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Images des activités en cours à l'atelier

19 mars 2017

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Suite de la construction du Mill Creek 16.5 : après avoir scié la coque en trois segments indépendants, dans notre épisode précédent, j'ai "mastiqué" à l'époxy chargée les endroits où la scie avait eu un peu de mal à passer, puis poncé, puis passé une nouvelle couche d'époxy sur les parois nouvellement exposées et sur le pont.

 

On voit très bien la bande mastiquée sur une quinzaine de mm d'épaisseur en haut de la cloison avant.

 

Par contre, l'autre côté de cette coupe est "propre" : la scie est clairement passée un peu trop en avant, laissant intact le côté arrière.

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Je stratifie les panneaux de fermeture des trappes.

 

De même que la dérive et le safran.

 

Et je fais les trous à travers le haut de l'étrave et de l'étambot, puis je passe un peu d'époxy sur le bord des trous. La fonction de ces trous est de passer une poignée de portage ou une amarre, par exemple.

         
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Puis après moult ponçages et dépoussièrages, je finis par attaquer la peinture, noire comme on le voit ici.

 

Après les trois couches d'usage, et tandis que la peinture durcit, j'enchaine avec la peinture du Mill Creek 13 que j'avais construit en septembre-octobre de l'année dernière. J'ai choisi le vert "brume de jade".

 

Je passe à l'installation du gréement : un petit mât en tube d'alu (moins joli qu'un mât en bois mais costaud, léger et causant moins de fardage, c'est à dire offrant moins de résistance au vent qu'un mât en bois du fait de sa plus faible section). La voile au tiers est transfilée sur la bôme et la vergue.

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Pendant ce temps, Pierre a commencé à coller les lattes du pont de son Mill Creek 16.5 Hybride (pont latté sur coque en contreplaqué). Le désordre apparent des lattes s'explique par la nécessité de sélectionner les teintes des lattes en fonction du motif à réaliser sur le pont.

 

Pierre a choisi de poser une double latte sombre sur l'axe du pont, puis deux lattes sombres sur le plat-bord, suivies par une latte intermédiaire, une claire, une intermédiaire de nouveau, etc.

 

J'ai passé un bon moment à dessiner le gouvernail du Mill Creek, car celui du kit ne me plaisait pas. le safran pivote librement à l'intérieur de la tête, et il sera maintenu en position haute ou basse par le même tendeur. La drisse ne servira qu'à le baisser, mais elle ne restera pas sous tension. Elle passe par un pontet sur l'arc inférieur puis par une petite poulie sur l'angle haut. Un boulon est noyé dans le bord supérieur du gouvernail afin de fixer le palonnier par un écrou à oreilles.

         
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Voici la face inférieure du palonnier : les deux réglettes s'engagent de part et d'autre de la tête de gouvernail.

 

Et voici la face supérieure du palonnier. Les trous des extrémités reçoivent les drosses et ceux qui se trouvent près de l'axe reçoivent le tendeur du safran. Le "taquet" central sert à surélever l'écrou à oreilles de fixation du palonnier afin qu'il pivote plus librement.

 

Voilà le gouvernail assemblé avec le palonnier. Le tendeur est en place et on voit ici comment il tient le safran en position haute.

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Une tension sur la drisse a permis de faire pivoter le safran en position verticale, en luttant au début du pivotement contre la tension du tendeur, mais maintenant l'orientation de la traction le maintient en position basse. Un obstacle ou une algue le fera pivoter en position haute, mais une simple impulsion sur la drisse le ramènera en position basse.

 

Pierre (qui a mis au point un gouvernail similaire sur Atipik) ajuste la tension du tendeur du safran. Notez que les drosses du palonnier sont à poste : elles sont toutes deux terminées par un tendeur passé en double. Un noeud de fouet, noeud coulissant qui se bloque à volonté, permet d'ajuster la tension de chacune des drosses et l'orientation du gouvernail au repos.

