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Images des activités en cours à l'atelier

22 janvier 2019

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Suite de la construction du Goat Island Skiff qui doit remplacer Gandalf. Ici, je l'ai suspendu à mes palans jumeaux afin de le remettre à l'endroit pour la suite des opérations.

 

Présentation du puits de dérive afin de relever le tracé de découpe de la courbure du fond. Je pense que le petit surpoids de ce puits vaut largement l'avantage d'une dérive qui s'efface en cas de talonnage.

 

Je profite d'un rayon de soleil pour sortir le bateau à la lumière.

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J'ai décidé d'avancer le puits de dérive de 120 mm afin de réduire son encombrement devant la barre, car il réduit le passage d'un bord à l'autre pendant les virements de bords. De plus, cette position plus avancée ouvre mes options de gréement en avançant le plan de dérive. Du coup, je fais une découpe dans la cloison que j'ai ajoutée, et sur laquelle l'avant du puits devait être fixé.

 

Collage du "chapeau" de puits de dérive.

 

Stratification d'un tissu de verre léger (86 g/m2) sur la face inférieure des dessus de caissons étanches (ici celui du caisson arrière).

         
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Collage des deux épaisseurs de l'étambrai et du pied de mât.  

Collage des bouchons qui cachent les vis d'assemblage du puits de dérive.

 

Collage du fond du pied de mât.

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Allègement du pied de mât. J'ai connecté les trous afin que l'eau puisse s'écouler de ces cavités.

 

Pied de mât prêt à fixer. Le pontet inox servira à fixer la poulie basse du palan d'amure.

 

Essayage de la cloison 4 rehaussée de 25 mm et séparée afin de laisser la place au puits de dérive.

         
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Pied de mât en place.

 

Vue des caissons jumeaux de part et d'autre du puits de dérive : beau volume de rangement au plus près du centre de gravité du bateau.

 

Essayage des trappes d'accès à ces caissons, que certains ont comparées à des toilettes. A la maison, je n'ai pas de toilettes jumelles face à face, c'est sans doute une bonne idée pour la conversation...

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Collage du puits de dérive sur la sole et la cloison 2.5. Le puits est collé et également tenu par deux vis traversantes dans les extrémités.

 

La cloison 4 est collée et je sors pour un petit ponçage au grand air.

 

J'ai couvert tous les joints-congés du fond de bande de fibre de verre sur l'intérieur, afin de renforcer les joints.

         
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Tous les joints principaux du fond de la coque sont renforcés de fibre de verre.

 

Vue de l'intérieur du caisson central tribord.

 

Normalement, le plan de l'architecte fait appel à des serres de bouchain à la jonction de la sole et des panneaux latéraux, mais je trouve plus simple d'utiliser des joints-congés renforcés de bande de fibre de verre. Je gagne ainsi 1 à 2 kg de poids.

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Je sors pour poncer les bandes de fibre en essayant "d'effacer" les lisières afin de les rendre moins visibles.

 

Les dessus des caissons sont en contreplaqué assez fin (6 mm) comme tous les éléments de la coque (y compris la sole et les cloisons). Comme montré ci-dessus, j'ai stratifié leur face inférieure mais cela reste très souple et j'installe une structure de renfort qui servira également à fixer les vis du cadre des trappes. Les lattes au fond du coffre arrière permettent de diffuser les efforts des supports verticaux et aussi à limiter le déplacement des objets qui seront rangés dans ce coffre.

 

J'ai collé les tubes de PVC qui mettent en communication les parties avant et arrière du cockpit en traversant le fond des caissons jumeaux. Cela évite de charger la partie avant à cause des embruns alors qu'on ne peut pas l'atteindre pour écoper en barrant. L'eau embarquée peut être écopée par l'arrière.

         
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Vue de l'emplanture du mât et du caisson avant.

 

Je persiste à trouver cette coque élégante malgré sa simplicité évidente. Question d'angles, de courbes et de proportions...

 

Elle offre de plus un volume intérieur important pour un bateau de 4.70 m de long.

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Je coupe à la scie affleurante le bout des tubes au droit de la cloison du caisson central.

 

Je termine par un petit coup de ponçage.

 

Ajustage des bords des dessus de caissons. J'y ai passé des heures, en particulier sur celui du coffre arrière car j'ai toujours la hantise de trop couper...

         
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Prêt pour le collage.

 

Dernière vérification de l'ajustage de la structure de support des trappes.

 

Les trappes des compartiments jumeaux s'ouvrent vers l'extérieur.

