arrière-plan l'équipe de l'Atelier Bois Courbe et le Caïman "modèle" avec sa petite voile aurique.

On enchaîne avec le bordé 3 bâbord chez nos futurs médecins (ils ont décidé de s'installer après leur internat comme généralistes en zone rurale, cela mérite d'être salué, par les temps qui courent).

Et voilà la coque totalement montée. Il reste encore à suturer le bordé sur les membrure, comme le montre le jour autour de la membrure avant.

Il est 21h30 et nous commençons enfin le collage qui doit impérativement clôturer cette première journée... Yann dépose un filet d'époxy chargée dans le joint entre la sole et le bordé 1 bâbord à l'aide d'une seringue.

François fait de même sous l'oeil de son père.

Vu l'heure tardive, je participe au travail pour hâter un peu la fin de cette première journée intense, qui se teminera vers 22h45... Il était impossible de s'arrêter avant de faire ce premier collage, sans quoi nous perdions presque une journée sur le planning.