 

Gros plan sur le gouvernail. Notez que le tendeur du safran n'est pas correctement accroché : il doit normalement passer sous le fémelot du bas (côté bateau) afin d'empêcher le gouvernail de sauter, alors qu'on voit ici qu'il passe sous l'aiguillot (côté gouvernail).

         
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Ce jeudi, Benoit nous rejoint avec son Silmaril "Mounouf", qui nécessite quelques petites réparations ou améliorations. Coïncidence ? C'est justement ce jeudi que parait l'article d'Hervé Bellenger sur la construction de de Mounouf dans Voile Magazine (voir plus bas).

 

A la demande de Benoit, je découpe un trou de godille dans le haut du tableau arrière de Mounouf.

 

Fin de journée ensoleillée et active chez Arwen Marine...

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Le nouveau trou de godille de Mounouf après un petit ponçage de finition et une couche d'époxy claire pour sceller le bois fraichement mis à vif.

 

Nous avons aussi collé une embase de GPS sur le dessus du puits de dérive, que nous avons refixé à l'aide d'une douzaine de vis bronze, car le bord de fuite de la dérive vient taper, parfois très fort, sous ce "chapeau" et le contreplaqué s'est partiellement délaminé sur les bords.

 

Vendredi après-midi, Benoit atelle Mounouf pour rentrer à la maison. Nous reverrons Mounouf au rassemblement Arwen Marine du lac du Der, dans six semaines.

         
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Et Pierre continue à tailler et coller des lattes...

 

J'ai profité du beau temps pour débiter des planches d'épicéa pour les espars d'un Skerry que je colle maintenant. Ce Skerry fera prochainement l'objet d'une construction accompagnée.

 

On commence à se sentir à l'étroit ici ! J'ai du poser le Mill Creek 13 sur mon Skerry à dérive pivotante, de même que les pièces du Wherry d'Annapolis Tandem, également pour une construction accompagnée dans une semaine, et pas mal de bazar.

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Plus que quelques lattes !

 

Ce samedi, le temps est plutôt breton, avec un petit crachin qui réjouit les coeurs agricoles, et je vise entre les gouttes pour avancer l'ébauche du mât de Skerry.

 

Après avoir affiné les extrémités du mât sur la scie de table (très court au pied et plus long en tête), je dresse les 4 faces au rabot électrique. Il reste à créer quatre faces supplémentaires pour passer à l'octogone, etc. etc. pour arriver à une section ronde.

         
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Et je retourne au sec pour passer une des quatre couches de vernis sur le pont et l'intérieur du cockpit du Mill Creek sectionnable, ainsi que sur ses sièges et tous les éléments de son armement.

 

Voici l'état d'avancement du pont du Mill Creek Hybride ce samedi soir : on approche !

 

Marc nous précise que son Dinghy Mirror "Mussel", qui sera avec nous au rassemblement Arwen Marine du lac du Der, fêtera cette année ses 50 ans ! Pas mal pour ce précurseur de la technique du cousu-collé, pas mal du tout ! Déjà qu'on aura plein de bateaux neufs à arroser...

         
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Yves nous envoie cette image du brion de son Skerry Raid "Truk" en nous disant que le beau temps l'incite à faire des retouches de peinture... Il est inévitable que la peinture s'abîme facilement sous nos petits bateaux dépourvus de fausse-étrave et fausse-quille, en particulier lorsqu'on les utilise sur nos rivages bretons, où les belles plages de sables sont rares.

 

En parlant de peinture, Philippe est un peu plus avancé et nous envoie deux images de son Skerry "Philoup" (anciennement "La Marie Pupuce") qu'il vient de repeindre et revernir complètement.

 

Le blanc de la coque a fait place à ce beau rouge flamboyant !

         
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Justement, Gérard (constructeur et ancien propriétaire de "Philoup") vient de m'envoyer un paquet de photos de la construction de sa nouvelle "Marie Pupuce". Cette fois-ci il décidé de construire un Skerry Raid (qui sera le second en France) et voici le déballage du kit, fin janvier.