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A l'avant, j'ai mis une trappe de la même taille que celles des compartiments jumeaux, avec une ouverture de 300 mm au carré. Ce coffre sera réservé à des objets volumineux mais pas lourds.

 

Seule la trappe arrière est plus grande (ouverture de 380 mm par 440 mm) afin d'accéder plus facilement à l'intérieur et de pouvoir y ranger des objets encombrants mais pas lourds. Le lourd ira dans les coffres jumeaux au milieu du bateau. L'idée est d'éviter d'avoir trop d'objets dans le cockpit qui risqueraient d'être perdus en cas de chavirage.

 

J'ajoute encore un tissu de verre léger (86 g/m2) sur la surface du fond de la coque afin de protéger le contreplaqué de l'usure du sable et des cailloux sous les bottes.

         
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Je passe une dernière couche d'époxy sur toute la surface intérieure des coffres (y compris sur la structure) afin de la protéger de l'humidité. Ici à l'arrière...

 

Ici au centre...

 

Et à l'avant.

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Collage du siège central.

 

Pour les caissons avant et arrière, j'ai choisi de laisser dépasser une bande de contreplaqué sur l'extérieur de la cloison. Je colle une bande de contreplaqué de 6 mm pour doubler le bord extérieur du siège. afin de le renforcer et d'améliorer son aspect chétif.

 

Collage des sièges avant et arrière.

         
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Le siège est bien lesté afin de reposer uniformément sur toute la structure.

 

Même chose à l'avant. Notez les joints-congés qui font l'étanchéité sur les bords.

 

Ce collage est une étape importante dans la construction de la coque du Goat Island Skiff.

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Je profite d'un arrêt de la pluie persistante de ce début d'année pour sortir ouvrir les trappes.

 

J'avais reporté le tracé des ouvertures avant le collage afin de savoir où percer. Je vais ensuite utiliser la défonceuse avec la fraise à copier (à peine visible à droite de l'image) pour découper les ouvertures en m'appuyant sur la structure de support des trappes.

 

Première ouverture réalisée !

         
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Mission accomplie !

 

Dans la foulée des trappes, j'ouvre le haut du puits de dérive (visible ici) et l'étambrai.

 

Essayage des quatre trappes.

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Ponçage des tous les joints-congés et nous sommes prêts pour la suite.

 

La suite est une couche générale d'époxy sur toute la surface intérieure.

 

L'opération suivante est la pose de la serre ajourée, qui est donc une serre fixée en haut du bordage sur sa face intérieure. Cette serre est ajourée car elle est posée sur un rang de cales qui la détachent du bordage. Je commence par dégager les têtes des membrures car chacune va être affublée de deux cales, une de chaque côté.

         
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S'ensuit une phase douloureuse où je dois calculer le nombre de cales à poser et leur espacement. Celui-ci est en principe de une à trois fois la longueur de la cale. J'ai arbitrairement décidé que mes cales feront soixante mm de long et que l'espace de principe entre les cales sera de une cale et demie, soit 90 mm. J'écris "de principe" car en fait on doit ajuster ce pas pour uniformiser l'espacement des cales entre les têtes des membrures : on a donc 4 zones pour lesquelles l'espacement est à calculer indépendamment. Notez de plus que l'une des cales est doublée afin de recevoir la douille du support de dame de nage (une seule par côté). Sur cette photo, je vérifie mes calculs en posant les cales selon l'espacement calculé. Finalement, je m'en sors rapidement cette fois-ci, alors que j'en avais gardé un souvenir pénible de calculs complexes... ça doit être ce qu'on appelle l'expérience !

 

Mes calculs déterminent un espace variant de 83 mm à 93 mm en fonction de la section considérée, sur un total de 30 cales par côté. Entretemps, j'ai aussi découpé la guirlande et les courbes arrières dans du CP de 18 mm (deux épaisseurs de 9 mm collées) et les ai passées à l'époxy.

 

Je commence par visser-coller la guirlande et les courbes arrière, puis les cales, qui sont seulement tenues par des pinces pendant le durcissement de l'époxy, ce qui permet un ajustage plus fin en hauteur. En effet, la surface supérieure de la serre, des cales, de la tranche du CP du bordage et des deux épaisseurs du liston doit être uniforme. Certes, je pourrai araser cette surface à la ponceuse à bande quand tous les collages auront durci, mais il est évident qu'il vaut mieux qu'il y ait le moins d'ajustement possible.

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On voit ici les deux vis inox qui tiennent le côté tribord de la guirlande. Admirez ma collection de pinces, presque au complet !

