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Image idyllique du Skerry prêt à partir naviguer dans la légère brise du matin... |
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Je trouble ce tableau en montant à bord (photo prise en fin de matinée, le soleil est presque vertical.) Vent faible pour se dégager de la plage. |
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Assis au fond juste derrière le banc milieu, le dos appuyé dans la courbe parfaite des trois bordés et les pieds calés sous le vent, le bras sur le plat-bord... idéal. Le long stick combiné à la courte barre est un peu déroutant au début mais finalement très pratique, sauf quand il s'échappe et passe à l'eau. Je ferai un jour un second gouvernail avec une barre franche pour comparer. |
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Cliquez sur les photos pour les voir en grand |
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| Il y a suffisamment de brise pour que la petite voile à livarde appuie assez pour compenser mes 95 kg au vent. Au passage, la voile fournie avec le kit est parfaitement coupée, alors que j'avais quelques doutes au départ. Le gréement à livarde demande à être impeccablement réglé pour donner son rendement maximum. |
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Le téléobjectif rend cette image plus spectaculaire qu'elle ne l'est en réalité : les enfants esbaudis par ce magnifique esquif ne sont pas si près. Le petit coup de gite sous la risée dévoile toute la grâce de cette jolie petite coque. |
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Et hop ! on repart. Je suis en train de baisser la dérive sabre ou de border l'écoute, pour laquelle je n'ai ni poulie à cliquet ni taquet-coinceur, un manque à combler d'urgence (coinceur sur la poulie basse.) Le safran est encore relevé mais on ne s'en aperçoit pas tant le Skerry est équilibré. Je suppose que je m'en apercevrais tout de même au largue si je le laissais en haut. |
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| Photo sur le vif en début de virement de bord. Il faut pousser franchement la barre pour faire pivoter le Skerry autour de sa dérive, presque sur place, ce qui provoque ce léger cabrage. Je n'ai réussi à manquer à virer que dérive haute, car on supprime alors le pivot. |
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Il y a 10 à 15 noeuds de vent, idéal pour la surface limitée de la voile du Skerry (5.10 m2.) Le Skerry est bien calé et soulage à peine dans les risées. Assis au fond du bateau, on a le nez au ras de l'eau, "au coeur de l'action" et les sensations sont nettement plus aigües que sur un bateau plus gros. |
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Retour au grand largue dérive relevée. Elle tient dans toutes les positions sans flotter ni tomber grâce au tendeur passé autour du mât et fermé par une paire de mousquetons rapides. Le safran tient dans toutes les positions par simple friction et se relève donc tout seul pour arriver sur la plage. |
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| Encore plus fort : deux adultes à bord ! Le Skerry reste agile et rapide. Là, nous sommes peut-être un tout petit peu trop sur l'avant, il faudrait que je me recule un peu. Il faudrait aussi que je borde un peu le bout de contrôle de la livarde pour effacer le pli en bas de la voile. |
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Une dernière image d'un matin calme avant de ranger le Skerry... |
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Et c'est fini, le Skerry a regagné la remorque sous les deux Prames d'Eastport , et la Yole de Chester est sur les barres de toit, en compagnie du mât de la prame, que je n'ai pas eu l'occasion d'essayer sous voile : la prochaine fois! En attendant, en route pour Longueil-Annel. |
