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Semaine du Golfe 2015
Les photos ci-dessous proviennent de 4 appareils : deux pour Ronan Coquil, qui navigait en compagnie d'un second Ronan sur An Treizh, et deux pour moi à bord du nouveau Skerry Raid. Comme d'habitude, les photos de Ronan sont magnifiques, et je l'en remercie chaleureusement.
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Gérard teste ses "valises" : des coussins rectangulaires en mousse à haute densité qui servent à rehausser la position assise sur les banquettes latérales de son Skerry "La Marie Pupuce". L'inconfort de la position assise trop basse est un désagrément associé avec la navigation sur nos petits bateaux, mais c'est maintenant du passé pour Gérard !

 

Les photos de la première journée de navigation, avec le pique-nique général à l'ile d'Arz, sont toutes de Ronan, car je n'ai rejoint la flottille que le mardi soir (eh oui, il faut un peu travailler tout de même !)

 

Jolie vue de la flottille des voile-avirons (flottille N°2) sur la plage de l'ile d'Arz.

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Les Skerry "La Marie Pupuce" et le tout nouveau "Naïma" de Dominique. Notez la différence de hauteur des mâts, qui n'est que partiellement due à la perspective : Gérard a rallongé son mât à 4,40 m pour porter correctement sa voile de 7,60 m2, alors que Dominique porte une misaine de 5,80 m2 et un foc de 1,50 m2 sur Naïma.

  La télévision est là, entre les Skerry "Piff" à gauche et "Chasse-Marée".  

Plus de 200 bateaux étaient inscrits en flottille N°2, mais nous n'avons jamais compté plus de la moitié de ce chiffre lors des navigations.

         
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C'est à l'aviron que Gérard repart de l'ile d'Arz.  

Gros plan sur l'Ilur "Avel Dro" de Roger Barnes, président du Dinghy Cruising Association, qui a effectivement aménagé son Ilur pour la pratique de la croisière côtière avec une ou deux personnes à bord et récemment publié un memento indispensable sur ce sujet : "The Dinghy Cruising Companion".

 

Didier range son Skerry avec les annexes sur la cale du bout de la presqu'ile de Conleau.

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Et je viens d'arriver de Clairoix et de mettre à l'eau le Skerry Raid, qui va faire dans le Golfe sa première navigation en eau salée.

 

Le lendemain, la météo n'est pas aussi belle et nous n'avons qu'une petite brise en matinée, qui va monter à force 4-5 l'après-midi. Jean-David teste la nouvelle voile de son Skerry "Piff". Son lattage en éventail a pour but de permettre de "casser" le mât articulé au tiers de sa hauteur sans affaler, afin de passer rapidement de la voile à l'aviron et vice-versa. Dingue !

 

Cette voile originale a été conçue par Jean-David en collaboration avec Fred Guttadauro de la voilerie Voiles Performance de Lézardrieux, qui l'a ensuite réalisée. Cette image montre que sa coupe est impeccable.

         
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"Chasse-Marée", "An Treizh" et "Atipik" sont là en plus de "Piff", "La Marie Pupuce", "ENFIN!" et le Skerry Raid pour cette mise en jambes vers l'ile d'Arz, en attendant la navigation en flottille de l'après-midi, de Port Anna au Logeo. Pour répondre à une question qui m'a beaucoup été posée, le parallélépipède en pin tenu par le tendeur en double à la proue ne sert qu'à surélever le tendeur afin de me permettre d'enfiler la poignée des avirons dessous lorsque je les ranger pour naviguer à la voile.

 

Je teste enfin la voile coupée par Rochard pour le Skerry Raid, car lors des premiers essais au Lac d'Orient, j'avais la voile du Silmaril, faute d'avoir eu le temps de réaliser les espars de cette voile.

 

Pause pour le déjeuner à l'Escobez sur l'ile d'Arz, moins de monde que la veille !

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Nous avons porté les bateaux pour ne pas être ennuyés par la marée montante. Les deux bidons que l'on voit deant le Skerry Raid sont ceux du ballast liquide : 26 litres. J'en ai deux autres à bord que je n'ai pas remplis car le bateau est assez lesté avec ces deux-ci. Les Skerry standard (Chasse-Marée, La Marie Pupuce et Piff) ont tous 40 litres, mais leur coque est plus légère (45 kg au lieu de 68 kg).

 

L'après-midi, le vent est bien monté et j'ai pris mes deux ris qui réduisent la surface de la misaine à 4,50 m2, et je suis assis sur le plat-bord pour faire du rappel. Je n'ai pas installé de sangle de rappel et n'ai jamais réellement senti le besoin de mieux me caler les pieds.

