Arwen Marine
 
 
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Images des activités en cours à l'atelier

20 juin 2018

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Quatrième mise à jour des "nouvelles" après Le Grand Silence. Je sais qu'il y en a qui trouvent ce rappel superflu, mais il faudra le subir encore un petit moment les gars, tout comme j'ai toléré les commentaires sur l'absence de nouvelles sur le site : T'as arrêté ? T'as été malade ? Ton ordi est pété ? Tu t'es blessé aux mains ? T'as pas payé ton abonnement internet ?)

Qui qu'il en soit, je continue la construction du Wood Duckling dont on voit ici le pont, cousu et collé (premier collage sur l'extérieur).

 

Je retourne le pont du Wood Duckling après que l'époxy du premier collage ait durci. Notez les petits segments de tourillon de 12mm que j'ai ajouté dans les sutures afin d'améliorer l'alignement des panneaux. Je m'apprête à couper les sutures en fil de cuivre pour les extraire et déposer les couples temporaires.

 

Dans la foulée, je vais faire les "vrais" joints sur la face intérieure du pont. J'ai déjà posé les bandes Gordini qui simplifieront le nettoyage des excédents d'époxy chargée (je dis ça, mais je sais que personne n'ira regarder à l'intérieur du kayak, petit plaisir solitaire...).

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Hop ! comme dit Achille. Les joints sont faits (j'ai déposé un colombin d'époxy chargée à la seringue tout le long des joints, puis j'ai lissé cette époxy à l'aide d'une petite cale de carossier (rectangle de caoutchouc épais).

  Terminé pour les joints, j'ai arraché les bandes Gordini.  
J'ai coupé les longueurs de bande de fibre de verre qui vont "armer" les joints et les ai roulées en bobines afin de les tremper dans un verre d'époxy claire pour les saturer avant de les dérouler sur les joints. Les deux palets en contreplaqué appartiennent au Skerry de Bruno, ils serviront d'embase aux filoirs de foc, et ils sont là car je ne dois pas oublier de passer de l'époxy claire dessus...
         
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Et voilà, j'ai posé les bandes de fibre de verre sur les joints "frais" et passé une seconde couche d'époxy sur toute la surface intérieure du pont.
 
Le lendemain, après avoir fait un petit ponçage sur l'intérieur du pont afin de réduire l'aggressivité des lisières des bandes de fibre de verre, euh, où en étais-je... Ah oui, je passe donc au collage du pont sur la coque. Au préalable, j'ai acheté des actions de la société qui produit cette bande adhésive de masquage, car je viens d'en utiliser 25m pour un kayak de 2.45m de long !
 
La vérité se fait jour ! En effet, j'ai démasqué le Skerry après avoir terminé la peinture "brume de jade" et j'attaque le vernis.
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Côté Wood Duckling, je suis toujours en préparation du collage du pont sur la coque, et j'ai recyclé le couple temporaire du pont afin de combler le vide d'une bonne douzaine de millimètres de hauteur entre le pont et le haut de la cloison qui sépare le cockpit du compartiment arrière. Je l'ai un peu retaillé puis vissé-collé sur le haut de la cloison. Voici la vue depuis le cockpit.

 

Et la vue depuis le compartiment arrière. Je ne suis pas surpris de la présence de ce vide, que j'ai déjà eu sur des Wood Duck construits précédemment, mais par la hauteur à combler. Je n'en ai jamais eu autant, et n'ai jamais ressenti la nécessité d'une telle solution. Toutes les autres fois, le vide était sufffisamment étroit pour être bouché par le joint-congé à faire de part et d'autre du haut de cette cloison.

 

Cette photo prise vers l'avant du kayak retourné montre le joint-congé que j'ai fait dans le livet avec la bande de fibre de verre qui vient le renforcer. Le joint neuf à l'air mouillé, alors que les autres sont gris du fait du léger ponçage que j'ai fait afin de réduire l'agressivité des lisières des bandes de fibre.

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Je bouche les trous des sutures et les fentes qui restent sur les joints, sur l'extérieur de la coque.

 

Puis même opération sur l'extérieur du pont.

 

Un fois l'époxy durcie, je fais un ponçage approfondi de la coque afin d'éliminer toutes les aspérités en arrondissant toutes les arêtes, en vue de la stratification.

         
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Voici le joint-puzzle arrière : pour réduire les chutes, l'architecte a décidé de placer deux joints dans les quatre panneaux de coque, alors qu'il aurait été théoriquement possible de les faire d'une seule longueur (le Wood Duckling mesure 2.45m alors que les feuilles de CP standard mesurent 2.50m). Malheureusement, le joint arrière tombe juste sur la cloison séparant le cockpit du compartiment arrière, dans une zone où le panneau de fond est très fortement tréviré (ou vrillé) et le joint a tendance à craquer du côté du bouchain, malgré le renfort en fibre de verre, doublé intérieur-extérieur (car je m'attendais à des grosses contraintes sur ce joint). Le ponçage met en valeur ce petit défaut car le bois mis à nu (ouh !) est plus clair que celui qui est encore couvert par l'imprégnation époxy et on distingue aussi très bien la légère opacité du renfort en fibre de verre.

