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Nous nous présentons à quatre bateaux sur la magnifique cale de mise à l'eau de Bénodet : de gauche à droite "An Treizh" (Biraou) à Ronan, "Silmaril", "Ilyva" (Skerry) à Francis, et derrière, "La Marie Pupuce" (Skerry) à Gérard. Le Pirmil "Thema" de Katia et Pierre est déjà sur l'eau. Ronan, qui nous a concocté le programme de navigation de ces journées utilise Silmaril comme bar pour servir les cafés que nous allons boire rituellement avant de partir naviguer. |
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Nous sommes un peu en avance sur l'étale de basse mer et avons donc prévu d'aller faire un petit tour en mer en attendant que le courant de flot se mette en route pour nous porter vers Quimper. |
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C'est la première mise à l'eau de Silmaril en bourcet-malet, et je suis inquiet d'avoir oublié une voile, un espar ou un cordage : le misainier a au moins l'avantage de la simplicité ! |
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Les bateaux sont tous à l'eau et nous allons remonter les remorques sur le parking repéré par Ronan (qui a poussé le professionnalisme jusqu'à embarquer l'avant-veille sur l'une des Vedettes de l'Odet pour faire une première fois le trajet afin de valider son "road book". |
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Les deux Skerry "Ilyva" et "La Marie Pupuce" diffèrent sur de nombreux points : contrairement à "La Marie Pupuce" qui est pratiquement "standard" (c'est à dire conforme au plan), "Ilyva" a été assez profondément modifié par Francis, sauf pour la forme de la coque.
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Première image de Silmaril en route sous son nouveau gréement de bourcet-malet : l'esthétique est la grande gagnante de la transformation, et les 5 m2 de toile supplémentaire (on passe de 9 m2 à 14 m2) augmentent un peu sa vitesse. Par contre, la simplicité de maniement y perd, et la présence d'un équipier est bienvenue dès qu'il y a de la brise. |
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Le vent est juste bien pour garder tout dessus : s'il y en avait un tout petit peu plus, il faudrait réduire ! Silmaril était déjà rapide sous sa misaine seule, maintenant c'est un avion ! |
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Je pense avoir été un peu timoré en déterminant la surface du foc et de l'artimon : ce dernier parait vraiment petit avec ses 2 m2, mais pour équilibrer un tapecul plus grand, il aurait fallu que le foc soit aussi plus important, et donc le bout-dehors plus long, etc... |
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En tout cas, les deux voiles supplémentaires sont bien équilibrées et Silmaril reste très doux à la barre. |
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Le vent était tout de même un peu faible pour tester le comportement sous foc et tapecul sans misaine, ce sera au programme d'une sortie ultérieure. |
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Nous approchons de la grève repérée par Ronan pour le pique-nique, dans une crique abritée du vent. |
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Nous y sommes. |
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Nos petits bateau bateaux nous attendent sagement sur cette bonne vase bien confortable. |
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Un tout petit bout de sable en haut de grève nous accueille pour le pique-nique. |
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Puis on se prépare à repartir vers Quimper. Le bout-dehors de 2.40 m est fixé sur la guirlande par une simple boucle de cordage raidie sur un taquet d'amarrage, et son "talon" est fixé sur l'avant du mât grace à un aiguillot (sur le mât) et un femelot (sur le bout-dehors). La drisse qui envoie l'amure du foc à l'extrémité du bout-dehors fait office de sous-barbe en passant par une poulie tenue en haut du brion par un petit bout frappé à travers un simple trou à travers l'étrave. La drisse revient ensuite sur le même taquet que la boucle de la guirlande. |
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Petit coup d'accélérateur au passage d'une risée. |
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Joli coup de gîte sur "An Treizh". |
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La navigation sur les rivières à marée est très agréable à condition d'avoir le courant portant (ce qui est prévisible) et le vent portant (ce qui l'est nettement moins à plusieurs jours)... |
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Ai-je déjà écrit qu'il n'y avait pas besoin d'avoir un grand bateau complexe (et cher) pour savourer des navigations incroyablement plaisantes ? |
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Une grande partie des rives de l'Odet est restée vierge d'urbanisation, avec des bois qui descendent jusqu'au bord de l'eau. |
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De temps en temps, une risée venue de nulle part soulève nos petits bateaux et nous lance à vive allure, les uns à la poursuite des autres, au hasard de celui qui "attrape" la risée le premier ou la garde le dernier... |
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Au vent arrière, on arrive à mettre les trois voiles en ciseaux. |
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Les deux Skerry : grâce à son nouveau foc, Gérard compense partiellement son désavantage par rapport aux 8 m2 de la misaine de Francis (celle de Gérard n'en fait que 6). |
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Le courant nous fait passer les zones déventées. |
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Puis la course reprend au hasard de la risée suivante. |
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Mon mât et mon bout-dehors sont un peu courts pour que la drisse de foc ne puisse pas se prendre dans le talon de la vergue, et nous avons légèrement molli la drisse de misaine afin d'abaisser la vergue, mais du coup l'équipier doit faire avec une bôme un peu basse. |
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Superbe balade, que nous terminerons sur la cale qui se trouve juste en aval du pont routier de Quimper : un petit coup de voiture jusqu'à Bénodet pour aller récupérer les remorques, et on range tout le bazar jusqu'à demain !
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