 

Je suis très content, le Skerry Raid marche bien, le supplément de largeur au bau lui donne la puissance pour porter sa toile.

         
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Quand le vent baisse un peu, je m'assieds au fond de la coque, et la position est aussi confortable que sur le Skerry standard, avec la vision à 360° sous la bôme. Je n'ai noué que deux garcettes de ris car je les ai pris à la volée, mais j'aurais du les nouer toutes, ce serait plus "propre".

 

Grâce à Ronan, je dispose maintenant de tout plein de superbes vues du Skerry Raid sous tous les angles ! C'est Hervé sur ENFIN! que l'on aperçoit à l'arrière-plan à droite.

 

Pour gagner du poids, tous mes espars sont creux et je m'aperçois que la bôme est de section insuffisante : elle cintre fortement sous l'effet du palan de guidant : il faudra que j'en refasse une nouvelle plus rigide.

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Le soleil revient et le vent baisse un peu en fin d'après-midi, comme le montre cette image de Gérard sur La Marie Pupuce.

 

Le soir au Logeo, les bateaux sont remontés et les affaires sèchent (et les skippers s'humidifient).

 

La plage du mouillage du Logeo est très petite et nous avons remonté les bateaux sur le terre-plein entre l'ancien vivier et la route.

         
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Le Skerry Raid à coté d'un Jolie Môme. On aperçoit à l'arrière-plan l'Ilur de Roger Barnes, cabané pour la nuit.

 

Trois des cinq Skerry présents sur l'eau pour la Semaine du Golfe.

 

Chargera, chargera pas ? On dit charger une botte pour décrire ce qui se produit quand la hauteur d'eau devient soudain plus haute que celle de la botte...

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On voit clairement sur cette image comment le parallélépipède en pin tenu par le tendeur en double à la proue soulève le tendeur afin de me permettre d'enfiler la poignée des avirons dessous pour les ranger lorsque je navigue à la voile. Ici, il sert aussi à tenir la pochette pour éviter qu'elle s'envole.

 

Navigation annulée le jeudi pour toutes les flottilles à cause d'un coup de vent, nous reprenons la mer le vendredi matin.

 

La flottille N°2 est la plus belle ! Le coup de vent est passé en nous laissant une légère brise.

         
         
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J'attrappe un rayon de soleil pour cette photo.

 

Malheureusement, pour celle-ci, la flottille est sous un nuage.

 

Pause déjeuner à L'Armor-Baden, nous faisons une reconnaissance à pied sur la chaussée de Berder, que nous allons franchir en repartant, trop tard pour que ce soit amusant, comme cela l'est encore pour le kayakiste que l'on voit jouer dans les remous. "Interdit et dangereux"...

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Nous avons attrappé un corps-mort pour attendre le signal de départ. Notez les "valises" de Gérard et mes avirons en position "voile".

  Chasse-Marée avec sa petite voile à livarde.  

Atipik marche fort avec son nouveau gréement, testé au Lac d'Orient, et je suis impressionné par l'aisance de Pierre et par la stabilité de cette coque d'aviron, non conçue pour être gréée en principe...

         
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Atipik marche aussi bien que le Skerry Raid, qui ne prend l'avantage que lorsque le vent dépasse force 3, quand la faible largeur devient une limite.

 

On aperçoit la partie basse de la ferrure inox d'articulation sur le mât de Piff, à couple d'Atipik et d'An Treizh.

 

On aperçoit la barre du Skerry Raid rangée dans la voile, car je ne voulais pas la laisser trainer au fond : elle est un peu fragile et serait à coup sûr cassée si on marchait dessus. Je pense que je vais en refaire une nouvelle un cran plus solide.

   

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Vue du rocambeau du mât de misaine de la bisquine La Cancalaise : il est constitué de deux rangs de boules de racage liés par 4 petites pièces de bois. Je suppose que c'est la solution qui évite que le rocambeau coince plus haut, où le diamètre du mât est plus faible et où un rocambeau simple se mettrait plus facilement en travers.

 

Samedi, jour de la grande parade ! J'avais considéré sortir mon bateau vendredi soir et rentrer à Clairoix samedi pour éviter les risques (notamment de chavirage par hélicoptère), mais je décide de faire face !

 

An Treizh, toujours un peu gîté pour aller s'appuyer sur son bouchain.

   

 

   
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La vision à 360° sous la voile est très appréciable lors des navigations groupées, car on peut anticiper et manoeuvrer pour garder de l'eau libre.

