Arwen Marine
 
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Construction de mon premier Skerry

Dans mon atelier de Longueil-Annel, de fin décembre 2007 à mi mars 2008
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Détail des profilés en mousse qui protègent les scarfs dans le carton. Il s'agit ici des bordés, qui sont tous en CP marine okoumé de 6 mm (la sole est en 9 mm.) Le scarf est un "8 pour 1".   Préparation du collage des scarfs de bordés (on voit la feuillure du "lap stitch" au premier plan.) Je perce un avant-trou et fixe un des 2 demi-bordés avec une pointe à chaque bout, ce qui rend l'assemblage beaucoup plus facile et sûr.   Collage du scarf : les 2 bordés 1 sont collés en même temps, superposés (et séparés par une feuille de plastiques pour qu'il ne collent pas ensemble.) La pression est appliquée par le tasseau vissé en travers. La sole, dont le scarf est déjà collé, est visible au sol à droite.
         
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J'ai trop de photos pour attendre plus longtemps ! Collage du scarf de la sole du Skerry. Il fait -5°C dehors et 0°C dans ma tente. Pour que l'époxy polymérise, je la chauffe avec 2 petits radiateurs électriques, et ce vieux duvet pour couvrir le tout.   Découpe du biseau qui doit permettre aux bordés d'arriver bord à bord sur l'étrave. Après avoir essayé plusieurs outils (dont le petit "guillaume" visible ici), je taille finalement les biseaux au ciseau bien affuté et je les finis à la cale à poncer en me calant sur le bout de planche fixé avec les presses.   Début de la suture de la sole et des 2 galbords du Skerry. J'ai déjà découpé un des 4 rouleaux de fil de cuivre pour faire les sutures de 8 cm de long.
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Suture de la sole et des galbords finie.   Mise en place de la structure : chaque cloison ou couple est tenu par 3 sutures au pied pour chacun. Au premier plan, la cloison arrière. Le cercle est la pré-découpe pour une trappe de visite que j'ai décidé de ne pas monter. A la place, je monte un nable de décompression dans le trou en haut.   Les bordés 2 sont suturés à leur tour. Vue de l'avant, j'ai rempli à l'époxy chargée la pré-découpe de la trappe de visite. Par contre, j'avais aussi percé au milieu pour le nable avant de réfléchir que le mât se trouverait devant, sans doute trop près... Rebouché à l'époxy chargée et repercé sur tribord.
         
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Début de la suture du bordé 3 tribord.   Suture du bordé 3 babord. Notez les systèmes sioux qui tiennent le bordé en position pendant la suture !   Et voilà ! La coque du Skerry est totalement suturée. Maintenant, il va falloir attendre que le temps se réchauffe pour passer au collage...
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Cette photo s'appelle ceinture et bretelles : la guirlande d'étrave (eh oui, il y en a aussi une à l'arrière sur une coque amphidrome !) est en collage, tenue d'abord avec des presses, puis avec des vis temporaires !

  Avec l'aide d'Igor, je viens de retourner la coque du Skerry totalement suturée, sauf les cloisons et membrures, qui ne sont fixées que sur la sole à ce stade. Leur suture complète est l'opération suivante.   Gros plan sur une suture du bordé "LapStitch". Le bordé est feuilluré à mi-bois sur 10 mm (il reste donc 3 mm d'épaisseur) : le bordé contigu vient, tiré par la suture, se bloquer dans le fond de la feuillure, et tout se met bien en place ! A ce stade, c'est le premier collage entre les sutures.
         
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Quand l'époxy de ce premier collage a polymérisé (durci, quoi !) on coupe toutes les sutures en fil de cuivre et on les extrait. Maintenant je les collecte soigneusement car c'est un cauchemar pour les flexibles d'aspirateur, à bon entendeur !   J'ai collé les cloisons entre les sutures (première passe.) Les radiateurs soufflants et le thermomètre rappellent qu'il fait toujours assez froid. Sur la cloison avant, au premier plan, on aperçoit la découpe de la trappe de visite, que j'ai bouchée à l'époxy car je ne prévois pas de poser de trappe. On voit également le trou du nable actuel et ancien (voir épisodes précédents .)   L'intérieur de l'étrave avec son joint-congé recouvert d'une bande de tissu de verre. On appliquera ultérieurement une bande de tissu de verre sur l'extérieur de l'étrave.
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J'ai sorti la coque de ma tente pour la gratter et la poncer avant la stratification. Les joints entre les clins ont été remplis uniformément et les trous des liens de suture ont été bouchés.

