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Prêt pour l'embarquement sur le ferry au départ de Zeebrugge en Belgique, à destination de Fort William, point de départ du raid. Didier est parti de Brest, a rejoint Jean-David à Paris et ils les deux Skerry l'un dans l'autre pour faire le trajet ensemble. |
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Point n'est besoin d'une puissante limousine pour remorquer deux Skerry : la coque seule pèse 45 kg et le bateau Gréé voisine les 60 kg. |
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Légende de Didier : « mise à l'eau tardive grâce à la grue de la péniche d'accompagnement, préparation des bateaux et camping à Corpach, écluse canal/Mer du Nord (nous avons manqué la première manche de l'après midi en raison de notre arrivée tardive) ». |
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Légende de Didier : « Les bateaux sont préparés pour la navigation du lendemain à côté des autres concurrents. Au fond les tentes pour ceux qui ne logent pas à bord du Ros Crana (la péniche accompagnante ». On aperçoit quelques uns des 20 autres concurrents. |
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Voici l'une des 8 écluses de "l'Escalier de Neptune" qui est à franchir en début de parcours : si si, le voisin des Skerry (sur lequel Didier est debout) est aussi un concurrent ! Jean-David, absent de la photo, est en route avec d'autres vers Inverness pour y laisser voiture et remorque : les concurrents les retrouveront à l'arrivée. |
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Camping sous la pluie, ça fait presque envie ! Didier écrit : « trois jours de pluie ; un jour gris ; deux jours de soleil ». Notez les névés sur les sommets à l'arrière-plan. |
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Les trois photos suivantes sont de Didier : ici, Piff est sous voile mais progresse à l'aviron. L'arrière-plan donne une idée des paysages traversés : ça doit être superbe avec un peu de soleil ! Didier écrit que l'on aperçoit fréquemment des sommets enneigés... |
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Le Skerry "Piff" devant deux "Valk" (hollandais, croisement improbable entre une Aile et un Belouga et pour l'occasion dotés d'aviron et de dames de nage) selon Didier... Note : il manque le long rouf du Belouga ! |
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Didier essaie le coracle qui « est l'oeuvre de l'un des participants ; la "structure" est en noisetier (couples) et osier (serre bauquière - livet) ; la carène est une peau de vache (ce qui conditionne la taille de l'engin) tendue ; les poils sont noirs et à l'intérieur du coracle ; la queue sert d'amarre ... » |
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Reprise des photos de Jean-David. Légende de Didier : « Deuxième course sur le loch Ness, peu de vent et de face. Jean David , premier, m'attend et fait cette photo ; les deux Skerry termineront cette 8ème manche avec 20 mn d'avance sur le troisième. Sur 10 régates, Chasse Marée en fera deux uniquement à la voile, Piff en fera cinq, dont celle couvrant la moitié du Loch Ness (force 5 à 6 - 5h30 à 6h de louvoyage). L'aviron est plus rapide quand il faut louvoyer par vent faible (même longtemps, trois à quatre heures, et même avec un siège fixe) »... |
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Sur les 22 concurrents, deux autres français, visibles sur cette image derrière les Skerry : une bette marseillaise (bien loin de chez elle...) et une yole Morbihan armée par des vannetais (qui ont un drôle de pavillon national).
Commentaire de Didier : « La yole Morbihan peu avantagée au près et à l'aviron a du mal sur ces eaux plates La Bette de Marseille offre sans doute la première occasion aux riverains d'admirer une voile latine ; l'équipage trés enjoué, a séduit une équipe de journaliste venue faire un reportage sur l'Ecosse et le canal ; leur reportage devrait être diffusé par Thalassa courant octobre. »
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Toujours selon Didier : « Amarrage vespéral après la dernière régate à l'aviron (Piff : 1er ; Chasse Marée : 3ème) ; demain en mer du Nord ! » |
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Je termine la série des photos prises par Jean-David avec nos deux Skerry de retour bien sagement sur leur remorque. |
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J'ai "piqué" les images suivantes au fur et à mesure de leur publication sur le compte Feissebouc de Sail Caledonia. Par ailleurs Jean-David m'a fait suivre toute une série de photos copyrightées que je ne peux donc pas vous montrer, mais je vous encourage à aller les visualiser sur cette page. |
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Légende de Didier : « Je suis rattrapé par une yole des Shetland, superbe d'authenticité, partie 1mn derrière moi. » Note de l'éditeur : oui, à 4 aux avirons, on peut être authentique et rapide ! |
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Légende de Didier : « Peu après le départ de la régate d'aviron du jour, Jean David se défait d'un plan Oughtred , une Caledonian Yawl (rallongée à 6,80 m, près de 250 kg) avec laquelle il a pris le dernier départ (course poursuite). Ce bateau , trés régulier, gagnera dans la classe "bateaux récents d'aspect traditionnel" qui est aussi celle des Skerry. » |
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Encore une écluse, mais là c'est avec le soleil ! |
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Superbe image de "Piff" lancé au près à pleine vitesse. |
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Et à l'aviron, en sortie d'écluse... |
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Accostage forestier... |
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Encore une écluse, mais avec du soleil... |
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Une autre avec moins de soleil, mais avec des couleurs ! Apparemment, les pavillons de nos français sont un peu en dessous de la taille réglementaire... |
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Par ailleurs Jean-David m'a fait suivre toute une série de photos copyrightées que je ne peux donc pas vous montrer, mais je vous encourage à aller les visualiser sur cette page. |
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Je termine avec ce mail écrit "à chaud" par Didier, tout fraîchement rentré du raid :
« Bonjour à tous ,
Nous sommes rentrés du raid écossais Sail Caledonia ; vent : entre 0 et 25 nds ; trois jours de pluie ; un jour gris ; deux jours de soleil ; 4 jours de voyage.
22 participants (conditionnnés par la taille des nombreuses écluses) : 7 bayraider entre 19 et 23 pieds (swallow boat) (moteurs, mats carbone...!!!), 3 drascombes, 2 "Valk" (hollandais, croisement improbable entre une Aile et un Belouga et pour l'occasion dotés d'aviron et de dames de nage), 2 Skerry, 1 Bette de marseille, 1 yole du Morbihan, 1 yole des Shetland (7 m, bois brut, voile carrée, 6 rameurs), 2 Yoles oughtred (caledonia et Tikrit), 1 Selway Fisher de 5m / 200 kg, etc.
9 manches dont quatre à l'aviron ; (Jean David les a toutes gagnées) ; dans notre classe, au classement général nous sommes battus par une caledonia yawl rallongée à 6,5 m de Iain Oughtred armée à quatre avirons et une barreuse de 40 kg....
Notre meilleure manche : nous faisons 1 et 2 (sur 22 participants) à la deuxième partie de la traversée du Loch Ness (20 km) : pas de vent, 4 heures à la rame ; jean David a la gentillesse de m'attendre pour que nous coupions la ligne ensemble avec 20 mn d'avance sur le second.
Les bateaux se sont très bien comportés (et les skippers également), provoquant surprise et admiration de la part des concurrents (ainsi que de la peur de la part des organisateurs qui ont discrètement veillé à ce qu'aucun de nous ne puisse gagner ( siège à coulisse interdit, disqualification de JD un peu limite, changement des règles à la dernière minute ...) »
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