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Construction Accompagnée d'un PassageMaker Dinghy
en famille, du 28 octobre au 4 novembre 2012

Jour 3 : Mardi 30 octobre 2012

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Nous avons remplacé le renfort d'étambrai standard par une pièce plus grande, collée sur la face inférieure du siège avant, et cela nécessite d'échancrer le haut de la membrure avant. Evidemment, nous aurions pu le faire plus facilement avant de coller la membrure en place, mais j'ai oublié, et je vais donc faire la découpe sur la cloison en place dans le bateau.

 

Après avoir tracé, je fais la découpe à la scie sauteuse.

 

Essayage du siège avant : on aperçoit le renfort en question car le panneau est pour l'instant à l'envers.

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Le panneau comporte des encoches latérales dans lesquelles sont enfilées les "oreilles" de la membrure avant. Cette image montre la nécessité de la découpe que je viens de faire.

 

Nous avons également fait une découpe dans la pièce de support de pied de mât. Sur la version standard du gréement houari, le mât est posé sur le siège avant et ne tient que par son haubannage. Cette pièce est en fait une épontille : elle reprend les efforts du mât et les transfère du siège à la sole, en vérouillant l'ensemble grâce à la membrure avant. Nous conservons cette pièce bien que notre mât soit positionné en arrière de la membrure. Il reste intéressant d'avoir un support sous ce grand panneau.

 

Photo de vérification de l'ajustement de la découpe de la pièce de support de pied de mât, à droite et en haut de l'image. Par contre, on voit que les jours sont importants dans les deux angles avant.

         
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Tracé de fixaton de l'emplanture du mât, au pied de la membrure avant.

 

Je fraise par en-dessous les trous des quatre vis qui tiendront le pied de mât en plus du collage à l'époxy.

 

Et voila le pied de mât en place, sur la gauche, et le puits de dérive, qui tient avec deux vis dans la sole et une dans la membrure centrale. Le miroir au premier plan nous sert à vérifier que le siège avant est bien posé sur le dessus de la membrure avant. On voit que nous n'avons pas encore ouvert le trou de l'étambrai pour le passage du mât à travers le siège avant.

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Je finis l'ajustage du passage du mât à travers le trou de l'étambrai avant de coller le siège en place.

 

Nous allons commencer par coller l'épontille, qui est également tenue par deux vis à travers la sole et une à travers la membrure avant. Nous enchînerons par l'emplanture du mât, puis par la membrure centrale et le puits de dérive, et nous finirons par les sièges.

 

Tous les parties en contact avec le fond de la coque sont collées, et nous avons fait de bons gros joints-congés pour renforcer ces collages, puis nous collons les sièges avant et arrière, qui sont aussi les "couvercles" des caissons étanches.

         
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Marie-Pierre et Jean déposent un gros cordon d'époxy chargée sur le pourtour de ces pièces, au contact de l'intérieur du bordé. Ce joint sera ensuite lissé à la cuiller (et au "bâton d'eskimo" là où ce joint est très large, comme dans les angles avant. Nous utilisons décidément des outils très sophistiqués !)

 

Le mât sera abaissé à travers l'étambrai et son pied viendra reposer dans l'emplanture. De la sorte, il tiendra sans haubannage. Celui-ci ne servira qu'à rigidifier le mât pour limiter ou empêcher son cintrage naturel sous la pression du vent.

 

Jean s'applique au contournement le la tête de membrure avant sur bâbord.

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Marie-Pierre ramasse les excédents d'époxy chargée sur le coté du joint du siège avant tandis que Jean dépose l'époxy dans l'angle à la seringue.

 

Ce travail est vite salissant car à chaque remplissage il faut ouvrir la seringue en enlevant le piston pour la remplir par la gueule, car le mélange d'époxy chargée est trop épais pour l'aspirer par la buse.

 

Nous avons encollé le chant supérieur de la membrure centrale et du puits de dérive, et nous allons maintenant poser en place le siège central.

         
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Les joints d'époxy chargée sont particulièrement larges dans les angles avant au pied de la marotte, car l'architecte a délibérement spécifié des chants droits sur le pourtour de toutes les pièces, afin de faciliter le travail des constructeurs. L'équerrage de ces pièces, en les coupant selon l'angle variable du bordé, serait en effet un casse-tête pour les néophytes.

 

Ce travail délicat est compliqué par l'intersection du joint du siège avec celui entre les bordés 3 et 4...

 

Gros plan sur le haut encollé du puits de dérive. Nous retournerons le PassageMaker Dinghy pour faire des joints-congés dans tous les angles entre les sièges et les membrures, ainsi que ceux entre le siège central et le haut du puits de dérive.

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Je tapote le siège central après l'avoir déposé en place. Nous avons fait une prédécoupe dans le siège pour l'ouverture du puits de dérive. Nous agrandirons cette découpe au format requis après durcissement du collage.

 

On fait les derniers nettoyages avant de terminer ce travail.

 

Nous posons des bidons d'époxy afin de presser les collages et laissons le tout durcir jusqu'à demain.

         
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