  J'ai ouvert le kit "voile" du Skerry. Sur la gauche, les deux parties du mât, constitué de 3 laminations. Le "scarf" est coupé et prêt à coller. Sur la droite, la bôme en une pièce et les deux parties de la livarde, également prête à coller. Au milieu, l'accastillage, la voile, et toutes les pièces de bois : la dérive sabre, le gouvernail à safran pivotant, le pied de mât.   Collage des tasseaux du puits de dérive sur la première face. J'ai tartiné l'intérieur de la "joue" d'une couche d'époxy chargée bien grasse pour protéger le CP du frottement de la dérive. L'autre joue sera collée quand l'époxy de celle-ci aura pris, ce qui me permettra de "tartiner" la seconde joue et de la presser aussi avec la face intérieure vers le haut afin que l'époxy ne coule pas.
         
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Collage des deux épaisseurs du skeg, posées sur la coque pour profiter du chauffage (deux radiateurs soufflants sous la coque) car j'ai repassé une couche d'époxy chargée dans les joints et les trous qui n'étaient pas assez remplis.   J'ai également passé une couche d'époxy sur l'intérieur des joues du gouvernail, car la partie basse restera ouverte pour "sandwicher" le safran pivotant.   Positionnement du tissu de verre (taffetas de 170 g/m2, fourni dans le kit) pour couvrir d'un seul morceau la sole et les galbords.
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Le tissu est imprégné sur la sole et le miracle se produit encore une fois : le tissu devient transparent (je ne me lasse pas !)   Mission accomplie ! Après imprégnation totale, le bord du tissu est coupé dans le milieu du joint entre le galbord et le bordé 2. Je me demande si je vais vernir l'extérieur ou le peindre.   Une bande de 10 cm de large est ajoutée sur toute la longueur de l'étrave et de l'étambot. On aperçoit au passage l'un des 2 radiateurs soufflants (il ne fait que 10°C : l'époxy requiert au minimum 5° de plus.)
 
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Seconde couche d'époxy pour remplir la trame du tissu de verre et imprégner les bordés 2 et 3.

  Plus ça va, plus je me dis que ce serait dommage de peindre cette coque...   Pendant ce temps là, à Vera Cruz... Collage des 2 pièces de l'âme du gouvernail sur la joue gauche.
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Les presses sont enlevées après polymérisation de l'époxy. L'âme est traversée par le conduit du bout de commande du safran pivotant.   Encollage de la seconde joue du puits de dérive... Même couche bien grasse d'époxy chargée pour protéger l'intérieur du puits et limiter les frictions.   ...et serrage !
         
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Mise sous presse de la seconde joue du gouvernail.   Troisième couche d'époxy sur la sole et les galbords. Dès qu'elle sera suffisamment dure, il va falloir bien poncer pour préparer la surface pour la dernière couche d'époxy sur l'extérieur.   Vue de la bande de tissu de verre qui chevauche l'étrave : seul le bord est visible, en relief. En principe, il devient invisible après ponçage... Sauf que j'ai habilement laissé une marque de coupe au feutre bleu !
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Et voilà la tête de gouvernail ! La partie concave, à droite, est le bord d'attaque. Plus qu'à gratter, poncer, coller les renforts latéraux de la tête, etc.

  La résine et le durcisseur se réchauffent au coin du feu ! Quand ils sont trop froids, leur viscosité s'élève au point de les rendre difficiles à doser et mélanger (sans parler de polymérisation.)   Paré à stratifier l'intérieur de la sole et des galbords. Le taffetas est coupé et lissé en place dans les 4 compartiments.
         
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Tissu imprégné et coupé sur les bords. Fini pour la stratification, sauf quelques petits renforts par-ci par-là. On voit bien le contraste entre le CP "mouillé" par l'époxy et le CP "brut".   La pièce de 50 cents donne l'échelle de la trame du taffetas, encore très visible après la stratification. Je vais encore appliquer 2 couches d'époxy pour la "noyer". La tache est l'ombre de l'objectif de mon appareil, pour ceux qui se demandent !   Il ne fait que 3°C dans l'atelier : pas bon du tout pour l'époxy. Ce vieux (mais joli !) duvet retient la chaleur produite par le radiateur soufflant au-dessus du collage des scarfs du mât et de la livarde (tous deux trop longs pour tenir en un seul morceau dans le colis du kit.)
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Vue sous le duvet. Les scarfs sont livrés coupés et prêts à coller dans le kit. A gauche la livarde, à droite le mât, constitué de 3 laminations.   Seconde couche d'époxy sur l'intérieur de la sole et des galbords, et première sur l'intérieur des bordés 2 et 3, ainsi que sur les cloisons.   Et voilà ! Plus qu'à attendre la polymération complète avant de passer au ponçage, puis à la dernière couche d'époxy...
 
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Préparation du collage du skeg. Les bandes de tissu de verre renforceront la partie horizontale du joint. Une autre bande de tissu vendra renforcer le joint côté étambot.