 

Ponçage approfondi pour le pont également, avec un bon arrondi sur le livet.

 

Je passe à la stratification du pont.

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Je commence par saturer le tissu de verre qui couvre le pont, puis je coupe ce qui dépasse sur le bord en laissant une petite dizaine de centimètres que je vais rabattre sur le panneau latéral.

 

Cette photo de dessus montre que j'ai pré-assemblé la barre du Skerry. J'avance au ralenti sur ses "accessoires" pendant que je fais le vernis car le voilier est très en retard et je ne veux pas finaliser les espars sans disposer des voiles.

 

Audacieux cadrage pour cette photo, avec le Wood Duck 12 accroché dans les solives comme premier plan.

         
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Je reviens sur la barre du Skerry, que j'ai démontée afin de l'encoller avant de la remonter.

 

Dont acte.

 

Gros plan sur la "mortaise" qui viendra s'emboiter sur la tête du gouvernail. J'ai mis des bouchons sur toutes les vis afin de les cacher.

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Après la stratification du pont, j'ai bien poncé les panneaux latéraux afin d'effacer la surépaisseur sur la lisière du tissu de verre du pont, et je passe maintenant à la stratification de la coque.

 

J'ai ajouté des bandes de renfort par-dessus la pièce de tissu principale sur l'étrave et l'étambot, en descendant assez loin sur la ligne de quille. Je me dis a posteriori que j'aurais pu faire une bande de renfort d'un seul tenant sur toute la longueur de l'axe de la coque. Par contre, l'excédent de tissu au livet sera simplement coupé quand l'époxy aura durci, je n'essaie pas de le rabattre sur le pourtour du pont.

 

Je ne résiste pas au plaisir de faire une photo de dessus de cette jolie coque. Son "V" très ouvert au milieu lui donne une forte stabilité primaire, alors que la finesse des extrémités lui donne une bonne "accroche" qui ne limite pas la maniabilité apportée par la courbure de la ligne de quille (cette dernière est plus visible sur la photo précédente).

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Le lendemain, je m'apprête à couper l'excédent de fibre de verre le long du livet. Notez que j'ai aussi stratifié une petit chute sur la trappe du compartiment arrière.

 

Collage du seuil de la trappe d'accès au compartiment arrière : cet assemblage sera collé sous le pont. Lors de la finition, je collerai un joint en mousse dans la "rigole". La trappe sera pressée sur le joint par un tendeur, ce qui donnera une étanchéité basique.

 

Je ne range pas les pinces qui trouvent un second emploi immédiat bien qu'éphémère pour le collage de la première couche (sur deux) de la cale d'hiloire.

         
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Quelques unes de leurs copines ont l'air de se faire la dent sur le collage du raidisseur de trappe.

 

Le lendemain du collage de la seconde couche de la cale d'hiloire, je passe au pinceau un coup d'époxy claire sur l'ensemble, puis je fais un petit joint-congé à la base de l'hiloire pour la renforcer.

 

J'ai aussi ajouté un petit renfort de fibre de verre en haut du tableau arrière.

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Les pinces sont de retour pour le collage du dessus de l'hiloire !

 

Le lendemain, j'ai "nettoyé" l'excédent d'époxy chargée sur l'intérieur de l'hiloire, passé un coup de défonceuse avec la fraise en quart de rond, puis j'ai stratifié trois couches de tissu de verre fin (86 g/m2) sur l'hiloire afin de la bétonner.

 

Retour sur le Skerry de Bruno, je visse les trois bandes-molles. Par curiosité, je les ai pesées : elles ajoutent 1.650 kg au poids du Skerry.

         
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J'utilise mes deux palans à 6 brins afin de remettre le Skerry à l'endroit. Je commence par amarrer chaque palan par une patte d'oie sur le haut des cloisons avant et arrière.

 

Je raidis le palan tribord afin de brider le mouvement, puis je lève le Skerry par le palan bâbord.

 

On voit que le palan tribord tient la oque sur sa tranche.

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J'ai molli le palan tribord et Skerry s'est mis à l'équilibre sous le palan bâbord.

 

J'ai détaché la patte d'oie du palan tribord et l'ai passé par-dessus le palan bâbord puis l'ai ré-amarré sur les trous du banc central.

 

Je mollis le palan bâbord et le Skerry vient gentiment se poser sur son chariot. Et voila !

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