 

Marie-Pierre est venue de Toulouse avec son PassageMaker "La Crétoise" et deux amies pour participer à la Semaine du Golfe ! Il avait fait l'objet d'une construction accompagnée à l'atelier avec toute la famille (papa, maman et deux adolescents) en novembre 2012.

 

Ah ! S'il y avait eu plus de lumière ! Cette photo que j'ai prise au même moment montre le peu d'espace entre les bateaux à l'arrière-plan on l'on peut trouver "La Crétoise" et "An Treizh" en cherchant bien. C'est peu après que Ronan s'est fait accrocher par le bout de son pic, ce qui a sans doute contribué à fragiliser son mât, comme on le verra plus tard...

   

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Arrivée à Port Navalo en vue du regroupement pour le départ de la grande parade, qui partira à 15h : on dirait que je suis tout de même un peu soucieux !

 

Les à-coups subis dans le clapot devant Port Navalo achèvent de briser le mât d'An Treizh qui se casse net à l'étambrai. Il faut dire que ce mât a l'age du bateau et qu'il a donc pas mal travaillé, et de plus, le matin même, An Treizh s'est accroché avec un autre bateau, dont le mât s'était pris dans le transfilage et/ou les pavillons en bout de vergue, et la traction avait été forte avant de pouvoir dégager les deux gréements. Je regardais An Treizh à ce moment et j'ai vu le mât tomber en relative douceur sous le vent, sans casse autre que la sienne...

 

Quand je dis net à l'étambrai, je ne raconte pas de salades ! J'ai vu le même incident se reproduire l'après-midi même, impliquant un Minahouet et un Seil, mais sans aller jusqu'au dématage. Impressionnant tout de même et je vais remplacer mon pavillon par une flamme !

   

 

   
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Heureusement, l'unique bande de ris de la misaine et du foc d'An Treizh sont plus hautes que le tronçon cassé, entre le pied et l'étambrai, et Ronan va donc pouvoir naviguer arisé cet après-midi, grâce aux ressources de Gérard, qui a bien sûr avec lui l'outil nécessaire : en l'occurence une petit scie à élaguer qui permet de recouper bien net le nouveau pied de mât.

 

Après cette première intervention, Gérard dépanne Jean-David qui a été abordé par un Cornish Shrimper navigant indûment en flottille N°2, cassant son stick et arrachant partiellement ses ferrures de gouvernail.

 

Coup d'oeil sur le contenu du bidon de pièces détachées de Gérard : il a tout de même un plus de ressources que le proverbial chewing gum de McGyver !

   

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Le ciel est bien chargé alors que la flottille se prépare à partir pour la grande parade.

 

Le vent a forci et j'ai pris un ris, réduisant la surface de voilure à 6 m2.

 

Et c'est parti ! Je m'efforce de garder de l'eau libre autour du Skerry Raid afin d'éviter les manoeuvres en catastrophe.

   

 

   
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Ma Nemesis n'est pas loin : on voit ma voile rouge au centre-droite de cette photo de Ronan, avec un hélicoptère en approche à droite... Mais je m'en tirerai bien cette fois-ci, je n'ai apparemment rien fait pour m'attirer la colère des dieux de l'Olympe (et des autres, d'ailleurs) !

 

Le gréement de La Recouvrance est visible au-dessus du reste de la flottille.

 

Je finis par retrouver Gérard au milieu de cette foule (sur 1200 bateaux inscrits, je ne sais pas combien participent à la parade).

   

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France 1 double La Recouvrance sous le vent, avec une vitesse stupéfiante : les 12 mètres ont beau être totalement dépassés aujourd'hui, en voir un passer tout près donne une étonnante impression de puissance...

 

L'age moyen de l'équipage de France 1 réussit à être plus élevé que celui que l'on voit en voile-aviron...

 

On retrouve Jean-David grâce à sa voile caractéristique et reconnaissable de loin.

   

 

   
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Il y des moments où le manque de vent m'empêche de conserver mes distances de sécurité, mais je ne serai impliqué dans aucune collision.

 

L'eau est hachée par les sillages des bateaux à moteur des spectateurs. Le nombre de bateaux à moteur dans le Golfe réduit hélas considérablement l'attrait magique de ce plan d'eau de rêve...

 

Dernière longueur vers le goulet de Port Anna, car nous allons sortir les bateaux sur la plage de la presqu'ile de Conleau.

   

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Et voilà trois Skerry au sec !

 

Les Skerry sont rejoints par An Treizh et des Yoles de Ness, en attendant que nous allions chercher les remorques..

 

Tout a une fin : route Clairoix...

   

 

   

Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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