  Collage fait, stratification de renfort en place, le radiateur aide au démarrage de la polymérisation de l'époxy.   La météo prévoit -5°C cette nuit : pour la première fois, je vais laisser tourner un radiateur (à bain d'huile) pour garder l'époxy au chaud pendant la nuit. Le collage est emmitouflé sous le duvet (et un film plastique pour éviter qu'il ne colle au skeg !
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Pendant ce temps, collage des joues de tête de dérive sabre et des renforts de tête de gouvernail.   Je passe la troisième couche de résine sur la stratification, seconde sur les bordés 2 et 3. Je me suis mis au rouleau, pour gagner du temps et appliquer une couche plus régulière, que je "lisse" au pinceau pour éviter la "peau d'orange".   Fini pour l'imprégnation de la sole et des galbords. Je passerai une dernière couche sur les hauts et même temps que sur les listons.
         
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Positionnement du puits de dérive. Je profite d'un rayon de soleil, si rare en ce moment , pour travailler dehors en pleine lumière (et constater des coulures et surépaisseurs d'époxy, malgré tous mes efforts...)   Le puits est vissé/collé, mais je dois encore ouvrir la fente de passage de la dérive à travers la sole. Ici, je positionne le premier pli (de deux) du liston tribord avant collage. J'ai fait le tour de l'atelier pour ramasser toutes mes presses pour coller les plis babord et tribord en même temps.   Et voilà ! J'ai compté 59 presses, plus deux serre-joints automatiques et 4 pinces ! J'ai aussi mis 10 vis dans les guirlandes pour tenir les extrémités impossibles à presser. L'époxy sur l'extérieur du bordé est poncée, ce qui lui donne cet aspect blanchâtre et terne.
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Et hop ! Le second pli du liston est collé.

  Positionnement des renforts pour reprendre les efforts du taquet sous le pontage avant.   Stratification du joint-congé entre le pied du puits de dérive et la sole.
         
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Collage des pontages avant et arrière et du banc milieu.   Du coup j'ai coupé autour de "l'accident", fait un plan à la ponceuse à bande, puis collé un raccord du même bois, à refaçonner. A l'arrière-plan, on aperçoit le taquet fixé sur la plage avant, derrière l'étambrai dont le renfort est en cours de collage.   Mon coeur saigne : le temps est venu de découper la sole pour ouvrir le puits de dérive...
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Et voilà, la découpe est propre.   Collage de la semelle de quille (en anglais "worm shoe", chaussure à vers...) Cette pièce sacrificielle protège la tranche du contreplaqué dont est fait le skeg et est destinée à être changée quand elle sera trop usée...   La coque est posée sur des tréteaux et soutenue par ma grue (rappelez-vous : ceinture et bretelles !) car je travaille en dessous : je repasse de l'époxy sur les joints entre le dessous des bancs/pontages et les cloisons.
 
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Et voici la couche finale d'époxy sur l'intérieur de la coque. Plus qu'à poncer et je pourrai attaquer le vernis. Mais je pense commencer par peindre l'extérieur de la coque.   Le temps est enfin venu de sortir la voile fournie en standard avec le kit ! Le manuel recommande de se limiter à casser les angles des espars, au lieu de les arrondir comme d'usage , afin de conserver le plus de matière possible. J'ai quand-même légèrement rétreint le mât dans le haut et les 2 extrémités de la livarde.   Et hop ! Cette séance d'essayage me permet de voir que tout est bien dimensionné, sauf la bôme, qui pourrait être plus longue de 5 à 10 cm pour pouvoir bien étarquer la bordure. J'ai hâte d'essayer mon Optimist géant !
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Montage des ferrures de gouvernail. La courte barre est orientée à 90°, et on barre avec un stick de près de 2 m de long. Cela permet de barrer à partir du milieu du bateau, et donc de centrer le poids du barreur, ce qui est vital pour la bonne marche d'un bateau si léger.   La même vue avec le safran remonté. On doit pouvoir diriger le bateau comme ça car le gouvernail lui-même est immergé de 10 cm.   Les espars sont scellés à l'époxy avant d'être vernis. J'avais fixé des taquets sur le mât pour frapper le bout du point d'amure et celui de la livarde, mais je les ai démontés car j'ai décidé de renvoyer ces 2 bouts sur des coinceurs de part et d'autre du puits de dérive, pour pouvoir régler le creux de la voile en cours de navigation sans venir à l'avant.
 
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Sur cette image, le bateau est à l'envers et la photo est retournée. On voit bien l'antidérapant sur la sole et les galbords.