 

Mi-février, Gérard a habilement négocié avec Martine l'utilisation du salon pour l'imprégnation des panneaux de coque. En effet, la température de son garage est trop basse pour y faire de l'époxy.

 

Voici le puits de dérive posé sur la sole. Notez les quatre ergots du bas du puits qui s'engagent dans les mortaises de la sole, et éliminent ainsi tout doute de positionnement et d'alignement du puits.

         
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Cette photo du 22 février montre la coque totalement cousue avant collage.

 

Le 7 mars, Gérard ajuste l'angle du chant supérieur de la serre bauquière, sur laquelle il fixera (pointage et collage à l'époxy) les bords du pont. Le puits de dérive et le pied de mât sont collés.

 

Gérard a décidé d'ajouter une guirlande en haut de l'étrave et de l'étambot (ici au premier plan à gauche) pour renforcer les extrémités et donner de quoi "mordre" au vis de fixation des chaumards, pontets et autres éléments d'accastillage. Le banc transversal et sa cloison sont juste présentés, pas encore collés. Notez que les deux parties arrière de la serre bauquière sont en cours de collage : Gérard a choisi de coller ses scarfs directement "sur la bête".

         
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Essayage des gabarits en carton du coffre arrière. Ces pièces ne font pas partie du kit, et c'est bien dommage.

 

Essayage des éléments en contreplaqué du coffre arrière, découpés d'après les gabarits visibles sur la photo précédente. Notez le barrot et les courbes qui tiennent la tête du puits de dérive, eux non plus ne font pas partie du kit.

 

Préparation du collage des deux demi-cloisons sous le banc transversal. Le grand ajourage des demi- cloisons permet théoriquement de dormir au fond du Skerry Raid quand il est impossible de planter une tente sur le rivage, du fait de la présence d'animaux ou d'humains nuisibles ou interdicteurs (si si, ce mot existe !)

         
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Cette dernière photo envoyée par Gérard date du 16 mars : il reste encore du travail, mais gageons que "La Marie Pupuce II" sera présente au rassemblement du Lac du Der !

 

On me signale la parution d'un excellent article d'Hervé Bellenger dans le dernier Voiles Magazine (N° 256, d'avril 2017) qui vient d'être mis en kisque sur la construction accompagnée du Silmaril "Mounouf", voilà un an (comme le temps passe...) De mon côté, je n'ai pas encore trouvé le temps et l'énergie de trier et commenter mes propres photos de cette construction. En attendant, vous pouvez toujours revoir le "time-lapse" réalisé par Hervé.

 

La liste des inscrits au Rassemblement Arwen Marine au lac du Der-Chantecoq s'allonge doucement : à l'heure où je mets ces pages en ligne, nous avons 22 bateaux inscrits, et tout plein d'autres sont annoncés mais les skippers n'arrivent pas à remplir le formulaire d'inscription...

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Tous ces superbes bateaux sont des kits de bateaux en bois à construire soi-même selon la technique du « cousu-collé », utilisant du contreplaqué, de la résine époxy et de la fibre de verre. Construire son bateau soi-même procure beaucoup de plaisir et une grande fierté. Démarrer à partir d’un kit vous facilite la tâche  : vous n’avez pas à vous soucier de trouver vous-même tous les éléments : contreplaqué, bois, résine époxy, tissu de verre, etc. Tout est "dans la boite", comme une maquette géante. Le fait que les pièces soient déjà découpées vous évite l’angoisse de l’erreur et une partie assez ingrate au début du projet. Vous hésitez à vous lancer seul : venez à notre atelier pour une "construction accompagnée". Si vous cherchez plutôt un bateau "tout fait", nous pouvons construire pour vous chacun de ces bateaux : demandez nous un devis pour votre bateau "barre en main" !

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