 

Comme déjà indiqué plus haut, chaque tête de membrure est encadrée par deux cales. En effet, l'idée est de fixer la tête des membrures entre la serre et le bordage. C'est la fonction première de la serre ajourée, que l'on rencontre très couramment dans la construction des petites embarcations outre-Atlantique.

 

J'entaille donc la tête de la membrure afin que la serre puisse la recouvrir en reposant également sur les deux cales. La cale que l'on aperçoit posée devant la scie affleurante me sert à valider la taille de la découpe.

         
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Montage des serres "à blanc", c'est à dire sans colle. Notez que j'ai entaillé la guirlande sur 30 mm afin que l'extrémité de la serre vienne se bloquer solidement. J'ai fait de même avec les courbes de l'arrière.

 

Le but de ce montage à blanc est aussi de couper les serres à la bonne longueur : on les met en place et on coupe une fois que tout est bien.

 

Démontage, encollage et remontage, en remplaçant les pinces par des presses, qui permettent d'appliquer nettement plus de pression en fonction des besoins, et donc de réduire l'ouverture visible des joints entre les cales et les serres.

         
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Le lendemain, je démonte les presses et j'enchaine avec le collage des deux épaisseurs des listons. Effectuer cette opération tout seul demande un peu de préparation et d'agilité dans l'exécution. Par ailleurs, cela permet de préserver les mariages ou de belles amitiés...

 

Les deux extrémités des listons sont tenues par des vis inox en plus du collage à l'époxy. Ces vis traversent les deux épaisseurs des listons et viennent se loger dans la guirlande et les courbes arrière. Elles sont ensuite bouchonnées comme on le voit ici : la vis de gauche a déjà reçu son bouchon et je m'apprête à poser celui de la vis de droite, que l'on aperçoit posé sur les listons entre les deux vis. Ces bouchons sont découpés avec une fraise spéciale qui leur donne une forme tronc-conique assurant qu'ils boucheront bien le trou et tiendront en place avec un peu de colle et un bon coup de marteau.

 

Et voilà le travail !

         
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J'ai vérifié : on trouve encore ces presses "made in China" très bon marché à 2.00€ la paire (soit 10 fois moins qu'un modèle "respectable". Je les remplace quand elles finissent par s'abîmer, ce qui n'arrive pas trop fréquemment. Je reste convaincu que c'est un bon calcul !

 

Arrivée de la neige ce 21 janvier en Picardie : je pensais perdre ma journée mais la neige s'arrête de tomber en fin de matinée et je peux sortir pour poncer les serres et les listons.

 

J'ai commencé par couper les extrémités avant des listons en arrondi sur l'étrave, et les extrémités arrière au ras du tableau. Puis j'ai arasé la surface supérieure des serres, cales, tranche du bordage et deux plis des listons à la ponceuse à bande afin de ne plus avoir qu'une surface uniforme.

         
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Je termine en passant un coup de défonceuse avec la fraise en quart de rond sur l'arête supérieure extérieur des listons.

 

Gros plan sur une tête de membrure. On voit qu'il reste un peu de colle au bout de la cale de gauche car elle est très légèrement plus basse que sa consoeur. J'éliminerai cette colle par un léger ponçage de finition. Notez aussi que j'ai passé un coup de défonceuse sur tout le pourtour de chacune des ouvertures de la serre (avec une fraise en quart de rond nettement plus petite que celle du bord extérieur du liston).

 

J'ai décidé tardivement d'ajouter des bancs latéraux qui auront deux fonctions. La première est manifeste : poser la partie le mon individu qui me sert à m'assoir quand je n'aurai pas à faire de rappel (il parait que c'est assez courant sur ce bateau). La seconde fonction de ces bancs sera de supporter les côtés de la plateforme de cabanage sur laquelle je pourrai dérouler un duvet pour dormir. A suivre !

         
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Je viens de mettre en ligne la page d'informations pratiques et d'inscription du Rassemblement Arwen Marine 2019, du 3 au 5 mai prochain : allez-y, faites-vous plaisir !

 

Pendant que vous y êtes avec les inscriptions, n'oubliez pas la Semaine du Golfe, du 27 mai au 2 juin, c'est à mon avis le plus beau rassemblement voile-aviron, après celui d'Arwen Marine, cela va de soi ! Et par pitié, arrêtez d'écrire Golfe sans "e"...

 

Encore une inscription pendant que le stylo est de sortie : la quinzième édition de la Route du Sable, les 15 et 16 juin. Vous regretteriez de l'avoir loupé, vous êtes prévenus.

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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