  Encore une image prise sous le bateau : je travaille en dessous pour coller sous le bord des sièges les fixations et filoirs des tendeurs (ceux qui se demandent de quoi il s'agit devront attendre que je grée le bateau !)   Dernière vue du Skerry "dans son bois". Après un ultime ponçage des trois couches d'époxy que la coque a déjà reçues, je viens de passer l'aspirateur, puis un coup de chiffon à l'alcool à brûler, et enfin un autre coup de chiffon au diluant N°9 International. On m'appelle la fée du logis !
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La couche de primer époxy est finie. J'ai un tout petit regret de ne pas garder la coque vernie intérieur-extérieur, mais ça ferait trop de bois. Et la teinte unie claire met en valeur la pureté des lignes de la coque du Skerry.   Et voilà le primer poncé. Le ponçage est vraiment l'activité numéro un de la construction de bateau ! On applique avec grand soin un produit (qui coûte souvent cher et sent très fort), et hop ! on transforme presque tout en poussière...   Voilà la coque peinte (peinture polyuréthane bi-composant) en blanc crème. C'est une couleur que je tenais absolument à essayer, mais je suis un peu déçu. Elle est un peu trop jaune à mon goût : c'est plutôt beurre que crème !
         
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Rappellez vous que la bôme était un peu courte (ou la bordure de la voile un peu longue !) J'ai trouvé un tasseau de même section, que j'ai percé de part en part pour le vit-de-mulet et pour la cheville qui tiendra l'assemblage. Celle-ci sera enroulée dans le bout de tissu de verre et saturée d'époxy.   Les espars à vernir : de gauche à droite, la livarde, le mât, la bôme rallongée et le stick. Malheureusement, le bois de ma rallonge est plus clair que le bois fourni dans le kit et le raccord saute aux yeux. Je cherche une ruse pour que cela choque moins...   La coque le 15 mars : déjà 4 couches de vernis, plus que 2 à passer ! A droite de l'image, l'Arwen que j'avais mise en stand by en décembre, et qui va bientôt pouvoir être vernie à son tour, après encore une couche d'époxy . J'ai également verni la dérive, le gouvernail et et safran.
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Le Skerry est sorti de sa tente (hugh !) et est enfin gréé (à l'exception du gouvernail, dont les ferrures ne sont pas encore fixées.) J'ai mis l'atelier en dimanche pour accueillir le Président de la Chambre des Métiers de l'Oise et le Sous-Préfet de Compiègne.

  L'intérieur du Skerry, prêt à naviguer sous voile. Les avirons sont saisis grâce aux tendeurs intallés sous le bord des bancs. On aperçoit les deux jeux de supports de dames de nage. Les dames sont en position "arrière", qui permet de ramer à partir du banc milieu, quand on est seul à bord, ou avec une charge équilibrée avant-arrière. Voir double position de nage.   Tous les cordages sont en polypropylène "aspect chanvre" pour se fondre dans un ensemble que j'espère harmonieux. J'ai amélioré l'accastillage fourni avec le kit : remplacé les 2 poulies d'écoute (simple et simple à ringot) par des "Baston" (non en fait ce sont des "Barton") à roulement à billes, et ajouté 5 autres poulies pour le contrôle de la tension de la livarde et le guindant.
         
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On peut distinguer la différence de teinte de la peinture : "off-white" (blanc cassé) pour la Yole de Chester, à gauche, et "cream" (crème, ben tiens !) pour le Skerry. Je la trouvais un peu trop jaune, mais je commence à m'y faire, et j'aime bien.  

Cadrage audacieux du haut de l'échelle ! J'ai expérimenté sur le vernis : sur le Skerry, il est mélangé 1 pour 1 avec un "agent matant" pour la sixième couche. Rien de scabreux, je vous assure, mais cela permet d'obtenir un vernis satiné au lieu du brillant classique, comme sur la Yole.

  Gros plan sur le palan de tension du talon de la livarde. Une poulie à ringot et une simple avec renvoi en pied de mât vers le puits de dérive. La poulie est saisie sur la livarde grâce à une boucle et une cheville. J'ai longtemps cherché, il parait que ça s'appelle un brandebourg... Il y en a un autre qui passe à travers l'oeillet du coin haut de la voile.
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J'ai également ajouté 2 taquets-coinceurs sur l'arrière du puits de dérive. D'un côté la livarde, de l'autre le point d'amure. Avant même de naviguer avec ce gréement souple non-haubanné, il m'est apparu essentiel de pouvoir agir en permanence sur ces deux réglages afin d'avoir toujours une voile impeccable.   On voit ici le tendeur qui permet à la dérive sabre de se bloquer en position : il passe autour du mât afin d'exercer une tension en biais. On voit également le tendeur fixé sous le rebord du pontage avant qui sert à tenir les avirons. On aperçoit le jeu "avant" de supports de dames de nage, celui qui permet de ramer à partir du pontage avant (quand le Skerry est dématé.)   Le point d'écoute : une simple boucle autour de la bôme tient la voile dans le sens vertical, et un bout passe à travers un simple trou à travers la bôme et revient sur un petit taquet devant le capelage du palan d'écoute, à portée de main du barreur pour un réglage facile.
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